Rosée

désignait aussi bien la fleur que le rosier lui-même. Ce terme, apparenté au grec ancien rhodon, vient du Persan rose ou warda(vieux Persan)3. Il est tentant de rapprocher « rose » de « rosée », pourtant cette rencontre, source d’inspiration inépuisable pour les poètes, est fortuite en français. En effet « rosée » dérive, par l’intermédiaire du bas-latin rosata, du latin ros, roris (substantif masculin), peut-être apparenté au grec ancien drosos, venant d’une autre racine indo-européenne. La rose

vers 1 ; « Un rond de danse et de douceur ». La grâce est associé à la légèreté , au mouvement et à la fluidité de la femme v.6,7 « roseaux de vent », « feuille ». Ensuite la douceur, « douceur » qui est mentionnée explicitement au vers 6 « mousse de rosée » cet adjectif embellit la femme. Il la magnifie avec différents sens représentés comme la vue: « les couleurs », le toucher: « la mousse », et l’olfaction: «sourire parfumés».La gaieté est aussi présente dans cette célébration lyrique, au vers 2,7

de chevalerie ou de conte. q Les objets ordinaires se métamorphosent en instruments poétiques : v.2 paletot idéal, transformation du vêtement en idée ; v.13, 14 les élastiques des souliers deviennent les cordes des lyres ; v.11, 12 les gouttes de rosée deviennent un vin de vigueur (vin/ivresse/ dérèglement de tous les sens) q Les lieux se métamorphosent par confusion du monde terrestre et du monde céleste, sous le ciel, à la Grande-Ourse. q Les souliers s’animent dans l’hypallage du v.14 (transfert

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu, C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousses de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour

cœur ! » vers14 Apostrophe → vers 3 « Muse ! » Champ lexicaux → poésie → « Muse » vers 3 , « rimes » vers 7, « lyres » vers 13 → nature → « Grande Ourse » vers 7, « mes étoiles au ciel » vers 8, « gouttes de rosée » vers 10. Comparaisons → vers 11 → « gouttes de rosée à mon front,comme un vin de vigueur » ou bien vers 13 « des ombres fantastiques comme des lyres ». En quoi ce poème délivre-t-il une modernité poétique ? Deuxième nom du poème → « fantaisie »

l'éclat de la vie. La lumière participe à la naissance. « Mousse » = aspect aérien. « Rosée» = fluidité de l'alarme et des yeux. Le son est immatériel. Le poète mêle le solide, le liquide, le son, la fluidité dans l'œil. Au vers 15 : « tout mon sang coule » = la couleur et la fluidité. Yeux cœur Sang regards = c'est un chiasme. Paille, le mousse, douceur = synesthésie. L'astre représente le feu. La rosée représente l'eau. Le roseau et la feuille représentent la terre. Le vent représente

te réjouir ! Effrayée, la fille courais en nuit et en froid En s’arretant quand elle n’entendait plus rien. Une larme se détacha de ses yeux épeurés En tombant sur l’herbe comme une rosée. Elle s’agitait en charchant la rue A qui à cause du voix el avait perdue. - « Tamanna, La larme comme une rosée Ne la laisses pas tomber ! Apportes-la chez moi ! » Alors, la fille se perdit dans la pluie Et tournait la tete an regardant la lune : - « Tu est la seule qui me peut

Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. — Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Rimbaud, (1854-1891) influencé par Baudelaire, né dans le Nord

locuteur. Dans le quatrième strophe le « geste en dormant » est présenté comme un mouvement qui produit un effet physique , un contact special causant de frôler.« Léger qui me frôle » Le « soufle posse » est encore comparer avec une rosée, qui exécute une action de condensation sur son épaule. Dans le cinquième strophe le image de personne est façonnée par « Un front qui s'appuie » il s’agit ici, aussi d’ une synecdoque. Le front « qui s’appuie » sur lui, actionne pendant

et de douceur » Images d’une femme maternelle : corps innocent et saint et celui d’une mère capable d’enfanter. Grand cohérence sémantique et sonore. Les deux dernières strophes sont deux longues énumérations qui célèbrent la beauté. Paronyme rosée/roseau  les choses se mêlent et se confondent harmonieusement. Allitération en « m »  donne de la douceur Le poème est en forme de boucle Transition : Ce poème est un poème lyrique mais comporte une dimension universelle. Tes yeux  auréole