Resume Par Promenades Reveries Du Promeneur Solitaire

intimes, l'aspiration à être libre et à trouver au contact de la nature un refuge en dehors des contraintes de la société. C'est à cette tendance qu'on a donné a posteriori, au XX° s., le nom de préromantisme ou de premier romantisme. Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) de Jean-Jacques Rousseau, par ailleurs l'un des philosophes des Lumières, sont une œuvre marquante de ce courant préromantique. L'auteur s'y livre à son « goût de la solitude et de la contemplation », en se promenant au sein de

quelqu'un. Ainsi, Ovide, dans ses Métamorphoses (Ier siècle après J.-C.), célèbre l'âge d'or. Dans la Bible, c'est le jardin d'Eden, c'est-à-dire le paradis terrestre, qui est glori�é. Au XVIIIe siècle, Jean-Jacques Rousseau dans ses Rêveries du promeneur solitaire (1761) célèbre le bonheur d'être oisif et contemplatif dans la Nature. À travers le récit de ses voyages, il invite le lecteur à s'émerveiller avec lui de la beauté du monde. Le XIXe siècle voit l'avènement de l'écriture lyrique et de

d'équilibre et de concorde. A - L'HOMME ET SON OEUVRE 1. SA VIE Jean Jacques Rousseau (1712-1778) a une origine sociale modeste. En 1727, son père qui est horloger le place comme apprenti chez un graveur. En 1728, en rentrant d'une promenade, il trouve les portes de la ville de Genève fermées. Il décide alors de s'enfuir et se réfugie en Savoie. Là, il se converti au catholicisme afin d'obtenir de l'aide. Il mène ainsi une vie errante et peu stable. Puis, il devient homme de

immérité suscite en lui la haine du mensonge et de l'injustice. Mis en apprentissage à douze ans, l'enfant passe « de la sublimité de l'héroïsme à la paresse d'un vaurien » et mène une existence vagabonde. En mars 1728, trouvant au retour d'une promenade les portes de Genève fermées, Rousseau part courir l'aventure. Un curé le recueille et l'envoie à Annecy chez Madame de Warens, jeune dame pieuse qui venait en aide aux futurs convertis. Rencontre inoubliable, mais très brève, avec celle auprès de

de Belley : il goûta Virgile et Horace, lut Chateaubriand et éprouva une grande ferveur religieuse. Au sortir du collège, marqué par la Révolution, ne voulant pas servir «l’usurpateur», il mena à Milly la vie d’un aristocrate oisif, consacrée à la rêverie, à la lecture, à la poésie chrétienne (1808-1811). Pour dissiper son ennui, il entreprit avec son ami Aymon de Virieu un voyage en Italie (1811-1812) où il noua une charmante idylle avec une jeune Napolitaine dont il allait faire l’héroïne de “Graziella”

épisode occupe une place centrale dans les Confessions, dont Rousseau souligne lui-même l’importance car ce souvenir est à l’origine même de l’écriture autobiographique. C’est une scène emblématique de l’ensemble de l’œuvre. Rêverie d'un promeneur solitaire 4 : Résumé : Rousseau explique et justifie sa devise sur la vérité. Pour lui, il existe deux catégories de mensonges; la première est celle des mensonges qui affectent les autres, leur réputation, qui font du tort (par exemple : le mensonge

temps plus tard, en 1856 Les Contemplations paraissent et représentent l’apothéose lyrique, marquée par l'exil à Guernesey et la mort de la fille adorée ; Il s’abandonne au lyrisme amoureux et sensuel. En exil politique, Hugo part à la découverte solitaire du moi et de l'univers et se fait prophète, voix de l'au-delà, qui tente de percer les secrets des desseins divins. Enfin, la Légende des siècles, son chef-d'œuvre, synthétise l'histoire du monde en une grande épopée parue en 1859 ; « L'homme montant

Une scène de première rencontre. La fête galante : de Watteau à Alain-Fournier. La rencontre d’Yvonne de Galais (I, XV, p. 72-75, de « Désœuvré, le promeneur... » à « Adieu »). Watteau, Pèlerinage à Cythère, 1717, et l’« aventure » (I, VIII à XVII, p. 43-88). ` la recherche du sentier perdu » «A (II, IX, p. 126-128, de « La merveilleuse promenade !... » à « je n’ai rien trouvé »). Séance 4 Relevés à commenter sur un personnage et un thème au choix. Confronter les personnages à leur incarnation

condamnés et Rousseau[->13] doit s'enfuir de France. Craignant les persécutions, il s'installe en Angleterre qu'il quitte quelques temps plus tard, craignant un complot. Il rédige durant ses dernières années 'Les confessions[->14]' et 'Les rêveries d'un promeneur solitaire'. La pensée de Rousseau[->15] pose le problème, que l'on retrouvera chez Gide[->16], de la sincérité et de son rapport à la vérité. Son oeuvre ouvre surtout la voie à une nouvelle forme de réflexion[->17], peut-être la toute première

travailler, créer des œuvres d’art, etc. Autrement dit, l’homme est le seul être vivant qui appartient à la culture, le seul qui organise son environnement et conçoit sa relation aux autres sans être (totalement) soumis à ses instincts ; pour résumer, l’homme échappe aux stricts déterminismes naturels bon point de départ. Cette première constatation, si elle est fondamentale dans la compréhension de ce qui fait la spécificité de la vie humaine, ne suffit pas ; en effet, une simple description