Sabbat

d'argile, et portant sur son front un sceau où apparaît le mot EMETH, signifiant vérité. Cette créature obéissait à ses ordres et réalisait toutes les tâches domestiques, mais le sceau devait lui être retiré le vendredi soir afin qu'elle respectât le sabbat. Mais un jour, Rabbi Loew oublia d'ôter ce sceau et la créature d'argile se déchaîna, ravageant tout sur son passage, et Rabbi Loew dut la détruire en effaçant la lettre E, l'inscription devenant METH, qui signifie mort. Image : Le Golem (Der

nom. Ce nom est celui dun ancien sorcier. Sorciers il existe de clbres sorciers en Grande-Bretagne, comme Roger Bacon qui a march entre les deux clochers dOxford, Bessie Dunlop, qui a t brule vive, William Rufus, grand matre sorcier du XIIIme sicle. Sabbat cest une sorte de fte qui a lieu minuit. Les participants senduisent la peau dun baume qui contient de la cige. Les personnes sont alors en transe et librent des pouvoirs magiques. Magie le tour de magie le plus connu sappelle la loi de la ressemblance

femmes-fleurs, aux femmes-chats, aux sphinges d’une Léonor Fini. Il arrive qu’elle se mue en fleur, comme dans ce « Monologue du gardénia[footnoteRef:48] » qui se transforme à son tour, excitant d’autres métamorphoses. Son animalité explose en des sabbats privilégiés où le « nous » témoigne d’une fraternité définitive, mais aussi de la (con)fusion des espèces et des sens : [48: Cf. Pour un herbier (1948), Œuvres, Paris, Gallimard, La Pléiade, t. IV, 2001, p. 889-90.] Toutes trois nous rentrons poudrées

l'instant A la lueur d'une chandelle - 18 - Réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople Plus criminel que Barrabas Cornu comme les mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d'immondice et de fange Nous n'irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D'yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses

l’instant À la lueur d’une chandelle RÉPONSE DES COSAQUES ZAPOROGUES AU SULTAN DE CONSTANTINOPLE Plus criminel que Barrabas Cornu comme les mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d’immondice et de fange Nous n’irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D’yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument

l’évangile de Jean, à savoir le chapitre 5. Il y a d’abord le récit d’une intervention miraculeuse de Jésus, et ensuite une controverse ressemblant à certaines discussions que nous trouvons dans les synoptiques à cause de ce que Jésus fait un jour de sabbat. Mais chez Jean, cette controverse donne à Jésus l’occasion de prononcer un long discours au contenu théologique assez dense. Ecoutons donc le récit qui est le point de départ de cette controverse. Jean 5, 1-16 La traduction de ce texte

Lœweren Coiffés de feutres verts le matin du sabbat Vont à la synagogue en longeant le Rhin Et les coteaux où les vignes rougissent là-bas Ils se disputent et crient des choses qu’on ose à peine traduire Bâtard conçu pendant les règles ou Que le diable entre dans ton père Le vieux Rhin soulève sa face ruisselante et se détourne pour sourire Ottomar Scholem et Abraham Lœweren sont en colère Parce que pendant le sabbat on ne doit pas fumer Tandis que les chrétiens

qu'ils ont fait un pacte avec la lune sombre, Avec l'illusion, l'espérance aux yeux d'ombre, Et l'extase chantant des hymnes inconnus, Et qu'ils allaient tous deux, dès que brillait Vénus, Sur l'herbe que la brise agite par bouffées, Danser au bleu sabbat de ces nocturnes fées, Éperdus, possédés d'un adorable ennui, Elle n'étant plus elle et lui n'étant plus lui! Quoi! nous sommes encore aux temps où la Tournelle, Déclarant la magie impie et criminelle, Lui dressait un bûcher par arrêt de la cour,

précédent de ce que nous devrions faire avec le butin de guerre ! Il n’est marqué nulle part qu’Abraham a donné la dîme de ses revenus ! Revenons à Moïse. Non seulement le peuple devait donner la dîme et les offrandes, mais ils devaient aussi respecter le sabbat, les fêtes, la 7ème année sabbatique et la 50ème année sabbatique, l’année du Jubilé. C’est une chose que de se reposer tous les sept jours, mais c’est autre chose que de se reposer tous les sept ans une année entière sans pouvoir récolter ce qui

Michelet: " Ce sont d'étranges époques: on nie, on croit tout. Une fiévreuse atmosphère de superstition celtique enveloppe les villes sombres. L'ombre augmente dans leurs rues étroites, le brouillard va s'épaississant au brouillard d'alchimie et de sabbat. Les croisés obliques ont des regards louches, leur boue noire, les carrefours grouillent en mauvaises paroles..." Le tableau est sans doute un peu noirci mais comment ne pas se laisser prendre, c'est si bien dit... Nous sommes donc en 1357, nous