Rime

La poésie classique 1) Le vers : - Le vers ou le mètre comporte un certain nombre de syllabes, définies d'après l'oreille. - Le e muet ou caduc ne compte pas à la rime, s'efface lorsque le mot qui suit commence par une voyelle. La diérèse (séparation syllabique de deux voyelles comme « préci-eux ») et la synérèse (réunion syllabique de deux voyelles comme « l'ouvrier ») sont employé par les auteurs dans un souci d'expressivité. - L'alexandrin (12 syllabes), Ronsard qui en a fait le ''vers héroïque''

regroupement en strophes, jeu des rythmes et des sonorités, types formels de poèmes > Les rimes : AAAA dans les rimes continues AABB dans les rimes suivies ABAB pour les rimes croisées ABBA dans les rimes embrassées Un rime peut-être annexée, avec la dernière syllabe de la rime reprise au vers suivant mais aussi abatelée, avec la dernière syllabe du vers rimant à la césure du vers suivant... > Noms basés sur le nombre de strophes : Monostique (1 vers) Quatrain (4 vers) Quintil (5 vers) Sizain

lorsqu’une phrase se prolonge d’un vers sur l’autre; la sonorité et les rimes: le fait de combiner les sons entre eux créer une harmonie musicale qui renforce le sens des mot. Une rime est la répétition d’un son identique à la fin de deux vers, les rimes riches, suffisantes, pauvres. Si le mot s’achève par un « e muet » la rime est féminine, sinon elle est masculine. On peut disposer les rimes de plusieurs façons AABB: rimes plates, ABAB: rimes croisées, ABBA: rimes embrassées; la reprise de sons dans

une sonorité triste. *la sensibilité du poète ou le paysage intérieur -elle est double : physique et affective -la répartition des mots « blessent », « cœur », « monotone » s'appliquent à la fois au domaine affectif et physique -la rime « automne », « monotone » qui apparaît chez Baudelaire souligne la caractéristique de cette strophe : douceur douloureuse. -cette lenteur, cette harmonie est du aux allitérations et à l'absence de ponctuation. 3) Les répétitions

FORMES POÉTIQUES Blason : M.A., XVIe siècle : pièce de petits vers à rimé plate (aabb) contenant l'éloge ou la critique d'une personne qu'on voulait « blasonner», c.à d. célébrer et, plus souvent, blâmer. Églogue : (étym. « pièce choisie ») poème pastoral consistant en un dialogue entre deux bergers. Ce genre antique fut repris en France au XVIe siècle. Élégie : (en grec : « dire hélas ») poème lyrique, caractérisé par l'alternance des hexamètres et des pentamètres, qui finit par se spécialiser

norités RIME : reprise du même son (homophonie) à la fin de deux vers. Une rime peut être PAUVRE (un seul son semblable [vertu/nu]), SUFFISANTE (deux sons semblables [raté/félicité] ou RICHE (au moins trois sons semblables [réussite/plébicite ; félicité/cité]) Rimes PLATES, ou SUIVIES : formule aabb Rimes CROISÉES : formule abab Rimes EMBRASSÉES : formule abba Rime FÉMININE : terminée par un e muet Ex : délivre/suivre ; acquitte/vite ; édifiée/contrariée. (Molière, Tartuffe, I, 1) Rime MASCULINE :

le soir du jour de l'an (8 syllabes) Cet exemple confirme que les vers ne sont pas totalement isométriques, mais en écoutant la chanson, le chanteur donne l’impression qu’ils le sont. La rime La rime est quelques fois présente dans le texte de « La chicane ». L’auteur a utilisé tous les types de rime (Suivies, alternées et embrassées) dans certains de ses quatrains. Par exemple, pour les rimes embrassées : J'ai pas osé appeler mon père C'était le soir du jour de l'an J'avoue que j'y

l’invention : Poésie, genre. Poème, objet. Viennent du grec « poien » = faire, fabriquer. Mimesis : imitations. Il fallait jusqu’au 17ème, imiter tout en innovant. 4) Le système traditionnel et sa remise en question * Rime : 12ème, assonances. 13ème, 14ème, Moyen Age instaure la rime. 15ème, rimes féminines et masculines (couple), et rimes croisées, embrassées, plates, suivies. * Vers : Antiquité, vers fixes. Moyen Age, vers simples. Jusqu’au 17ème, concordance vers/phrase et phrase/strophe. Eviter

de douze tercets hétérométriques : les deux premiers vers sont des octosyllabes, le troisième est un tétrasyllabe (vers de quatre syllabes). Les deux vers longs riment ensemble, le vers court rime avec le vers court du tercet suivant, ce qui revient à dire que la forme de base du poème sur le plan de la rime est le sizain. Mais un sizain typographiquement scindé en deux tercets séparés : aab / ccb. On peut dire que la structure choisie est déjà génératrice d'une certaine tension : elle met en attente

Nous avons une rime équivoquée avec un jeu de mot « que j'oÿ compter a un conte » : à l'époque où MACHAUT écrit, les sens de compter et raconter ne sont pas encore séparés. Ce jeu de mot est renforcé par une allitération en [k] et une rime suffisante. Au vers 8355, MACHAUT annonce son récit : « en l'esbatement des faucons » c'est-à-dire le divertissement de la fauconnerie, noble divertissement du XIVème siècle. On remarque que le mot « faucons » en fin de vers ne trouve pas sa rime, peut-être que