Sage

orage imprévu, Je rassure, en COURANT, le berger éperdu; Qu’épouvante les vents qui siflent sur sa tête, Les tourbillons, l’éclair, la foudre, la tempête; Toujours également heureux & satisfait, Je ne desire point un bonheur plus parfait. O vous, sage Warens, éleve de Minerve, Pardonnez ces transports d’une indiscrete verve; Quoique j’eusse promis de ne rimer jamais, J’ose chanter ici les fruits de vos bienfaits. Oui, si mon cœur JOUIT du sort le plus tranquille, Si je suis la vertu dans un

Epictète, on arrive au bonheur par l’indifférence des choses, c'est-à-dire par le détachement ou l’absence d’intérêt d’une personne sur un évènement. Selon lui, la sagesse est le bonheur que vise la philosophie. Soutenu par Marc Aurèle qui a dit que « le sage est celui qui construit sa citadelle intérieure », c'est-à-dire une sorte de renfermement que personne ni aucun évènement ne peut toucher. On pourrait alors se demander si l’opinion des hommes sur les évènements est-elle source de malheur ou de bonheur

faut, parmi le monde, une vertu traitable, À force de sagesse on peut être blâmable, La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriétéCf. Saint Paul, Épître aux Romains, XII, 3 : Non plus sapere quam oportet sapere, sed sapere ad sobrietatem, que Montaigne traduit ainsi (Essais, I, 30) : "Ne soyez pas plus sage qu’il ne faut, mais soyez sobrement sages." . Cette grande raideur des vertus des vieux âges, Heurte trop notre siècle, et les communs usages, Elle

L'homme arrive novice à chaque âge de la vie. Chamfort Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir; mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis On ne saurait être sage quand on aime, ni aimer quand on est sage. Publilius Syrus S'excuser ne signifie pas toujours que tu as tort et que l'autre a raison. Cela signifie simplement que tu considères ta relation plus importante que ton ego. Ne crois pas aux belles paroles, il faut croire

l’autre (« il t’est possible d’instruire l’égaré » l. 12 à 13) donc par un transfert de savoir. Car la nature a permi à l’homme d’utiliser ses propres qualités pour mieux effacer les défauts de ses confrères (« la douceur envers l’insensé ») L’homme sage doit pouvoir contrer la faiblesse de celui qu’il instruit sans agir avec passion car c’est elle qui l’assujetira à l’autre étant donné que les hommes ne sont rien d’autre que des choses extérieures. Leur instruction peut donc ne pas réussir, d’où l’utilisation

l'ordre des choses, pas même de la mort de ses proches, qui ne peut pas être évitée. S'attacher aux choses matérielles est une erreur qui amène à la souffrance, alors même que le sage peut jouir des objets sans s'y attacher. De même, le corps, facilement dégradé, ne doit pas être l'objet de toute l'attention du sage car il est soumis aux aléas du monde. L’âme peut être contrôlée et amenée à un état de bonheur égal et éternel, non exposé à la dégradation du corps. Les autres principes explicités

Mais la sagesse demande de rompre avec cette question, et l’on peut même trouver à partir de cette rupture une certaine forme de spiritualité, fondée sur l’indifférence ou si l’on préfère sur le détachement. Les dieux sont alors un modèle pour le sage et sa vie est proche de la leur. Cette forme de sérénité paradoxale, qui se refuse à considérer la vie comme un bien ni un mal, est la condition qui permet de vivre selon le célèbre précepte énoncé par Horace : « carpe diem », cueille le jour. Profiter

dépendent de nous, comme la vertu et la sagesse, et de celles qui n'en dépendent point, comme les honneurs, les richesses et la santé. Car il est certain qu'un homme bien né, qui n'est point malade, qui ne manque de rien, et qui avec cela est aussi sage et aussi vertueux qu'un autre qui est pauvre, malsain et contrefait, peut jouir d'un plus parfait contentement que lui. Toutefois, comme un petit vaisseau peut être aussi plein qu'un plus grand, encore qu'il contienne moins de liqueur, ainsi, prenant

pour être commentés chez les Irlandais par ce fou d'Abbadie, ou chez les Welches par ce phrasier d'Houteville. Les contes qu'on pouvait faire à la quadrisaïeule de la quadrisaïeule de ma grand-mère ne sont plus bons pour moi, qui ai été élevée par le sage Mambrès, et qui ai lu l'Entendement humain du philosophe égyptien nommé Locke, et la Matrone d'Ephèse. Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant

toujours". L'Homme aura tendance a la croire vrai, et par consequent sa nature trompeuse se revele doublement dangereuse, et pour l'Homm et pour la societe. L'imagination, selon Pascal, induit tout homme, meme le plus raisonnable, en erreur (du "fou au sage"), du fait de son inconstance dans sa fiabilite. Elle devient une "seconde nature qui l'egare", comme le met en evidence l'anecdote du "plus grand philosophe du monde" qui, malgres sa raison, si assis sur une planche suspendue au dessus du vide mais