Rhodopsine

imbriquées dans la membrane des lamelles, se trouvent les molécules interagissant avec la lumière: la rhodopsine, aussi appelée pourpre rétinien (à cause de sa couleur qui tend vers le rose), dans le cas des bâtonnets, et les iodopsines dans le cas des cônes. Ces pigments visuels sont similaires, nous verrons ici comment, mais les recherches ont été plus approfondies dans le domaine de la rhodopsine, tout simplement à cause de la différence de nombre entre les bâtonnets et les cônes. Nous étudierons

 en  vitamine  A  qui  est  la  carence  vitaminique  la  plus  fréquente  sur  la   planète,  notamment  dans  certaines  populations  asiatiques.  Ce  rôle  passe  par   la  synthèse  de  la  rhodopsine  qui,  dans  l’obscurité,  se  transforme  en  opsine  et   permet  d’envoyer  un  influx  nerveux.  La  synthèse  d’ARN  est  aussi  une   fonction  du  rétinol,  ce  qui  fait  qu’il  est

l’intermédiaire du nerf optique. 1) Les bâtonnets : Ils sont responsables de la vision de l’intensité lumineuse ainsi que de la vision nocturne ; en plus de percevoir le mouvement (vision scotopique). Ils sont formés d’une pigmentation appelée rhodopsine et sont situés autour de la rétine. 2) Les cônes : Ils permettent de différencier les couleurs (vision photopique). Ils sont situés dans une zone appelée « fovéa ». De plus, il existe trois types de cônes : * Pour le rouge (570 nm) : erythrolabes

[pic] II) De la rétine au cortex cerebral : les voies visuelles A) Le message nerveux prend naissance dans la rétine Les différentes longueurs d’ondes de la lumière font naître au niveau des pigments des photorécepteurs (iodopsine et rhodopsine), un message nerveux qui est transmis et deux autres couches de neurones puis se déplace dans le nerf optique. Le nerf optique est constitué des prolongements des neurones bipolaires de la rétine. B) Le trajet du message jusqu’au cortex visuel

couleurs). La rétine est un tissu composé de différents types de cellules, dont des cellules photoréceptrices : les cônes et les bâtonnets. Chacune de ces cellules contient des millions de pigments photosensibles, les opsines pour les cônes, la rhodopsine pour les bâtonnets. Les cônes sont sensibles aux formes et aux couleurs, les bâtonnets sont sensibles aux contrastes et aux mouvements. Lorsqu'ils sont frappés par un rayon lumineux, ces pigments produisent un signal électrique ; ce message est

produits de l’évolution TP2 III.1 le déterminisme génétique de la vision des couleurs Chez l’Homme la vision des couleurs est trichromatique car la perception des nuances colorées repose sur des informations issues des 3 types de cônes. La rhodopsine (pigment des bâtonnets) et les opsines (pigments des cônes) sont des protéines et sont donc codées par des gènes. On connait d’ailleurs des mutations qui rendent l’un de ces gènes défectueux. Dans un tel cas, la perception des couleurs n’est pas

les bâtonnets. Chacune de ces cellules contient des millions de pigments photosensibles : cônes : les opsines, sensibles aux formes et aux couleurs, les cônes sont peu sensibles à la lumière,  inefficaces en vision nocturne, les bâtonnets : la rhodopsine, sensibles aux contrastes et aux mouvements, capables de distinguer les couleurs, sensibles à la lumière que les cônes Lorsqu'ils sont frappés par un rayon lumineux, ces pigments produisent un signal électrique ; ce message est alors transmis au

fonctionnent que lorsque l'éclairage est faible : une lumière trop forte les sature. Majoritairement situés dans la zone périphérique de la rétine Responsables de la vision périphérique (objet éloigné de l’axe optique). Pigment = rhodopsine - Cônes = Beaucoup moins sensibles à la lumière → ne fonctionnent que lorsque la luminosité est très importante, alors seuls les cônes sont activés (bâtonnets étant saturés par la lumière). Situés dans la fovea → assurent une vision centrale

disques superposés) qui ont diverses sensibilité à l’énergie lumineuse : la quantité d’énergie libérée diffère selon la longueur d’onde de la lumière. Plusieurs types de photorécepteurs : *les bâtonnets : constitués d’un seul photopigment, la rhodopsine, sensible à de faibles quantités de lumière. Ils sont répartis sur le pourtour de la rétine. Ils sont responsables de la vision non colorée dans l’obscurité. *les cônes : 3 sortes de cônes qui se différencient par leurs photopigments sensibles

couleurs que les autres. * Les bâtonnets de forme allongée sont plus sensibles à la luminosité (environ 1000 fois plus) mais ne distinguent pas les couleurs. C'est sur eux que repose le mécanisme de la vision nocturne. Ils sont colorés en rose par la rhodopsine, un pigment appelé également "pourpre rétinien" qui les rend sensibles à la lumière. Le pourpre rétinien se décompose sous l'effet de la lumière de sorte que les bâtonnets perdent leur sensibilité à la lumière. Il se reforme dans les bâtonnets dans