Sagesse Et Superstition

et onze quartiers » et Candide ne peut épouser Cunégonde parce qu’il n’est pas noble. Plus loin, Voltaire s’attaque aux intellectuels et leur faux prestige : le précepteur Pangloss dit des sottises, les universitaires de Coïmbre encouragent les superstitions, les académiciens bordelais posent des questions ineptes (pourquoi les moutons de l’Eldorado sont rouges). A Paris, Voltaire critique les salons où la société est passionnée par le jeu, le bavardage, la médisance et la corruption.

l’arrêter au moment où elle irait trop loin dans les conséquences qu’elle tire de l’expérience vraie. Ainsi aurait donc procédé la nature. Dans ces conditions, on ne s’étonnerait pas de trouver que l’intelligence, aussitôt formée, a été envahie par la superstition, qu’un être essentiellement intelligent est naturellement superstitieux, et qu’il n’y a de superstitieux que les êtres intelligents. (…) Si l’intelligence menace (…) de rompre sur certains points la cohésion sociale, et si la société doit subsister

hommes éclairés ne sont guère écoutés de leurs semblables. Y a t il seulement une Providence? II reste néanmoins une pointe d'optimisme dans ce conte: Voltaire nous y démontre que la parole a bien du pouvoir et que, lorsqu'elle est maniée par des sages, elle gagne des causes et fait progresser l'humanité. Dans Aventure indienne, Voltaire transpose des faits qui se sont produits à son époque. On pense bien sûr à l'affaire Calas. Voltaire s'inspire du sort de Jean Calas, condamné en 1762 au supplice

en faisant l'éloge de la raison. Il use d'un registre ironique pour faire la satire de la religion notamment lorsqu'il parle de la sagesse orientale. C'est en réalité la théologie orientale qui est critiquée. A travers la diatribe de la religion, les philosophes glorifient le triomphe de la raison sur la foi et la croyance. Ils s'opposent au fanatisme, à la superstition, à l'irrationnel et à l'obscurantisme. Ils bannissent la providence et proposent une religion universelle fondée sur la raison. Selon

savoirs ; elle se présente aussi comme une réflexion critique. En effet, tout est passé au crible de la raison et de l'esprit d'examen propre aux philosophes des Lumières.
Ainsi l'enjeu de chaque article est de mettre en évidence les erreurs, les superstitions, les aveuglements entretenus par le pouvoir politique et religieux. L'ouvrage n'a donc rien de neutre : il traduit l'esprit critique et le combat des Lumières. b. Le combat des Lumières On trouve dans L'Encyclopédie, les grands combats des philosophes

» deter possessif, droits qui leurs sont dusL2 « le puissant empire de la nature » droits des femmes, valorisation de la natureL2 « n'est plus » ne partielle/restrictive, connotation péjorativeL2-3 énumération de termes péjoratifs « Mensonges, superstition ,prégugés, fanatisme ou encore sottise »rappelle les accusations portées par la philosophie des Lumières à l'encontre de la monarchie absolue de droit divin.L3 « le flambeau de la vérité » métaphore de la lumière, signe du pouvoir de la raison

duplicité se greffent des caractéristiques qui apparaissent dans ses multiples déclarations inspirées de l’idéologie marxiste, mais auxquelles Ionesco a donné un tour volontairement brutal ou caricatural. Incarnation de la négation, il dénonce les superstitions : " Je méprise les religions […] " (p. 98) et les universitaires, ces " esprits abstraits qui ne connaissent rien à la vie " (p. 101). Anticlérical, anti-intellectuel et hyperrationaliste, il se pose en " réaliste " informé, politiquement averti

qu’ils paraissent ridicules. * L9 : « on avait en conséquence… » fausse logique * Distorsions entre les peines et les motifs d’accusations, aucune égalité, les peines sont trop grandes par rapport aux accusations * Ironie : ce sont les « sages du pays » L2 qui ont organisés ce « bel auto-da-fé » L4 * Emploi de périphrases, la mort est un « spectacle », une exécution publique qui ont toujours étés très appréciés : costumes, musique, vêtements symboliques… * Le tremblement de terre

intellectuel lancé en Europe au xviiie siècle (1715-1789), dont le but était de dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances. Des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États. Le terme de « Lumières » a été consacré par l'usage pour rassembler la diversité des manifestations de cet ensemble d’objets, de courants de pensée ou de sensibilité et d’acteurs historiques

théologico-politique (1670), Les principes de la philosophie de Descartes (1663), Pensées métaphysiques (1663), L'Ethique (1677), Traité politique (1677). | Liens:       Spinoza et nous       SOS - Philosophie - Spinoza       OneLittleAngel.com, le site des sagesses du monde - Baruch Spinoza Sur ce site :       Morale : Spinoza | Citations de Baruch Spinoza : "Dieu, c'est à dire la nature... (Deus sive natura)" (Baruch Spinoza / 1632-1677 / L’Ethique) "La Prophétie est donc inférieure à cet