Restaurant Madame Croque Monsieur

mais rassurant. Tout en lui disait au client : «Je suis à vous, je vous écoute», et aux employés, plus sèchement : «Attention, je vous ai à l'oeil.» Il avait piqué un oeillet rouge à sa boutonnière, peut-être pour éviter qu'on ne le prenne pour un croque-mort. L'écoutant parler, Jack se disait que de toute façon, vu les circonstances, il aurait eu du mal à éprouver de la sympathie pour quiconque se fût trouvé de l'autre côté de ce bureau. Ullman venait de lui poser une question qu'il n'avait pas saisie

la voyait plus, il l’entendait seulement sangloter et bégayer : – Oh ! monsieur, ne me faites pas du mal... C’est le cocher que j’ai pris à la gare, et qui m’a abandonnée près de cette porte, en me brutalisant... Oui, un train a déraillé, du côté de Nevers. Nous avons eu quatre heures de retard, je n’ai plus trouvé la personne qui devait m’attendre... Mon Dieu ! c’est la première fois que je viens à Paris, monsieur, je ne sais pas où je suis... 6 Un éclair éblouissant lui coupa la

voir ce que je peux faire Monsieur! capitula-t-il en se saisissant de l'argent. Quelques minutes plus tard, il revint et m'invita à entrer. - Monsieur Gigandet va vous recevoir dans un cours instant! Je le remerciai et m'installai à la même table que la veille. L'ambiance dans le club y était totalement différente. Pas de musique, pas de clients et surtout pas de stripteaseuses.... - Qui es-tu ? me demanda un homme blond aux traits menaçants. - Edward Cullen! Vous êtes Monsieur Gigandet .- Qu'est-ce

» Il ne la voyait plus, il l’entendait seulement sangloter et bégayer. « Oh ! monsieur, ne me faites pas du mal… C’est le cocher que j’ai pris à la gare, et qui m’a abandonnée près de cette porte, en me brutalisant… Oui, un train a déraillé, du côté de Nevers. Nous avons eu quatre heures de retard, je n’ai plus trouvé la personne qui devait m’attendre… Mon Dieu ! c’est la première fois que je viens à Paris, monsieur, je ne sais pas où je suis… » Un éclair éblouissant lui coupa la parole ; et ses

Il ne la voyait plus, il l’entendait seulement sangloter et bé-gayer. « Oh ! monsieur, ne me faites pas du mal… C’est le cocher que j’ai pris à la gare, et qui m’a abandonnée près de cette porte, en me brutalisant… Oui, un train a déraillé, du côté de Nevers. Nous avons eu quatre heures de retard, je n’ai plus trouvé la personne qui devait m’attendre… Mon Dieu ! c’est la première fois que je viens à Paris, monsieur, je ne sais pas où je suis… » Un éclair éblouissant lui coupa la parole ; et

pour regarder Vénus passer sur le soleil. Nous sommes sur la Terra australis incognita. Les cartes du XVIIIe siècle le disent encore. Le Bounty est en rade. Le capitaine Bligh est venu chercher l’arbre à pain pour nourrir les esclaves des Antilles. Monsieur Christian est sur le pont. » (21 décembre 1997, M, 206) « Je survole l’Amazone avec des rêves confus. J’ai vu sur un brigantin de fortune Francisco Orellana. C’était en 1550. (…) J’ai cru voir les soldats malades sur le pont du navire à la

mode visuel ? Reconnaissant la voix du général Yardley, elle se précipita pour allumer son écran et faillit s’étaler sur le sol. Un peu vexée, elle s’assit devant la caméra, et s’aperçut alors qu’elle avait les cheveux en bataille. — Tout de suite, monsieur ! souffla-t-elle en repoussant les mèches rebelles qui lui tombaient sur les yeux. Pardon pour la coiffure… — Du calme, Randolph ! Je sais que vous n’êtes pas de service. Je me doute que vous n’êtes pas sur votre trente et un à cette heure de la

Jérôme GRONDEUX. Maître de conférences, Université de Sorbonne Paris IV : M. Etienne THEVENIN, Maître de conférences, Université de Nancy 2 : M. Luc FRAISSE, Professeur, Université de Strasbourg Remerciement J'exprime ma profonde gratitude à Monsieur le professeur Michel HAU, qui a dirigé mes travaux. La confiance qu'il m'a témoignée, le temps qu'il m'a consacré, et les conseils qu'il m'a donnés tout au long de mes travaux, m'ont largement aidé à mener à bien cette thèse. Je tiens à exprimer

cocher. Certes ces récits faisaient rire ma grand'tante, mais sans qu'elle distinguât bien si c'était à cause du rôle ridicule que s'y donnait toujours Swann ou de l'esprit qu'il mettait à les conter: "On peut dire que vous êtes un vrai type, monsieur Swann!" Comme elle était la seule personne un peu vulgaire de notre famille, elle avait soin de faire remarquer aux étrangers, quand on parlait de Swann, qu'il aurait pu, s'il avait voulu, habiter boulevard Haussmann ou avenue de l'Opéra, qu'il

ment, ce témoin. Bien. Mais pourquoi mentirait-il ? » — Monsieur le Président, si je passe des nuits blanches depuis mon arrestation, ce n’est pas par remords d’avoir assassiné Roland le Petit, puisque ce n’est pas moi. C’est justement ce que je cherche, le motif qui a poussé ce témoin à s’acharner sur moi sans limites et à apporter, chaque fois que l’accusation faiblissait, de nouveaux éléments pour la renforcer. J’en suis arrivé, Monsieur le Président, à cette conclusion que les policiers l’ont