Rythme

objets inutiles qui ne lui appartiennent plus et elles semblent abandonnées brisées ''à côté d'eux''. La longueur de l'adverbe ''piteusement'' permet de suggérer la durée du supplice enduré. L'allitération en b (beau bec brûle boitant) ainsi que le rythme heurté du vers 12 imitent la démarche chaotique et boiteuse de l'oiseau. Toute la deuxième et troisième strophe multiplient d'ailleurs les sonorités déplaisantes comme l'assonance en-eu (piteusement, honteux eux, veule, gueule), les allitérations

suggestion. - Pour évoquer la dégradation de la beauté, le poème ne reprend pas les composants des premiers vers (atouts, couleurs) mais énonce simplement la réalité implacable de la fin, insistant sur la progression inexorable de l’outrage par un rythme régulier qui figure celui d’une montre « Puisqu’une telle fleur (…) jusques au soir ! » (v. 12). Cette fleur métaphore de la femme en reprend toutes les qualités remarquables qui peuvent attiser la convoitise du poète. Beauté, élégance, accord

pas cette connotation horrible qu'elle devrait avoir mais plutôt une certaine douceur. Pour Lamartine, ce qui attend sa douce serait sans douleur. "Regarde, je viens seul m'asseoir sur cette pierre où tu la vis s'asseoir." (v.7,8) Ce vers, dans un rythme mélancolique confirme par l'utilisation du pronom personnel "je" que l'auteur raconte son histoire, qu'il fait part d'une partie de sa vie, de ces instants de bonheur, de paix sur cette "pierre" (v. 7) à contempler les "rivages" (v. 1). "Ô Lac !"

voyages’’V3 Ensuite, Une nouvelle phrase très ample mais avec nuance moqueuse présente ‘’albatros’’ capturé et posé dans 2ème strophe ‘’A peine les ont-ils déposé sur la planche’’V5 Puis, une série de 3 phrases exclamatives, plus courtes, avec un rythme haché pour traduire la souffrance, la persécution de l'albatros dans la 3ème strophe ‘’Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !’’V9 ; ‘’Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !’’V10 ; ‘’L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait

rapport au monde qui l’entoure, il ignore son but, sa fonction. Il ne sait rien des véritables mystères de l’univers. Des vers 21 à 36 le poète fait parler Elvire (Julie Charles), l’être aimé disparu : c’est une prosopopée. Dans ces trois strophes, le rythme est accéléré. Cette impression de rapidité est due à l’alternance des alexandrins et des hexasyllabes. Et à l’enjambement des vers 31 et 32 « et l’aurore va dissiper la nuit ». Cette rapidité évoque de la course du temps. Le chiasme des vers 35 et

l'importance - on a un discours dans le discours (mise en abime) vers 10 "la Seconde chuchote" et vers 11"Maintenant dit:.." la parole de la seconde est elle aussi rapportée au discours direct. De plus, la récurrence de l'impératif "souviens-toi" donne un rythme au poème et martèle le lecteur, cela donne une impression que le temps ne laisse pas de répit de plus son caractère italique le met en évidence. - Les minutes, associées à des gangues sont elles aussi mentionnées mais l'auteur ne les met pas en scène

sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu'on frappe sur l'arrière du tambour ou un morceau de bambou)1. Les différentes tailles des tambours établissent la base. Le plus grand : le boula joue le rythme central et le plus petit : le marqueur (ou makè) marque la mélodie et interagit avec les danseurs, le chanteur et les chœurs; ces derniers sont repris généralement par les spectateurs lors de prestations en public. Les chants du gwoka sont généralement

lecteur. Représentation de la réalité fragmentaire. A partir du vers 16, évocation du rythme hebdomadaire et quotidien de la rue industrielle. Ce matin / Le matin → précis → en général. Mais l'innovation du poème se trouve aussi dans l'écriture. 1.2) L'écriture Absence de rimes : dans ce début du poème Zone, Apollinaire se contente d'assonances ou de rimes pauvres. L'auteur use de rythmes qui n'apparaissent pas classiques : vers libres, pas de mètres particuliers, mais

soi, poids des pensées, d’où le registre lyrique. La méditation est donc toute intérieure et continue, comme le suggère le vers 5 et son rythme monotone, sans aucune rupture: ce trimètre romantique, d’une grande régularité, crée une impression d’obsession martelée. Le poids du souci se traduit par l’énumération du vers 7, marquant une progression nette dans le rythme, et peut-être, une démarche progressivement plus pesante: 1/3/4/4. L’itinéraire sentimental se révèle donc soucieux et douloureux. A mesure

quatrain, ce qui donne un caractère insistant et qui appartient donc au discours oral et au registre oratoire. Le rythme narratif est vivant. La poésie est composée en alexandrins, avec de nombreux groupes rythmiques dans chaque vers tel que : « souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipages » au vers 1, qui se décompose grâce à la ponctuation, en gradation 2/4/6 qui rend le rythme haché et vivant. Comme nous pouvons le voir, Baudelaire a mit en place une énonciation propre au récit, qui établit