Rythme sinusal

lire des choses sincères qui sortent en général des tripes de l'écrivain. Comme je ne sais pas moi-même écrire des poèmes, je reste toujours ébloui et épaté de la difficulté de la composition de certains poèmes : figures de style, rimes riches, rythme, etc. Et je rejoins l'avis général : pour rêver aussi, m'éloigner un instant du quotidien. Entrer dans une poésie c'est entrer dans un autre monde. Et s'évader de temps à autre fait du bien.

restera tournée sur le journal » - «  souvenir de cet arrêt » l.7 - « la mémoire de chacun » l.8 - l.14 « déshabituées » - « le vent » synonyme d’effacement, d’oubli, … III. Une guerre inévitable  la presse, les cris, des mouvements nets et brutaux, rythme brusque, etc. - « un arrêt brutal » l. 1 et 10 x2 - « des jeunes filles crieront » l.3, horreur, peur - « des femmes éveilleront en hâte les enfants », empressement, condition de sorti des trains - l.7-8 : effacement de la mémoire par la mort (-

de mots ou de groupes de mots créent un effet de sonorité et de rythme. (une reprise en début de vers ou de strophe se nomme une anaphore) - les reprises de sons à l’intérieur des vers, dans des mots différents mais proches: - son vocalique: une assonance Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant (Verlaine) - son consonantique: une allitération Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? (Racine) V Le rythme - il faut marquer les pauses au bon endroit et pour cela, repérer

l’amour A. La souffrance de la passion amoureuse La tristesse est visible : v1 Elle est désignée dans une comparaison : v2 Renforcement de la tristesse : Allitération en « m » et en « l » et assonance en « é » Témoignage d’une certaine lamentation : rythme lent du 1er quatrain avec enjambement des v3 et 4 Passion amoureuse soulignée : Référence au goût v4 et au toucher v4 (« cuisant ») Référence à la douleur du massacre : « la dent féroce » v7, « on s’y tue » v10 et « le dur fléau des âmes » v12. B

réponse précise envisageable mais ce n’est pas important. Deuxième ambiguïté : le texte est bâti sur une similitude et une confusion de 2 éléments distincts d’ordinaire (la terre et la mer) que Rimbaud souhaite réunir, d’où la présence constante du rythme binaire. De plus, le poète semble influencé par la technique picturale de Turner qui offre également des confusions entre les éléments terrestres et marins. Il y a un désir, dans le poème Marine, de mêler, de superposer 2 éléments distincts habituellement

- A/ Dans la forme Rien qu’a la vue du poème on observe une forme désolidarisé Il y a une irrégularité des strophes mais aussi de la longueur des vers Ce sont des vers libres et long Il n’y a pas de ponctuation le lecteur doit trouver son propre rythme B/ Dans l’énonciation La situation d’énonciation est très spéciale : qui parle ? a qui ? quand ? Il y a un « tu » aux vers 1 3 7 9 10 11 Il y a un « vous » au vers 8 Il y a un « je » aux vers 15 23 Indices temporelles sont brouillés plus part du poème

sentiment de révolte de Victor Hugo ? I / La transmission du message via le genre poétique a- Le rythme solennel. - Hugo a choisi le rythme majestueux de l’alexandrin (12 pieds) pour évoquer la misère sociale et souligner l’aspect sérieux, voire tragique, de la question. - Les mots importants apparaissent régulièrement à la césure entre les deux hémistiches (moitiés de vers). Ccl : Le rythme souligne les mots forts -> Le sort pathétique des enfants n’en est que plus clair. b- La forte présence

régularité et retranscrit le mouvement de la marche enjambement vers 5 : suggère une idée de progression spatiale Axe 2 : Coup de foudre et idéal baudelairien: 1. Un poète troublé et subjugué : Le narrateur est en proie à un trouble perceptible: rythme haché des vers 6 et 7 : division des vers en des sections inégales en terme de nombre de vers “Moi, je buvais, crispé comme un extravagant / Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan” Le poète, face à cette apparition, ne peut être qu'un spectateur

esthétique dans le costume, le comportement social, le goût, qui permettait d’indiquer, par l’élégance ostensible, le mépris non seulement du petit peuple mais aussi des conventions morales et des sentiments bourgeois convenables. Dans ce quatrain, le rythme est marqué par la grande régularité des alexandrins qui sont coupés à l’hémistiche, et par la mise en valeur, du fait de la place qui leur est donnée, de mots essentiels, en particulier «mon nom», expression dont la force est soulignée par l’assonance

imagée (par exemple la Ville Lumière pour désigner « Paris ») pour distinguer l’animal. Ex : « roi de l’azur » (vers 5), « voyageur aile » (vers 9), « prince des nuées » (vers 13) → des termes qui rappellent la majesté et la grandeur de l’oiseau. Le rythme et le choix de l’alexandrin (vers le plus noble de la poésie) renforcent cette idée de majesté. Il y a donc une idée de perfection dans la description de l’oiseau : il est idéalisé. b) L’oiseau sur la Terre Pour montrer qu’il n’est plus celui qu’il