Roman De Déformation

Jean-Louis Barrault adopteront pour la scène divers romans ou nouvelles, tout comme Erwin Piscator ou plus récemment Krystian Lupa. La pièce « Hamlet » a, à elle seule, entraîné nombre de réécritures, parmi lesquelles on peut citer, à la fin du vingtième siècle, celles de Heiner Müller, Peter Brook, Carmelo Bene ou Robert Wilson. Pourtant ces deux pratiques entraînent toujours des objections, des réticences très sérieuses, des accusations de déformation, de simplification, de réduction, de détournement

1/6 D'un château l'autre, Céline Étude de la séquence 29 : de « Moi qui croyais ! » à « je vous raconterai » [p 152 à 171 (La Pléïade)] Le roman relate l'exil, de gré ou de force, des politiques du régime de Vichy, à Sigmaringen (ville du sud de l'Allemagne) à la fin de la seconde guerre mondiale : « les Allemands avaient de gré ou de force réuni en septembre 1944 la plupart des hommes politiques qui avaient joué un rôle officiel dans les derniers mois du gouvernement de Vichy. 1 » Le passage

quand il était G.I. C’est surtout à partir de cette imbrication psychologique que Scorsese, inspiré par le roman originaire de Dennis Lehane, commence de tisser sa toile entremêlant avec savoir-faire folie, vérité et rédemption. Car à n’en pas douter, Shutter island, plus qu’une énième oeuvre sur la théorie du complot, est un film sur le secret, le temps de latence. Entre rétention et déformation continue, Teddy Daniels n’est en effet pas aussi clair que l’on pourrait croire et il aura bien besoin,

critique" 1695 – 1697, P. Bayle) le contrast Anciens/Modernes 1690 – 1715 → VUE D'ENSEMBLE avant la fin du 17e siècle, l'écriture de la fiction en prose ne faisait pas partie des grands genres (pour femmes et divertissement → dangereux de lire des romans) elle n'avait pas de grands modèles antiques et n'était pas codifiée (pas de règles); il n'y a pas de continuité romanesque dans la tradition au début du 18e siècle, on continue de soupçonner la mauvaise qualité du genre romanesque; raisons esthétiques

ressent cruellement le besoin d'attirer l'attention sur lui. Il récite des passages de son « roman » à Clov qui pourrait être son fils (non dit explicitement). Il faut également noter que la première phrase de son texte, « À moi de jouer » fait directement référence au théâtre. Hamm peut également être interprété comme une abréviation de hammer (marteau en anglais). On pourrait alors voir Clov comme une déformation du mot clou (le u et le v ont la même origine), Nell comme une approximation de nail (clou

« Elise » ligne 8, et le nom de lieux : « la route vers Ceyroux », « sur Ceyroux » ligne 11. Pierre Michon semble alors inscrire son roman dans la réalité et nous prouve par ces informations qu’il s’agit bien d’une autobiographie. De plus, la distinction entre le roman fictif et le roman personnel, où le narrateur, ou personnage principal, ne se confond pas avec l’auteur, le roman personnel suppose alors un pacte romanesque caractérisant les récits de fiction. Cependant, le Pacte autobiographique donne

présentation. Elle peut induire une subjectivité difficilement repérable (Dans Les Provinciales de Pascal, le discours cité est présenté comme celui d’une personne naïve qui feint de restituer les paroles des Jésuites, mais qui les gauchit.) Dans un roman, le discours cité n’est qu’une facette de la narration ; c’est un jeu de la convention romanesque. Il faut donc se demander pourquoi le romancier a fait le choix du discours direct, et à plus forte raison du discours indirect. 2) Le discours indirect

Version 2 (version 1 détaillé plus bas) Plan corrigé I celui qui l'avais fait... (=un roman apparemment traditionnel) -Début in media res -Paris =lieu, décors réalistes, gare d'austerlitz -bruits,odeurs -parfum existant dans la réalité -données réel (11%) -façon de parler qui renvoi à une époque (années 50) -personnages avec des caractéristiques et réactions normales -Gaby = parisien, délicas, réfléchie, avec un parler populaire, costaud mais pacifique -narrateur omniscient au

est pathétique [Introduction] Le roman, dernier né des genres littéraires, est très vite apparu comme un genre mimétique, capable d'imiter le réel. On dit souvent que le roman est le reflet de la société. On veut dire par là qu'il est semblable à la société, sans être cette société pour autant : tout reflet est une illusion, une apparence, qui peut même être déformante dans certains cas. Cette illusion déformante est-elle le signe de l'insuffisance du roman, qui cherche à peindre le réel sans

Le roman est un genre littéraire, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue. Mais la notion de fiction peut être remis en cause car l’auteur ressent un besoin de se rattacher à la réalité. Nous pouvons donc nous demander en quoi le réel peut-il être une vrai source d’inspiration pour l’auteur, dans son processus de création du personnage. Ou si le réel ne retire pas la puissance du style de l’auteur, en rendant la création de personnage de roman à la porter