Résumé Les Noces Barbares

Graffigny, 1747) Mme de Graffigny (1695-1758) s’inscrit, avec ses Lettres péruviennes, dans la lignée des Lettres portugaises de Guilleragues et des Lettres persanes de Montesquieu. Une jeune péruvienne, nommée Zilia, est enlevée, le jour de ses noces, par des pillards espagnols, avant d’être délivrée par une troupe française dont l’un des principaux officiers, Déterville, devient amoureux d’elle et la conduit en France où elle passera tout le reste de sa vie. Zilia se trouve ainsi obligée de

sont amies ; ils se tutoient, s'allongent fraternellement des claques, se roulent dans les coins, sans honte. Mais, à sept ans, la société les sépare et s'empare d'eux. Pierre est enfermé dans un collège où l'on s'évertue à lui emplir le crâne du résumé de toutes les connaissances humaines ; plus tard, il entre dans les écoles spéciales, choisit une carrière, devient un homme. Livré à lui-même, lâché à travers le bien et le mal pendant ce long apprentissage de l'existence, il a côtoyé les 

parfaitement conscience de leur identité et d’ailleurs ils ont l’habitude de se distinguer des barbares (étrangers). Le terme barbare désigne par expansion les étrangers de civilisation différente mais plus exactement ce qui ignore la démocratie dont jouissait la plupart des cités. En fait pour les grecs de l’antiquité il n’existe pas de clivage entre européen et asiatique mais plutôt entre grecs et barbares que ces barbares soient asiatique ou européens. D’ailleurs il y a à cette époque beaucoup d’européen

Midas comme le roi Marc, mais cette place les met en butte à l’amour comme à la haine, roi puissant mais roi à tout moment sacrifiable. Ainsi comme pour les cornes de Moïse, les oreilles de cheval de Marc expriment sa force comme sa faiblesse. En résumé, le récit tristanesque comme la geste arthurienne, se déroule sur une frontière qui sépare deux mondes celui païen d’une tradition celte, celui chrétien des auteurs réécrivant la légende, ces deux mondes sont incompréhensibles l’un à l’autre ce qui

Romain. Après des années de persécution (qui nourrissent l’imaginaire de la martyrologie) Constantin, reconnaît la légalité de la religion (édit de Milan, 313), puis Théodose en fait la religion officielle de l’état (édit de Thessalonique, 480). Les barbares goths d’Alaric, qui pilleront Rome pendant trois jours en 410, seront de “bons chrétiens” ! Sac de Rome en 410, miniature française du XVe s. 11 EC1_2AJCI01_Le Monothéisme 4 • LES CONCEPTS-CLES DU CHRISTIANISME 4.1 • Foi, espérance

désastreuses. Valle Inclan n’est pas étranger à ce paysage rural rigoureux, bien loin des descriptions huilées des jardins Versaillesques des Modernistes. Car il ne faut pas oublier ses origines en Galice, une terre magnifiquement peinte dans les « Comédies Barbares », une autre de ses grandes trilogies, qui parvient à consacrer l’idéal humain controversé du personnage de Don Juan M anuel (une figure mythique en Espagne, car le héros de Valle est, peut-être inconsciemment d’ailleurs, l’homonyme d’un chevalier

sur mille vaisseaux, le roi Agamemnon fit voile vers la terre troyenne. Il y tua le souverain du pays d'Ilion, Priam, et prit l'illustre cité de Dardanos, puis il revint ici, à Argos, et suspendit aux temples élevés les dépouilles innombrables des Barbares. Là-bas, il avait été favorisé de la Fortune : mais dans son palais, il trouva la mort; sa femme Clytemnestre ourdit la ruse et le fils de Thyeste, Égisthe, le frappa de sa main. Abandonnant le sceptre antique de Tantale (86), il périt. Égisthe est

France. Au moyen-âge la famille est le résultat d’un mélange romain et germanique et une troisième influence celle du christianisme mais plus encore celle de l’église en tant qu’institution. En matière de famille l’église a ente d’épurer les pratiques barbares. Elle a réussi. La famille n’est pas si différente que cela de la famille contemporaine. En revanche la famille médiévale est très différente des sonnées romaines par exemple la gens comme structure n’existe pas ainsi que la parenté qui ne va pas

jamais, avec des concepts, ou points de vue, on ne fera une chose.  » 4 . La fonction de l’intuition chez Bergson est bien de donner à l’homme un accès à ce mystère du tout qui hante la métaphysique. Pour nous résumer Mircea Eliade dans son journal le 24 Juin 1968 écrivait : « L’expérience du sacré est indissolublement liée à l’effort fait par l’homme pour construire un monde qui ait du sens.  ». Le sens dont il est question ici sera

plus une frontières. Les barbares vont forcer cette frontière. Ils s’installent pacifiquement sur les terres impériales, on accepte les institutions romaine, la romanisation, faire des traités avec l’empire, demander la citoyenneté… mais certains s’accommodent très mal de Rome et sont violent. L’empire extrêmement vaste territorialement ne peut pas être administré par un seul empereur. En 364 l’empire romain va se partager. En occident, les différents agissements des barbares vont perturber l’empire