Rosanvallon La Contre Démocratie

dans les universités). Il y a aussi des facteurs spécifiques : l’autonomisation du politique vis-à-vis des autres activités sociales (économiques, réflexion sur le droit, la morale). Surtout, il y a l’apparition d’une administration moderne. Cf Rosanvallon qui a beaucoup travaillé sur la construction de l’Etat : il montre qu’au XIX e siècle, l’administration commence à couvrir le territoire français, apparition d’une fonction publique. Il y a aussi une rationalisation de la science politique qu’on

hommes de la grandeur qu’ils ignorent en eux, [il] est [aussi par cela] le monde de l’anti-destin, le règne de la liberté triomphante. Et l’œuvre d’art [devient alors] un nouvel héroïsme et une nouvelle grandeur qui ont également pour mission de lutter contre la mort et l’accablement humiliant de l’homme sur terre.[1] » Et c’est là, je pense, la mission auguste du septième art. D’où le fait que les cinéastes marocains n’ont pas seulement pour rôle de chercher à distraire les spectateur et/ou cinéphiles

Le programme d’Education Civique Juridique et Sociale de première nous demande de construire ce concept avec nos élèves. Nous devons aussi construire celui de démocratie. Tentons donc de clarifier le concept en le situant par rapport à celui de démocratie et tout en le plaçant  dans une perspective historique. 1. REPUBLIQUE ET DEMOCRATIE Res publica vient du latin et veut dire «la chose commune ». C’est à Rome, en effet,  que se met en place la première expérience politique républicaine (509

soutient afin qu’ils exercent des fonctions qui seraient autrement revenues à l’État ou au marché. Quant aux formes que peuvent revêtir les relations entre l’État et le social, et en nous inspirant ici d’Esping-Andersen (1999) mais également de Rosanvallon (1995), nous pouvons différencier État résiduel-providence – un État qui limite pour l’essentiel sa protection aux plus faibles –, État passif-providence – un État qui, sur la base de droits sociaux reconnus et dans une volonté de garantir à chacun

C’est la conception de l’Etat défendue par Hobbes dans Le Léviathan. L’état de nature, s’il est une vue de l’esprit, exprime l’incapacité des êtres humains à s’entendre en l’absence de tiers, dont le rôle est de mettre un terme à la guerre de tous contre tous. La puissance publique est cette force surplombante, sans laquelle la co- existence pacifique des intérêts privés serait impossible. En ce sens, Nietzsche écrit, dans Ainsi parlait Zarathoustra, que « l’Etat est le plus froid de tous les monstres

« l’insécurité sociale », « les métamorphoses de la question sociale » -Jean-Paul Fitoussi, Pierre Rosanvallon « Le nouvel âge des inégalités » -Patrick Weil « Liberté, égalité, discriminations : l’identité nationale au regard de l’histoire » -John Rawls « La théorie de la justice ». -Charles Taylor -Will Kynlicka « la citoyenneté multiculturelle ». La découverte. 2001. « Multiculturalisme, différence et démocratie 1992. Concept flou. Michel Vivorka. Edition Lafond 2000 -D. Schnapper «  Qu’est ce que

vitalité souterraine, comme attente d’une démocratie toujours plus radicale et participative reste, elle, féconde et rien n’interdit de penser que le mot puisse connaître dès lors une nouvelle jeunesse dans un avenir plus ou moins proche »[4]. De même, pour Patrick Vivret, « l’autogestion n’est pas morte et sa prospérité peut se lire aujourd’hui dans les mouvements contemporains en faveur d’une autre mondialisation essayant d’articuler les échelles de la démocratie, du local au global, nécessitant un haut

générer un régime convenable (aristocratie) ou inconvenable (oligarchie) La pouvoir qui est attribué au plus grand nombre : la modalité favorable, positivement interprété (politéia : classe moyenne sens de l’intérêt général) ou plus contestable la démocratie(par les pauvres : service public en self service) 2- Anatomie du pouvoir Pouvoir et Religion Connotation inévitablement magique : pouvoir et mythologie. Les croyances précèdent les raisonnements. Le pouvoir politique repose sur des croyances

Europe B. L'Etat au-delà de l'Occident : Importation et réappropriations institutionnelles L'émergence de la démocratie A. Définir la démocratie : débats et enjeux B. Les démocraties « d'ailleurs » : le cas de l'Inde C. Les transitions démocratiques en Europe du Sud et en Amérique latine La politisation au Nord et dans les Suds A. Le clientélisme : une caractéristique des Suds ? B. La démocratie participative : émergence et circulation des dispositifs C. La politisation de l'ethnicité Partiel de 3h

heures) : une série de question Ouvrages : -10 textes (plateforme moodle) : les préparer avant de venir en cours -Philippe Braud « sociologie politique » Ouvrages personnels : -Todd Strasser, La vague -Alexis de Toqueville, De la Démocratie en Amérique -Machiavel Introduction à la science politique de Jean-Marie Denquin (les fondamentaux) Remarques préliminaires introductives : Définitions : -Vie politique : agitation, perturbation (par exemple, opposition / majorité