Les fondements philosophiques des droits de l’homme. la légitime défiance de l’individu contre l’état.
Droits de l’homme nés avec la modernité (XVIIè-XVIIIè siècles). Cette modernité apparaît sous la monarchie absolue, régime à priori aux antipodes des droits de l’homme.
Absolutisme : ce qui est 1er : l’état.
Les libéraux (pas encore nommés ainsi) pensent que la société peut s’auto réguler : nombre d’entre eux imaginent un contrat social pour déterminer quelles sont les tâches de l’Etat. On ne peut concéder tous les droits à l’Etat car on ne peut pas céder quelque chose qui n’existe pas.
Le libéralisme suppose une suspicion de principe (légitime défiance) vis-à-vis de l’état, des dirigeants. penser une certaine autonomie de la société civile (auto/nomos) : l’Etat n’aurait qu’un rôle supplétif. L’état ne doit intervenir que quand la société ne peut réguler elle-même.
Dans la version la + absolue, l’état devait se suffire de maintenir l’ordre (armée, police, justice à la rigueur) : le reste serait à la charge des individus ou associations.
Courant ultra-libéral : les libertariens (anarcho-capitalisme : société quasi sans état, qui fonctionne de manière concurrentielle) avec des auteurs comme James M. Buchanan Fondation, logique de la démocratie, 1962, M. Rothbard : L’éthique de la liberté, 1960, R. Notrick : Anarchie, Etat et utopie, 1974.
Libéralisme politique avec 2 postulats.
L’état social est le produit de l’homme concédant des droits.
Les gouvernants ne possèdent aucun droits que les individus ne possèderaient pas à l’Etat de nature (sauf quelques prérogatives).
Postulats marqués l’individualisme (l’individu est 1er) : l’individu est celui qui ne se divise pas, donc l’homme serait 1er dans la vie politique (avant la famille, les partis, l’Etat).
+ l’individualisme juridique ; l’homme est 1er en tant qu’il détient des droits (cf. droit de propriété/ droit d’expropriation).
Si on se place du côté de l’individu exproprié : expropriation