Romancier Historien

seulement, et pour qu’elle puisse voir juste, il lui faut des documents certains. » A partir de ce postulat positiviste, c’est par l’archive que la plupart des historiens vont des lors étudié l’objet politique et se pose alors un véritable problème de regard et de partis pris de l’Histoire. En effet, les archives étudiées par les historiens au début du XXème siècle sont éminemment celles évoquant les grands événements et les grands personnages de l’Histoire qui revêtent un caractère superficiel et

retenir pour évaluer ce passage ? Les conditions intellectuelles d’une telle approche sont difficiles car les perspectives des protohistoriens et des historiens classiques sont différentes : pour les premiers, la fin de l’âge du Fer constitue le terme d’une évolution longue, que l’on observe essentiellement à travers la culture matérielle. Les historiens classiques partent en revanche de prémisses différentes. Ils se fondent presque toujours sur l’existence implicite d’un “modèle” latin, dont on

ci-contre tiré du billet de 100 francs Belge) est un homme d’origine de la région liégeoise né en 1505 et décédé en 1566. Il apprit l’art dans plus petite jeunesse auprès de l’artiste Jean de Meuse, artiste dont les œuvres sont peu connues, mais les historiens et biographe de l’époque s’accorde à louer sa grande culture sur l’art antique et transalpin. De son maître, il reçut cette culture et le romanisme qui s’en suit et qui caractérisent ces œuvres et ce, bien avant son voyage en Italie. Cet artiste

l’approche moderne de l’Histoire. Les pionniers sont des ordres religieux savants : Jésuites, Bénédictins de la congrégation de Saint Maur, Oratoriens, qui mettent au point des méthodes de critique des textes. * XVIII°, « Histoire militante » : les historiens se font tels pour développer leur argumentation Hume, Histoire de l’Angleterre, Montesquieu Grandeur et décadence des Romains, Voltaire, Le Siècle de Louis XIV… L’histoire au siècle des Lumières, est idéologiquement engagée. * XIX°, l’histoire

vers un radicalisme orthodoxe dès 1891. La ligne éditoriale radicale du quotidien perdurera jusqu’à l’arrêt de sa publication suite à un ordre de la Kommandatur le 22 mai 1944. Il ne s’agit pas d’analyser l’ « histoire bataille » si chère aux historiens contemporains de l’époque, qui se voit supplanter à la sortie de guerre, par un mouvement novateur pour l’histoire, grâce à l’entreprise de Lucien Febvre et de Marc Bloch, fondateur de « L’Ecole des Annales » en 1929. Il s’agit ici, de s’intéresser

monographiques utilisant les méthodes de l’anthropologie, les comportements sexuels de nos ancêtres se révèlent de manière plus précise, mais aussi plus complexe. Un courant émanant des historiens quantitativistes privilégiait la thèse d’une érotisation croissante de la société au cours des siècles; les historiens des mentalités lui opposèrent celle d’une répression accrue de la sexualité, notamment après le Moyen Age. Nous présenterons d’abord la sexualité licite médiévale, définie par l’Eglise

métier de l’historien Livre de référence des historiens, il reste la marque d’un moment de naissance de l’histoire. Il constitue un tournant dans l’étude historique. Ce livre n’est pas seulement une apologie de l’histoire c’est aussi une défense des bases méthodologiques de cette science. Marc Bloch reprend les étapes qui aboutissent au détachement de l’histoire événementielle pour arriver à la critique des sources. La première fois qu’un historien critique les sources est lorsque Lorenzo Valla

intellectuelle intense ---> ridicule (l.26) "grand homme" --> en utilisant cette expression, Diderot se moque de Libavius "ramasse" (l.27) ce savant a regroupé les idées déjà écritent par d'autres sans + de reflexion ---> péjoratif "historiens" souligne le ridicule qu'un historien s'intéresse à ce fait divers critique à travers la litote " ne manquât pas d'historiens" (l.22) les noms des savant terminant par "-us" : nom latinisé pour paraitre plus sérieux ---> ironie de l'auteur Différence entre des

remise en question des principes 2) Ironie de Fontenelle - antithèse malheur/ plaisamment = ton moqueur (l6) - nom des savants latinisés pour plus de respectabilité mais ils sont tournés en dérision de s'être ainsi trompés - mot « historiens »= celui qui fait l'histoire mais aussi qui les invente - « encore » = ridiculise la démarche explicative - « ramasse », « ajoute » (l19-20) : rapprochent l'enquête scientifique du bricolage 3) Méthode à privilégier - notion d'examen

construction d'une image du passé par des hommes et des femmes (les historiens et historiennes) qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus. Par delà les époques et les méthodes, et quel que soit le but sous-jacent du travail de l'historien, l'histoire est toujours une construction humaine, inscrite dans l'époque où elle est écrite. Selon l'historien Antoine Prost, « L'histoire, c'est ce que font les historiens »1 et on peut lire sous la plume de Louis Blanc, « L’histoire