Roman Perfection

général qui est propre à cette période : le théocentrisme. Les principes généraux de ce modèle sont les suivants : Le Dieu créateur est à l'origine de toutes choses (la création); Toute créature est une manifestation plus ou moins proche de la perfection divine et chaque être occupe dans la création une place immuable; L'homme est au sommet de la hiérarchie des créatures et toutes les choses ont été créées pour lui, mais pour qu'il rende grâce à Dieu; Dieu est le centre commun de toutes les créatures

monde parfait ce qui reflète l'inverse de la société réelle de l'époque. Néanmoins la forme originel est dédié a ce concept est le genre poétique comme l'ont illustrer Ronsard et Du Bellay deux poètes de la pléiade. Cette volonté d'atteindre la perfection va s'étendre sur le siècle suivant: le classississme, qui prône un idéal esthétique, un langage épurée et également l'idée de l'honnête homme.

augmenté, poussé à sa limite, est certes un être souverain, mais celui-ci ressemble à un mort-vivant. L’imaginaire des films de science-fiction, tels que Blade Runner, le montre toujours, dans mille ou deux mille ans, comme un être solitaire. La perfection nous exposerait à cette solitude. Pierre-Henri Gouyon a évoqué l’un des scénarios matriciels de la science-fiction, dans lequel le robot se retourne contre l'homme. Ayant été mis en servage par l'homme, il se révolte. Mais nous pourrions aussi penser

texte reste néanmoins en suspens ; qu'entend Kahn par « ce que l'homme fait est la manifestation même de Dieu » ? Serait-ce que l'Homme qui par définition est perfectible soit capable de créer des choses ou plutôt des lieux offrant une sensation de perfection et de plénitude qui nous ôte les mots de la bouche ? Meghane BUDIN 12049 ENSAPLV L1 2011-2012 Groupe de Projet 3 E.ROPARS & F.MARTINET 

humaine ? Rousseau parvient donc à déduire que cette question posée n’a pas de réponse exacte. Il explique donc la notion de perfectibilité, cette faculté que l’homme souhaite acquérir tout au long de sa vie. Il se demande si cette chasse à la perfection est positive ou, tout au contraire, négative pour le bien être de l’homme. Rousseau décrit l’homme à l’état naturel : bien que différent de l'animal, c’est un être fort, agile. Son corps est sa seule arme (Rousseau dit que l’homme de la civilisation

désir de divinité qui s’investit dans le langage », selon les mots du critique et poète Maulpoix. La puissance d’expression qui habite bien des poètes serait donc motivée par le désir de s’élever au-dessus de sa condition d’homme pour atteindre une perfection divine ; mais c’est son langage qu’il travaille à hisser vers le divin, langage auquel il s’identifie et à travers lequel il se grandit lui-même. Avec quelque nuance toutefois, le poète Valéry, dans « Villon et Verlaine », donne une définition similaire

catégories selon une logique temporel : on a la littérature de consentement et la littérature de dissidence. Leur différence réside dans l’utilisation du romanesque. Dans la première le roman dépeint un monde imaginaire, la seconde développe l’idée de créer un monde à l’image de la perfection divine. Le roman peut-être considéré comme vil car il est mensonger, mais il peut aussi être considérer comme un échappatoire notre monde Pourquoi ? L’explication vient du fait que l’homme cherche à se

les qualités possibles et imaginables. Mais le terme de perfection est un point de vue personnel qui dépend d’abord de notre conception du monde. On peut ainsi penser que le personnage parfait est tout droit tiré de notre imagination et de nos fantasme oniriques. Camus exprimait cette idée, quand il disait « Le monde romanesque n’est pas la correction de ce monde-ci suivant le désir profond de l’homme » Alors en quoi, en quoi la perfection littéraire nous satisfait t-elle ? Et pourquoi attendons

l'écrivain comme quelqu'un qui cherche avant tout à combler un sentiment de manque : "Un écrivain est sans doute quelqu'un d'imparfait, qui n'est pas terminé, et qui écrit, justement, en vue de cette terminaison, qui recherche inlassablement cette perfection". En vous appuyant sur votre culture générale et sur vos lectures, vous vous interrogerez sur la justesse de ce point de vue. De nos jours, dans le monde dans lequel nous vivons nous sommes concernés par les œuvres de nombreux écrivains

comte de La Fayette en 1655, et elle lui donnera deux fils. Elle publie La princesse de Montpensier (roman historique) en 1662 avec l’aide de l'élite intellectuelle de son époque : Jean Ménage, mais sa gloire est associée au roman La Princesse de Clèves, considéré comme une chef d’œuvre de la littérature classique. Mouvement : classicisme, la préciosité. II – Présentation de l’œuvre. Genre : Roman (éponyme =le personnage principal donne son nom à l’ouvrage) moderne qui rompt avec la tradition romanesque