Responsable De Nos Actes Freud

(1ère année) FICHE DE LECTURE : « La parole éducative » Bibliographie de Joseph Rouzel Joseph Rouzel est né à Rennes en 1945. Engagé dans l’action sociale depuis 1975. Il a exercé pendant une vingtaine d’année comme éducateur spécialisé, responsable d’un lieu d’accueil dans le gers en 1970, il a travaillé auprès de population très marginalisées, psychotiques et toxicomanes. Ensuite diplômé en ethnologie de l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, DEA d’études philosophiques et psychanalytiques

Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Plan détaillé et partiellement rédigé I. Les conditions de la responsabilité : la responsabilité suppose la conscience. L’absence de conscience serait donc bien un motif d’irresponsabilité. 1) Etre responsable = être capable de répondre de, de justifier, de rendre compte de ses actes ou des personnes dont on a la responsabilité. Pour exercer ma responsabilité il faut donc que je sois conscient mais ne puis-je exercer consciemment ma responsabilité

___________________________________________________________________________ Est-ce que l’homme est-il réellement conscient de ses faits et gestes ? Est-il réellement responsable de ses pensées, acteur et non spectateur ? « Cogito, ergo sum » - Descartes Oui, d’une part l’homme est bien conscient de lui-même. De lui, de ses actes et ses pensées. En effet, sa conscience spontanée (également appelée immédiate) lui permet sans intermédiaire d’avoir une perception de sa propre condition et existence

personne qui en use. Effectivement, ce dialogue entre Hippias et Socrate nous montre que Hippias, un célèbre homme de sciences a trouvé la ruse de tourner la sincérité à son avantage. Pour terminer, Freud exprime dans son étude intitulée La psychopathologie de la vie quotidienne, l’importance des actes que nous attribuons à l’irresponsabilité comme par exemple les lapsus. La sincérité est donc rapportée ici à l’inconscience, ainsi le mensonge est considéré comme étant sujet de notre inconscient c'est-à-dire

primordiale, « est-il possible de ne pas savoir ce que l’on fait ? » Que signifie « savoir ce que l’on fait » ? Ne sommes nous pas des êtres conscients ? Nos actions sont-elles toujours réfléchies ? Suffit-il d’être conscient de ces actes pour en être responsables ? Nous devrons nous demander dans un premier temps si l’homme à le contrôle de lui-même ? Et dans un deuxième temps si nous avons le droit par rapport aux autres, si nous avons le droit de ne pas savoir ce que l’on fait ? Dans la société

infaillible. Même si les philosophes existentialistes, tels que Sartre, affirment également, mais dans une autre mesure que nous sommes des êtres libres, entièrement conscients et ainsi responsables de notre existence, de nombreux philosophes trouvent à rétorquer à cette thèse, qu’elle présuppose de la contingence totale de nos actes, ainsi que de la fiabilité de notre existence. Il est pourtant possible de s'interroger sur la notion même de liberté, ne serait-elle pas le fait même d'avoir conscience de soi

Les passionés ne le font jamais et dans ce sens il ne sont donc jamais véritablement conscients de leurs actes. La thèse que soutient l’auteur est que l’homme doit prendre conscience de ses actes pour pouvoir véritablement se les attribuer. Le problème philosophique concerné par cette thèse est ce qu’est la conscience de soi, et la connaissance et la responsabilité de nos actes. I. L’inconscient est quelqu’un qui ne réfléchit pas, il « ne se pose pas de questions », il agit par impulsion

« accompagné » (cum) de « savoir » (scire). Être conscient signifie donc que lorsque l’on sent, pense, agit, on sait que l’on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être conscient d’avoir conscience ». Le passage de l’un à l’autre serait le

nous oblige à penser une opposition nette de concepts. « l’idée de liberté » Formule qui veut dire « l’idée qu’il existe une liberté humaine » la liberté ainsi entendue signifie la faculté qui permet à un être d’agir en étant cause de ses actes, sans être le jouent d’une contrainte, voire d’une manipulation. La liberté se pense par rapport aux formes de la contrainte ( politique, physique, morale, religieuse, sociale etc.). Il ya autant de forme de la liberté que l’on peut décrire de forme

du roi.) Le sujet sera donc ici, peut-être plus que jamais, celui qui se soumet. Le sujet, en politique, c’est l’objet du pouvoir. Il n’y a guère au sens moral du terme que le sujet est considéré comme l’auteur responsable de ses actes. Juger quelqu’un comme étant responsable de ses actes est encore la meilleure façon de le poser comme sujet et de lui accorder la liberté. On retrouve cette idée dans le sens juridique du mot sujet : Le sujet, en droit, c’est l’individu engagé uniquement par rapport