Rousseau De La Religion Naturelle

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Son œuvre participe à l'esprit des Lumières par son rejet des régimes autocratiques Émile ou De l’éducation1 est un traité d'éducation portant sur « l'art de former les hommes » de Jean-Jacques Rousseau publié en 1762. Les quatre premiers livres décrivent l’éducation idéale d’un jeune garçon fictif, Émile, et sont ordonnés chronologiquement

questions nous permettront de mieux approcher cette utopie des Lumières qui, malgré les siècles passés, fait rêver encore aujourd’hui. Chez les peuples anciens, le mythe a pour fonction d’expliquer soit les origines du monde, soit les phénomènes naturels énigmatiques. Ainsi, pour les Grecs, la naissance de notre univers s’illustre par l’union d’Ouranos et Gaïa, incarnant respectivement le ciel et la terre; le phénomène de la foudre, lui, qui terrifie le commun des mortels, s’explique par le dieu

allégorie (l.26 à 31) qui représente la religion naturelle à laquelle les hommes ont ajouté des créations artificielles « les ornements les plus bizarres… les plus inutiles » (l.28). II Une nature maternelle 1) La nature a donné à l’homme la pensée 2) La nature apporte à l’homme la possibilité de survivre et lui donne les sentiments 3) Par opposition, superstitions, rites et dogmes sont des créations artificielles qui s’écartent de la raison naturelle III L’origine du mal 1) Les différences

Emile ou de l’éducation, Rousseau, 1762 Jean-Jacques Rousseau publie en 1762, Emile ou de l’éducation. Il imagine une sorte d’utopie romanesque ou un roman pédagogique où il aborde le thème de l’éducation. Il rattache l’Emile à sa contestation de la civilisation. Il fait élever l’enfant, Emile selon « l’ordre naturel » en vue de « l’état d’homme ». Il initie son esprit à l’étude de la société, aux notions de justice et d’égalité. L’auteur pense qu’il est préférable de l’instruire par « l’expérience

modernité découvre qu’il peut y avoir des droits attachés à l’homme : droit à la vie (à la sécurité, la liberté, la propriété). La pensée moderne est juridique avant tout. Si l’homme est 1er, alors le lien social est artificiel (pas une donnée naturelle mais une volonté consciente de chaque individu). Devoirs ne sont rien sans un min de paix sociale : donc pour donner une garantie aux droits de l’homme, il faut l’Etat qui est délimité et qui laisse libre épanouissement des droits individuels.

était prise en modèle dans l'Europe entière, c'est comprendre le formidable souffle qui a conduit tout un peuple à la Révolution. Ce siècle a connu les plus grands hommes, les plus grands penseurs, encore très présents aujourd'hui : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Beaumarchais, Marivaux, et tant d'autres!  La métamorphose a été longue et nous prendrons les limites suivantes : 1715, mort de Louis XIV et 18 brumaire, coup d'Etat de Napoléon. Ce courant n'est pas uniquement un

passage du Moyen-Age à la Renaissance qui va créer une rupture qui concerne directement l’économie : une nouvelle vision de la richesse : on s’intéresse à une richesse matérielle, avant surtout liée à la morale. Désormais l’économie va remplacer la religion, on passe d’une attitude morale (ascèse : on se retient) à un comportement d’accumulation ( la dépense et le luxe). Cela est dû à la découverte de l’or qui va représenter un signe de richesse en particulier chez les mercantilistes. Il va y avoir

La religion. En philosophie la religion se distingue des religions. Ainsi la religion pose la question des points communs entre les religions mais considère aue les religions sont des incarnations historiques et particulière de la religion. La religion pose la question du sacré de l'affirmation d'une transcendance mais également des rituels et des institutions. La religion posera la question de la croyance et de la foie par opposition a la certitude. Enfin nous verrons avec Freud et Nietzsche

volonté de vivre en sécurité pour éviter que les conflits soient réglés par la violence. Les hommes désirent être à l’abri de la crainte, ne pas vivre avec la peur d’être tué. La raison principale est de vivre en paix et en sécurité. Comme l’a montré Rousseau, l’état de nature est incompatible avec l’idée de paix car celui-ci est basé sur le respect par la force. Il y a donc la théorie du contrat social qui garantit une convention, et la légitimité du droit et du pouvoir politique par la reconnaissance

Diderot, écrivain et philosophe français, naît à Langres en 1713. Issu d’une famille d’artisans aisés, il étudie la philosophie, la théologie, puis le droit à Paris ; menant dès lors une vie de bohème, ponctuée de différents métiers, il se lie avec Rousseau et Grimm. Puis il épouse, contre l’avis de son père, Antoinette Champion. Curieux de toutes les formes de la connaissance, il se consacre désormais avec d’Alembert à la publication de l’Encyclopédie, tâche énorme qu’il va diriger de 1747 à 1766.