Rymes

touche à la représentation picturale – profondément émotionnelle. Le troisième mode de représentation est la poésie – l’enfant va entrechoquer les mots, jouer avec les sonorités et être sensible aux rîmes et à la poésie. Les comptines sont des chants rymés – qui utilisent les méthodes de la poésie – et concerner le corps. Celles-ci concernent souvent le loup – représentant la sauvagerie, le danger, . . . Sa fonction est de s’habiller de façon imprévisible et ne pas saliver – tel le méchant pédophile

Là est l’amour, là le plaisir encore. Là, ô mon âme au plus haut ciel guidée! Tu y pourras reconnaître l’Idée De la beauté, qu’en ce monde j’adore. (Du Bellay, Olive, s. 113) Voi ch’ascoltate: * Vous qui oyez en mes rymes le son D’iceulx souspirs dont mon cueur nourrissoie Lors qu’en erreur ma jeunesse passoie N’estant pas moy mais bien d’autre façon. De vains travaulx dont feis ryme & chanson Trouver m’attens (mais qu’on

de la Langue francoyse, édition Henri CHAMARD, Paris, Didier, 1948. Joachim DU BELLAY, Les Regrets, Paris, NRF-Poésie Gallimard, 1967. Joachim DU BELLAY, L’Olive (L’Angelier, Paris, 1549), édition CALDARINI, Genève, Droz, 1974. Pernette DU GUILLET, Rymes (chez Jean de Tournes, Lyon, 1545), Paris, NRF-Poésie Gallimard, 1983. ERASME, Eloge de la Folie (Lyon, Sébastien Gryphe, 1528), Paris, GF-Flammarion, 1964.  &        = : &  +! ERASME, Œuvres choisies, Paris, Le Livre