Robert Desnos Ce Coeur Qui Haïssait La Guerre

le poète combat la guerre… Problématiques : Comment les poètes s’engagent-ils et décrivent-ils dans leurs textes le monde qui les entoure ? Comment l’écriture poétique transcrit-elle l’atrocité de la guerre ? Groupement de textes : (photocopies) Victor HUGO, « L’Expiation », Les Châtiments » 1853 Texte 1 : Arthur RIMBAUD, « Le Mal » Poésies, 1870 (Lecture analytique) Guillaume APOLLINAIRE, « La colombe poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1914 Louis ARAGON « La guerre et ce qui s’ensuivit »

maison n°5. Ce corpus de documents est constitué de quatre extraits de poèmes français, tous rédigés au XX ème siècle, sous l'occupation Allemande. Nous allons tenter de répondre à la question : De quelles manières ces poèmes dénoncent-ils la guerre et l'occupation ? Pour cela, nous analyserons deux procédés poétiques communs à l'ensemble de ces textes. Sous l'occupation Allemande, plusieurs poètes s'engagent dans la Résistance et écrivent ce qu'on appelle de la "poésie engagée".

Positions, « il y en a qui prient, il y en a qui fuient », 1943 ; 2. Louis Aragon, Le Musée Grévin, « j’écris dans un pays dévasté par la peste, VII, vers 1 à 56, 1943 3. Joseph Kessel, « Le chant des partisans » ; 4. Robert Desnos, « ce cœur qui Haïssait la Guerre » ; 5. Paul Éluard, Poésie et Vérité, « liberté », 1942 ; T.1 : « Il y en a qui prient, il y en a qui fuient » Il y en a qui prient, il y en a qui fuient, Il y en a qui maudissent et d’autres réfléchissent, Courbés

notion concrète, physique. A la fin, il dit que malgré la mort, la guerre, toute vie peut renaître. C'est un message d'espoir, ce poème se termine sur une note d'espoir pour remonter le moral des gens sous l'occupation allemande. Paul Éluard réveille ici les consciences quand il écrit « Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères ». En réponse à ces vers, Robert Desnos écrivit Ce cœur qui haïssait la guerre en 1943. Dans ce poème, il appelle ses contemporains à la résistance

Ce corpus de documents nous propose quatre poèmes engagés venant d’auteurs différents. Le premier issu du recueil Les Châtiments est un extrait de « Joyeuse vie » écrit par Victor Hugo en 1853. Par la suite, est présent un poème de Robert Desnos extrait du recueil collectif L’Honneur des Poètes publié en 1843 par les Éditions de Minuit. Tiré de Paroles, « La grasse matinée » de Jacques Prévert fait également partit de ce groupement. Pour finir, le calligramme de Guillaume Apollinaire « La colombe

dans Paroles de Jacques Prévert • « Le Déserteur » de Boris Vian • « Gabriel Péri », dans Au Rendez-vous allemand de Paul Éluard • « Les fusillés de Châteaubriant », dans Pleine poitrine de René-Guy Cadou • « Ce cœur qui haïssait la guerre … », dans Destinée arbitraire de Robert Desnos • « Strophes pour se souvenir », dans Le Roman inachevé de Louis Aragon • « La concubine de l’hémoglobine » de M.C. Solaar - DE TEXTES : • Extrait de la préface de Paroles de révolte de Michel Piquemal • Article

nombreux sont ceux qui, à travers leurs poèmes, ont manifesté leur engagement politique et social. Du XIème siècle avec les guerres de religion en passant par la Guerre d’Algérie, l’appel à la révolte dans la poésie est présent dans n’importe quelle époque. Par conséquent, on peut désigner, par exemple, l’appel à la révolte dans deux périodes distinctes : les années 1850 et la 2nd guerre mondiale, ces périodes qui ont marqué les mémoires par les évènements vécus grâce, notamment, à la poésie. Ce sont,

fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras

au voyage », Les Fleurs du Mal, chapitre « Spleen et Idéal », 1857. - Charles Baudelaire, « Paysage », Les Fleurs du Mal, chapitre « Tableaux parisiens », 1857. - Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913. - Robert Desnos, « Ce cœur qui haïssait la guerre… », L’Honneur des poètes, recueil collectif clandestin, 1943. I. Questions préalables (6 points) 1. Quelles sont les fonctions de la poésie représentées dans ce corpus ? (4 points) 2. Que signifie le vers de Baudelaire :

une idée, elle peut éveiller la conscience des hommes. Certains poètes engagés tels que Desnos dans Destinée arbitraire, font part de leur convictions d’après la seconde guerre mondiale par exemple : « Ce cœur qui haïssait la guerre ; voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! ». Robert Desnos fut arrêté et déporté pour avoir publié un tel poème. Beaucoup de poètes dénoncent les atrocités de la guerre, où les inégalités au sein d’un pays. Comme dans les Effarés de Rimbaud ou Souvenir de la