Rire Pour Dénoncer

argumentatif a été publié dans le journal Le Monde le 29 mai 2010. et écrit par Jean-Marc MOURA. L'auteur y démontre l'importance et le but du rire sous ses différentes formes. Le document 2 est un texte polémique descriptif paru le 27 mars 2010 dans le journal Libération et qui fut écrit par Bruno Icher et Gilles RENAULT. Le texte traite du contrôle effectué sur le rire et des sujets qu'il aborde au niveau médiatique en France. Le document 3 est un extrait polémique argumentatif écrit par P.Desproges et

Sujet : Les aspects comiques d’une pièce de théâtre ne servent-ils qu’à faire rire ? Vous vous appuierez pour répondre à cette question sur les textes du corpus ainsi que sur des pièces que vous aurez lues ou dont vous aurez vu une représentation. La comédie est étroitement associée au rire comique, c’est-à-dire au plaisir et au divertissement que le spectateur recherche en se rendant au théâtre. Molière lui-même fait du rire un élément essentiel de la comédie. Au XVIIe siècle, cette fonction divertissante

qui suscite le rire du public. Cela met en lumière les malentendus fréquents dans la vie quotidienne et créent une atmosphère comique qui divertit le public. Il y a aussi des jeux de mots utilisés par Molière pour créer des effets comiques dans la pièce. Certaines répliques ironiques permettent de jouer sur les mots et de surprendre le public. Par exemple, dans la réplique d'Argan : "Le premier médecin du monde était le premier malade" (Acte III, scène 10), elle déclenche le rire du public en mettant

l’histoire, Tartuffe, fait rire car son caractère, de prime abord pieux, révèle en fin de compte un personnage plutôt stupide et persuadé de son pouvoir, alors qu’en vérité il ne paraît crédible que pour les gens naïf, comme Orgon et sa mère. Cependant le fait que Tartuffe utilise la religion pour arriver à ses fins, montre que ses mœurs n’étaient pas celles d’un bon chrétien de l’époque et même si la religion est un sujet sensible au 17ème siècle, les gens arrivent à rire de bon cœur des hérétiques

leur dévoiler leur noirceur, la leur et celle de l’humanité, avec pour but corollaire de mettre en garde le public, de le rendre meilleur par le spectacle des perversités dont il doit se garder ? Certes, le théâtre comporte de nombreux atouts pour dénoncer vices et turpitudes humains. Mais cette alternative at-elle un sens ? S’il est vrai que la visée morale peut tuer le plaisir du spectacle, que l’idée peut tuer l’art, n’y a-t-il pas un équilibre possible qui permettrait au théâtre, comme le voulait

plaisant et humoristique. Si dans un premier temps, il nous faut reconnaître que l’on peut ou que l’on doit pouvoir en effet rire de tout, il nous faut toutefois dresser quelques limites face à notre thèse initiale. Comme le dit le célèbre dicton « mieux vaut en rire qu’en pleurer », nous pouvons sans crainte affirmer qu’il est fondamental de rire de sujets graves ou de dénoncer certains actes sur le ton humoristique, pour autant que la notion de respect soit maintenu et que les personnes ciblées

son sujet. Un auteur de comédie a t-il pour seul but de divertir son public? Nous étudierons dans un premier temps les autres fonctions du théâtre comique puis nous expliquerons dans un second temps la fonction primaire de l'auteur qui est de faire rire le public. Premièrement,étudions les différentes fonctions du théâtre comique. L'une des fonctions essentielles est de corriger les moeurs par le ridicule. L'auteur cherche ainsi à rendre ridicule en exagérant les traits d'une catégorie de personnes

roman propose une certaine continuité au fil des épisodes, évoluant entre un éclat de rire burlesque issu du folklore populaire et la profondeur d’un idéal philosophique… Problématique et plan : l’œuvre de Rabelais et plus précisément Gargantua, est- elle œuvre comique ou sérieuse ? Dans un premier temps, Gargantua est un récit profondément comique qui ne laisse pas de place à la mélancolie et qui suscite le rire par divers procédés. Pourtant, le comique est au service d’une réflexion critique, profondément

la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous mettant en garde contre les Tartuffe, les Dom Juan, les profiteurs ou les médecins peu scrupuleux. Racine dépeint les ravages de la passion amoureuse et du pouvoir ; il veut inspirer

De Plaute, dramaturge du IIIe siècle avant JC, jusqu’à aujourd’hui en passant par Molière, auteur reconnu du XVIIe siècle, la comédie a un succès remarquable avec ses mises en scène de situations quotidiennes et grotesques permettant de faire rire ses spectateurs. De tout temps, les gens apprécient les pièces de théâtre de ce registre. La comédie a-t-elle pour unique rôle de divertir ou permet-elle également de critiquer des aspects de la société ou des hommes en les interprétant de façon comique