Sage-femme

Le Philosophe scythe 1963 Jean de la Fontaine Le Classicisme au XVII siècle Ce texte met en jeu deux personnages : le sage et le philosophe A travers ce texte Jean de La Fontaine révèle deux conceptions de vie de l’antiquité :  Le stoïcisme basé sur la souffrance, l austérité  L’épicurisme basé sur le Bonheur. Question : montrer en quoi ce texte est un apologue ?  Relever de manière détaillée tout ce qui fait d’un texte narratif  Relever et caractériser l’opposition entre les

mortelles & Divinités -> la supériorité des déesses est sans cesse affirmée: les épithètes hyperboliques « la souveraine», « la royale», « la merveilleuse» affirment leur pouvoir. Paroles d’Ulysse qui le reconnaît: « je sais que la très sage Pénélope / n’offre ni ta beauté ni ta stature: ¨elle est mortelle, tu ignores l’âge et la mort» p 90 -> Mais les mortelles sont aussi gratifiées de qualités morales: la noblesse et la sagesse: Nausicaa et sa mère sont célébrés par Ulysse

guise de conclusion, sa conception du bonheur du sage, aimer la vie et la goûter pleinement : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être7. » La vie de Montaigne est mouvementée. Il s'est engagé, a mené une action publique, a risqué sa vie. Sa personnalité a suscité des images contradictoires : « Sceptique retiré dans sa tour d’ivoire, égoïste ou généreux, lâche ou courageux, ambitieux ou sage souriant, stoïcien ou épicurien, chrétien sincère

la reconnaissance du vrai. Cette manière de se comporter qui correspond à la sagesse se définit donc également par rapport à la raison. En effet, le comportement du sage se distingue par le fait qu’il peut se justifier rationnellement, non seulement face aux autres, mais également dans l’esprit de chacun, de manière immanente. Le sage ou le philosophe est celui qui s’est résolu à se gouverner selon sa raison, aussi bien dans le monde des idées que dans la réalité. Au contraire de la raison, les passions

que nous avons des Dieux. L’homme causerait donc son propre malheur en croyant de fausse opinion des Dieux, alors que celui éclairé à leur sujet vivrait « de grand bienfait ». Mais l’idée que nous nous faisons d’eux, fait que ceux, en particulier le sage, qui leurs ressembleraient auraient leur faveur. Voilà donc comment Épicure nous livre son premier remède contre les souffrances, les troubles de l’âme. En ayant conscience de ce que sont les Dieux l’homme est meilleur et ne se trouble pas avec les

l’homme sage, il suffit de distinguer : Ce qui dépend de nous : opinions pensées désirs ... de ce qui n'en dépend pas : santé, intégrité physique argent, biens matériels autrui la gloire et l'honneur la vie, l'amour, la mort Le sage doit consacrer ses efforts à ce qui dépend de lui et conserver une position d’indifférence face à ce qui ne dépend pas de lui, c'est-à-dire qu'il ne cherche ni à l’acquérir, ni à le fuir. « Philosopher, c’est apprendre à mourir » (Cicéron) Le sage stoïcien

pour vivre bien. Chacun est donc responsable de ce qui lui arrive, de son bonheur comme de son malheur et, pris en ce sens, le bonheur ne doit donc rien à la chance. Ainsi le sage a su le placer à l'abri des accidents de la vie, en soi, dans l'usage qu'il fait de ses représentations. On ne peut donc l'en priver et la vie du sage, devenu invulnérable, est par principe heureuse : le bonheur se mérite. C'est la première œuvre de la vertu. Cependant, peut-on vraiment se mettre à l'abri des revers de fortune

des accusations portées plus tard contre Socrate vient de ses relations avec ce personnage. * Charmide : Charmide est l’oncle de Platon et le frère de Périctionè, la mère de Platon. Platon le décrit comme le jeune homme le plus beau et le plus sage de sa génération, suscitant l’admiration amoureuse des jeunes et des vieux. Aimé et protégé par son cousin Critias, qui est son tuteur, il est mort avec lui lors du même incident de rue. * Khairéphon : Khairéphon est un ami et grand admirateur

La liberté humaine et la sagesse consistent alors à accepter les décrets de la providence, à désirer ces circonstances qui ne dépendent pas de nous. Le bonheur ne consiste pas dans les événements, mais dans cette attitude d?acceptation : ainsi, le sage sera toujours heureux car il désirera tout ce qui lui arrive, même ce qui peut sembler de l?extérieur défavorable. A l?inverse, celui qui ne suit pas la sagesse sera toujours malheureux, car ce malheur proviendra de son jugement, qui le conduira à

prise au désir et au dégoût. L’inquiétude des désirs produit la curiosité, l’inconstance : le vide des turbulents plaisir produit l’ennui. On ne s’ennuie jamais de son état quand on n’en connaît point de plus agréable ». « Veux-tu donc vivre heureux et sage, n’attache ton cœur qu’à la beauté qui ne périt point : que ta condition borne tes désirs, que tes devoirs aillent avant tes penchants : étends la loi de la nécessité aux choses morales ; apprends à perdre ce qui peut t’être enlevé ; apprends à tout