Rôle Des Oeuvres Littéraires Pour Le Lecteur

Dissertation n°4 : Critique « Le critique est un lecteur qui écrit sa lecture. » En 1580, l'humaniste Scaliger s'appuie sur l'étymologie pour définir la critique comme « l'art de juger les qualités et défauts des œuvres de l'esprit »: le terme français est en effet emprunté au latin criticus, qui provient du nom grec kritikê signifiant « distinguer », « juger ». La critique est ainsi une forme d'écriture qui prend appui sur une autre œuvre littéraire pour l'étudier, pour en distinguer les traits

STATUT DE LA LECTURE ET DU LECTEUR DANS LA CULTURE CONTEMPORAINE Les nouveaux protocoles JOSÉ DOMINGUES DE ALMEIDA Université de Porto jalmeida@letras.up.pt Résumé L’approche de la contemporanéité littéraire s’est souvent effectuée du côté du texte et/ou de l’instance auctorale, mais elle laisse entrevoir d’importantes mutations opérées également du côté du lecteur qu’un essai-roman tel que Comme un roman de Daniel Pennac est venu éclairer en 1992, et que d’autres apports critiques viendront

est néanmoins facultative pour les autres. Le théâtre est aujourd'hui reconnu aussi bien comme un domaine littéraire qu'un art du spectacle. Ainsi, la représentation théâtrale est-elle indispensable pour apprécier et comprendre pleinement une pièce de théâtre? Par une étude des œuvres que nous avons étudiez et sur notre expérience au théâtre, nous allons dans un premier temps montrer le rôle que tient la lecture d'une pièce de théâtre. Puis, nous verrons dans un second temps que l'interprétation

pour se gonfler de sa chaleur et de sa vie : c'est le lecteur », dit Michel Tournier dans Le magazine littéraire en 1981. A l'aide des cinq textes proposés et des romans que vous avez lus, vous vous demanderez si la part que Tournier fait au lecteur n'est pas excessive. Michel Tournier, écrivain français de la seconde moitié du XXème siècle, est connu pour ses nombreux romans partagés entre réalisme et fantastique. Dans le magasine littéraire, en 1981, Tournier nous dit que « Publier un livre, c’est

plus en plus liés à l'Homme. Les oeuvres littéraires incitent le lecteur à réfléchir et tente de le conduire vers le chemin que l'auteur juge juste. Dans son oeuvre, l'auteur y développe, alors, des constats, propose une interprétation, éventuellement une thèse – mais surtout, il déroule une pensée en construction. Comment les oeuvres littéraires aboutissent-elles à une réflexion idéale de la condition humaine? Nous verrons, d'abord, que les oeuvres littéraires permettent une réflexions efficase

dimension exclusivement esthétique. Une œuvre littéraire a t-elle forcément pour but de nous transmettre une morale, de nous donner une leçon ? Doit-elle servir d'apprentissage, ou bien peut-elle être purement artistique ? Si l’œuvre littéraire implique une transmission d'idées, notamment la diffusion d’idéaux ou une base de réflexion philosophique, elle peut néanmoins être appréciée pour sa simple beauté littéraire. Nous verrons enfin si les œuvres littéraires peuvent être à portée distractive pour

La poésie est le genre littéraire le plus ancien. C'est un art qui permet l'expression d'une perception particulière et sensible de la réalité. Le poète, comme tous les autres artistes, propose donc, avec ses mots, une vision du monde, et en révèle les aspects cachés. De nombreux poètes, à différentes époques, ont considéré que leur rôle n'était pas seulement de créer de belles œuvres, mais d'être, par ces mêmes œuvres, impliqués dans leur temps et dans leur société. Cet engagement correspond à

Voltaire : «  Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié . » La question de l'utilité et du rôle de la littérature a souvent été posée . Voltaire qui incarne l'esprit philosophique du XVIIIe siècle se pose également la question dans son Dictionnaire Philosophique , publié pour la première fois en 1764 , puis en 1769 . Il écrit alors : «  Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié. » Il pose ici les bases de sa réflexion

quelque treize ans. J'occupais alors depuis deux ans la chaire de Littérature comparée de la faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux et, en tant que comparatiste, j'étais amené à me poser des questions sur la nature du phénomène littéraire. La littérature nous est traditionnellement présentée comme une anthologie d'oeuvres plus ou moins notables dont certaines sont réputées « mineures » et d'autres « immortelles » ou « universelles ». On admet qu'il puisse y avoir des redécouvertes

fonctions de l’apologue ? -  L’apologue est-il un bon outil de critique ? Qu’est-ce qui fait son succès ? -  Aspects futiles / utiles de l’apologue. -  La valeur argumentative de l’utopie (Thélème, l’Edorado, etc.) ou de la contre-utopie. -  Quel est le rôle joué par la morale dans une fable ? Sans cette moralité, la fable est-elle moins convaincante ? -  Qu’est-ce qui fait la différence entre la visée morale d’une fable et celle d’un conte philosophique ? -  La valeur du conte philosophique pour critiquer