Roman Vraisemblable

 LA PRINCESSE DE CLÈVES Roman de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de, dite Mme de La Fayette (1634-1693), publié anonymement à Paris chez Claude Barbin en 1678. Composé en collaboration avec Segrais et La Rochefoucauld, le roman donna lieu à une enquête publique dans le Mercure galant (on appelait les lecteurs à se prononcer: la princesse a-t-elle raison d’avouer?), puis à une véritable querelle littéraire entre Anciens et Modernes à travers la critique de Valincour et la réponse

va bientôt connaître le dénuement. Zola restera profondément marqué par ces difficultés financières : dans ses œuvres, il ne cesse d’insister sur l’importance et, plus encore, la nécessité vitale de l’argent. Il n’y a qu’à relire les titres de ses romans pour voir apparaître la prégnance de ce leitmotiv obsédant : La Fortune des Rougon et L’Argent sont des titres éloquents. Au collège d’Aix-en-Provence La mère de Zola peine à trouver de l’argent et la famille connaît d’énormes difficultés financières

Joyce, Woolf, Faulkner, Proust, Larbaud, Camus, Sartre, Beckett, Sarraute, Robbe-Grillet). La problématique de ces deux séances est la suivante : il s’agira de voir en quoi la notion de personnage a connu une mutation dans la période qui a succédé au roman naturaliste, et comment cette mutation peut être saisie sous l’angle de la « dissolution ». Je prends le pari que l’étude de ce processus, qui a constitué un paradigme dominant dans la littérature du 20ème siècle, devrait permettre de réfléchir, au-delà

pour atteindre la vérité en soi, et se débarrasser de tous ces préjugés, et ainsi transformer l’obstacle en outil. Dans cette première partie, nous allons nous intéresser à la fiction dans la littérature, pour montrer que dans l’objet du roman qui apparaît être l’objet le plus explicitement doté de fiction, il est possible de trouver un rapport avec le réel, voire de connaître le réel dans une dimension autre que celle que nous le permet la réalité sensible. Nous allons donc nous intéresser

Présentation de l'auteur Cette partie a été rédigée à l'aide des documents suivants : – Korichi M., « Le texte en perspective », In Camus A., La Peste, éd. FolioPlus Classiques (2008), pp. 377-387, ISBN 978-2-07-034957-9 : dossiers de lecture du roman dans l'édition FolioPlus Classiques – Biographie d'Albert Camus, In Le salon littéraire (2014) – Biographie d'Albert Camus, In A la lettre (1999) Albert Camus (1913-1960) est un écrivain, journaliste, essayiste et romancier, philosophe de

parallèlement à une vaste production romanesque. Ce mouvement ne concerne pas seulement le roman ou la nouvelle, mais aussi le théâtre et d’autres arts comme la peinture ou la photographie, inventée à la fin des années 1830. Les genres privilégiés où s’épanouit le réalisme sont le roman et la nouvelle. Ces genres évoluent tout au long du XIXe siècle.Honoré de Balzac est souvent considéré comme l’inventeur du roman réaliste. Il lui a donné, le premier, ses lettres de noblesse dans les récits où il met

classicisme…………………………………………….. 33 1.4. Le roman……………………………………………………………………….. 34 1.4.1. L’étymologie du mot roman……………………………………………… 34 1.4.2. Les définitions du roman…………………………………………………. 35 1.4.3. Le roman baroque………………………………………………………… 37 1.4.4. Le roman classique……………………………………………………….. 38 1.5. La nouvelle……………………………………………………………………… 41 1.5.1. L’étymologie du mot nouvelle……………………………………………. 41 1.5.2. Les définitions de la nouvelle…………………………………………….. 42 1.5.3. Nouvelle contre Roman ……..…………………………………………….44

Imprimerie A. Barbier, 2 vol. in-8° [398 et 488 p.]. Le Rouge et le Noir. Chronique du XIXe siècle par M. de Stendhal, Paris, A. Levavasseur et U. Canel, mars 1831, 6 vol. in-16. [Deuxième édition, non revue par Stendhal]. Le Rouge et le Noir, dans Romans et nouvelles, t. I, éd. établie et annotée par Henri Martineau, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1947. Le Rouge et le Noir, éd. Pierre-Georges Castex, Paris, Classiques Garnier, 1973. Rééd. 2012. Le Rouge et le Noir, éd. Michel

s’apparente pas dans l’esprit de Balzac à une posture passive et réceptive face à un réel débordant qui s’introduirait pêle-mêle dans l’espace du roman. Pour le créateur de la Comédie humaine, être secrétaire c’est avant tout maîtriser l’art de la composition et de l’agencement ; c’est se servir finement des techniques et procédés offerts par le roman pour arriver, je cite Balzac encore, pour « arriver à écrire l’histoire oubliée par tant d'historiens, celle des mœurs »1. De ce fait je me propose

le romancier doit choisir dans la réalité les éléments qui feront vrais. Maupassant précise : « ils devront souvent corriger les évènements au profit de la vraisemblance et au détriment de la vérité », car « le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable » selon Nicolas Boileau. Cette vérité recherchée par l’artiste réaliste ne repose pas sur la seule description mais sur la sélection des situations, des éléments qui font sens. Il sélectionne ainsi la philosophie des faits qui comptent, parce qu’ils