Réfléchir Peut Il Nous Rendre Heureux

graves viennent de l’absence d’idéal. Donner un sens à sa vie est essentiel pour un être humain, plus important que l’existence elle-même. Estime de soi et confiance en soi : de quoi s’agit-il ? L’estime est l’appréciation favorable que l’on peut avoir d’une chose, d’une personne. La confiance en soi est un sentiment qui découle naturellement de l’estime de soi. Le psychologue Éric Fromm évoque également la complémentarité de l’amour de soi et la capacité à aimer autrui « l’amour des autres

l'âge d'or. Les hivers y sont tièdes, et les rigoureux 5 aquilons3 n'y soufflent jamais. L'ardeur de l'été y est toujours tempérée par des zéphyrs4 rafraîchissants, qui viennent adoucir l'air vers le milieu du jour. Ainsi toute l'année n'est qu'un heureux hymen du printemps et de l'automne, qui semblent se donner la main. La terre, dans les vallons et dans les campagnes unies, y porte chaque année 10 une double moisson. Les chemins y sont bordés de lauriers, de grenadiers, de jasmins et d'autres

poète qu’il était. Cependant un poème peut êtres engagé, c'est-à-dire, l’auteur prend position à travers son texte sur un sujet important, comme par exemple sur l’empereur Napoléon 1er, où Victor Hugo s’empresse de critiqué dans « Souvenir dans la nuit du 4 » ou plus récemment Robert Desnos critique l’occupant nazi avec son poème « Les Legs ». Mais si on lit un poème c’est surtout pour voyager a travers des termes réfléchis et plaisant, donc un poème peut nous faire parcourir le monde, comme la

mieux touchant les choses qui nous sont extérieures, tout ce qui manque de nous réussir est au regard de nous absolument impossible. Et ceci seul me semblait être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à l'avenir que je n'acquisse, et ainsi pour me rendre content(2); car notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre entendement lui représente en quelque façon comme possibles, il est certain que si nous considérons tous les biens qui sont hors de nous comme également éloignés

l'homme ne peut pas s’empêcher de désirer plus de nourriture que ce dont il a besoin pour rester en vie. Il peut désirer également améliorer sa qualité de vie en désirant une meilleure boisson comme le vin et la boire n'est plus une nécessité. Le besoin est différent du désir par ces faits. Cependant le besoin comme le désir se comblent mais ne durent qu'un temps. L'homme vivant serait donc sans cesse en manque d'un objet, une personne ou tout ce qui le pourrait le rendre encore plus heureux comme telle

de tous les âges. L’ami est celui qui peut te faire sentir rassasié, il peut te rendre heureux à tout moment. A l’ère des réseaux sociaux, se faire des amis semble être devenu extrêmement facile. Il semble tout aussi facile – à travers les nombreuses communautés virtuelles – épier dans la vie de l’autre, et de construire une image de l’autre qu’il est souvent fausse. L’avènement de ces moyens électroniques nous ont confrontés à la possibilité de réfléchir avec de nouveaux éléments à la valeur du

de ses parents et pour la rendre heureuse. Je me suis étonné mille fois, en y réfléchissant, d’où me venait alors tant de hardiesse et de facilité à m’exprimer ; mais on ne ferait pas une divinité de l’amour, s’il n’opérait souvent des prodiges. Problématiques envisageables : Ce texte marque un commencement. Lequel ? 
   Dans quelle mesure peut-on parler ici d’une scène de rencontre amoureuse ? 
   En quoi cette rencontre amoureuse est-elle faussée ? 
   En quoi peut-on dire que cette rencontre

I) La recherche du bonheur est au cœur de la condition humaine. a) Pascal part de la constatation que peut faire son lecteur même athée : que l’homme veut être heureux : « il veut être heureux et ne veut être qu’heureux, et ne peut ne vouloir pas l’être » (§ 124). Dans le fragment 138, il développera cette réflexion d’une manière impressionnante : « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Il tendent tous à ce but.(…) C’est

qui manquent, que d’avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu’on ne devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu’on en dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j’approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent avec du pétun[1]. Mais (...) voyant que c’est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même

l’accomplissement de son être, de son œuvre. Mais dès qu’on essaie de réfléchir sur ce terme, nous sommes confrontés à des difficultés , d’une part pour le définir, d’autre part pour le réaliser. Car suffit-il vraiment d’agir dans ce but pour l’atteindre , il faut sans doute y mettre du sien mais c’est rarement suffisant, toutes sortes d’obstacles jalonnent notre parcours (maladies, accidents, désillusions…) . Devant ces difficultés, on peut se poser plusieurs questions : le bonheur est-il hors de portée