Romans Tragiques

Les tragédies de Corneille ne se terminent pas toutes de façon tragique et malheureuses, la notion de tragique est basée sur la vision du héros en prise avec des forces qui le dépasse. Et c’est cette idée de duel contre la fatalité qui constitue le tragique. Corneille, contrairement à Racine, donne à ses personnages une grandeur héroïque, c’est-à-dire que ceux-ci on encore la possibilité d’agir sur leur destin, ils ne sont pas totalement impuissants. Nous essaierons donc de montrer dans quelle mesure

à une fatalité, conscient, déchiré, impuissant… Nous étudierons d’abord en quoi huis clos s’éloigne du genre tragique , puis nous tâcherons de montrer que cette pièce est une tragédie. La tragédie est caractérisée par la présence de la souffrance et les situations extrêmes ainsi que des puissances divines qui accablent l’homme. Le rôle du destin est déterminant, les héros tragiques sont condamnés par une idée de fatalité. Nous ne trouvons pas ces caractéristiques dans Huis Clos, en effet, il

registre pathétique. Assurément, l’auteur cherche à nous émouvoir en présentant des situations ou des discours marqués par la souffrance « le loup l’emporte et puis le mange, sans autre forme de procès ». Ainsi, l’on retrouve également un registre tragique qui exprime le désespoir né (destin fatal) : La Fontaine fait ici le récit d’une rencontre dont l’issue ne laisse aucun doute – entre un loup affamé et un agneau naïf. Par ailleurs, la présence d’interrogations « comment l’aurais-je fait si je n’étais

Auteur : Alfred de Musset Titre : Les caprices de Marianne Date de publication : Première version 1833 Deuxième version 1851 Genre littéraire : Théâtre, comédie dramatique Registre : Comique (apparente bouffonnerie de Claudio et Tibia) Tragique (mort de Coelio, admiration pour le personnage) Lyrique (thème, amour) Pathétique (Personnage victime attendrissement) Epoque des faits rapportés : romantisme B) Résumer Les personnages principaux : Coelio (sujet)

ne s’est pas fait, prend pour la dernière fois la parole entre la fiction et la réalité. Ce lamento qui est l’expression de la douleur se transforme cependant en message de confiance dans l’homme mais la fiction va continuer après sa sortie et le tragique viendra du fait qu’Electre refuse de transformer la Haine en Amour.

cet extrait est-il une tirade tragique? On retrouve dans cette tirade l'expression de la douleur de Phèdre face à la fatalité qui l'écrase. Phèdre semble en effet en butte à la vengeance de Vénus qui poursuit sa famille ; elle ne peut résister à l'amour interdit (parce qu'incestueux) qu'elle ressent pour Hippolyte. Il y a donc bien dans ce texte une forme de fatalité tragique, force supérieure face à laquelle l'héroïne ne peut rien. Néanmoins, le tragique du 17° siècle réside bien plus

l’assimile à une belle jeune fille victime de sa situation qui ne devrait pas être la sienne. Et il assimile DG à un homme soumis à la passion qu’il porte à sa belle sans vraiment comprendre quel lien les unit. On comprend ici grâce au narrateur tous le tragique de la scène. C’est aussi la scène de transition entre un inconnu qui introduit l’histoire et celui qui la raconte.

est le personnage héroique et qui touche égale-ment par le fait qu’il privilégie l’honneur à l’amour . Il possède un caractère chevale-resque dont il fait preuve durant son combat avec le comte. Genres & registres : Cette pièce est de registre tragique car il y’a quelques répétitions («meure" (v. 343)) ; Il y a des parallélismes de construction ( répétition de l’expression « l’un..l’autre..»), il y’a égale-ment le champ lexical de la mort et de ma fatalité, ce qui montre la fatalité de la situation

débattre seul, tout en s 'adressant aux spectateurs, sur la question du tragique et de nous donner la vision du tragique de Giraudoux. L'originalité de ce monologue et qu'il est complètement coupé du reste de la pièce puisque le jardinier le dit lui-même clairement durant l'entre-acte, il ne fait plus partie du « jeu ». Cependant, à l'instar des deux autres monologues, bien qu'il soit original il relève tout de même du tragique puisque il nous prépare à un dénouement malheureux. Les monologues de

qu’Antigone faisait avec son frère. Cela peut nous rappeler notre enfance, puis Jean parle aussi des cigarettes à propos de Polynice. C’est une façon de ramener l’époque grecque à l’époque moderne. Je pense que Créon ne s’exprime pas comme quelqu’un de tragique car il ne veut que le bonheur de son fils et ne veux pas qu’Antigone meurt. Tout cela se résume quand il dit : « alors aie pitié de moi, vis. Le cadavre de ton frère qui pourrit sous mes fenêtres, c’est assez payé pour que l’ordre règne dans Thèbes