Rhapsode

homère?, question qui apparaît au 18ème siècle seulement. La guerre de Troie remonte au 12e avant J-C. On estime que l'épopée a été composée au 8ème s. 5s de transmission orale. Ces siècles sont des siècles ou les légendes sont rapportées par des Rhapsodes "couturier", il relie les histoires jusqu'à l'écriture. Au début du 20e s, deux poètes Milman Parry et Albert Lord vont dans les pays de l'est pour voir cmt se transmet le discours oral. L'abbé d'Aubignac a souligné les incohérences (chant 5

Pas de formes particulières Petite histoire de la poésie (vraiment petite…) L’antiquité : En Grèce L’aède chante les exploits des dieux et des héros en s’accompagnant de la lyre, il compose ses poèmes. Exemple : Homère. Poésie épique Le rhapsode, lui, récite mais ne compose pas Dans la Rome antique Le vates est un devin, inspiré des dieux ; dépositaire de leurs secrets, il sait interprêter le monde  vision mystique du rôle du poète. Exemple : Horace, Virgile Le poeta est simplement

par la fameuse loi classique des trois unités. A l’opposé du concept de drame ainsi rapidement esquissé, la catégorie de l’épique au théâtre ressortit du discontinu, du disjoint, du désir de dire le monde dans sa durée et son épaisseur, de l’art du rhapsode qui coud ensemble des morceaux divers. Le théâtre épique de Brecht naturellement, mais aussi la plupart des textes de théâtre contemporains ressortissent de cette catégorie de l’épique au théâtre. C’est pourquoi L’Illusion Comique qui coud ensemble

BIOGRAPHIE XENOPHANE Il quitta Colophon en 545 av. J.-C. pour mener la vie vagabonde d'un rhapsode à travers la Grèce et la Sicile. La tradition rapporte qu'il s'installa définitivement dans la colonie phénicienne d'Élée, en Italie du Sud, en 536 av. J.-C. Il y aurait fondé l'école d'Élée, dont les concepts philosophiques furent diffusés et systématisés par son disciple Parménide. Dans ses écrits, Xénophane se livre à une fine satire des croyances polythéistes des poètes grecs anciens et de ses

rôles convenus »(p41) C’est grâce aux « sociétés de discours » que ces derniers (les rituels) sont conservés et produits tout en circulant dans un espace fermé, ne se distribuant que selon des règles strictes. L’auteur nous donne l’exemple des rhapsodes qui avaient une connaissance très protégée mais conservée dans un groupe bien spécifique. Ceux qui y avaient étaient donc dans le secret. Même si aujourd'hui il n’existe plus de pareille société, Foucault nous témoigne bien du fait que cette forme

Elée et à Syracuse. On ne sait pas s'il y mourut, ou s'il retourna finalement à Colophon. Il parait avoir vécu fort vieux, si l'on en croit les quelques vers qui sont restés de lui. Il mena une vie errante, récitant des poèmes et il fut peut-être un rhapsode très estimé qui voyagea à travers le monde grec de l’Asie Mineure à l’Italie du Sud. Il récitait les poèmes d’Homère et d’Hésiode; c’est sans doute dans l’exercice de ces métiers qu’il prit conscience des difficultés contenues dans la conception

La tradition orale est encore extrêmement vivante notamment lors de l’Iliade. On connait l’existence des Rhapsodes qui auraient constitué une sorte de corporation d’origine familiale en Grèce, mais il y avait surtout les Homérides de Chios qui se vantaient d’être les descendants d’Homère. Autant dans l’Iliade que dans l’Odyssée, on trouve des traces d’aditions qui semblent venir des Rhapsodes et des Homérides. B – L’Iliade Si on examine attentivement l’Iliade, on se rend compte que ce texte

importantes : on les nomme le dithyrambe. Des vedettes parmi les coryphées s’affirment et font la renommée de leur village. Pour canaliser le culte de Dionysos et son effrayant chaos tournoyant, on à l’idée, au début du VIe siècle, de faire appel à des rhapsodes comme coryphées du Dithyrambe (ce sont des éloges et des récits improvisés pour glorifier et évoquer le dieu Dionysos pendant les orgies dionysiaques). En institutionnalisant les Dionysies, le chaos tournoyant devient un outil au service de la cité

pertinente. Dans l'Iliade et l'Odyssée, l'aède, c'est-à-dire le poète épique qui déclamait ses propres oeuvres (les termes poème et poète étant ici des anachronismes), reçoit sa parole de la Muse, comme encore dans le dialogue de Platon, Ion, où le rhapsode, c'est-à-dire le chanteur itinérant qui récite et commente des extraits des poèmes épiques, est décrit comme possédé par l'enthousiasme. L'enthousiaste, c'est celui qui est en-theos, qui a un dieu en soi, par qui un dieu parle ; c'est un inspiré

MALRAUX, il est celui qui inspire les autres artistes, mais oriente cette inspiration d’une nouvelle manière. (la technique du clair-obscur de CARAVAGE.) B/La question de l’inspiration PLATON dans le Ion: dialogue entre Socrate et Ion (qui est rhapsode). PLATON va montrer que Ion est transporté par son inspiration. Pour PLATON, être inspiré, c’est être un intermédiaire entre les Hommes et les dieux. L’artiste qu’il soit créateur ou interprète est possédé par les dieux par un état émotionnel très