Salluste

conquête de Romains. Les Romains n’ont jamais eu qu’une seule raison de faire la guerre à tous les peuples : c’est le désir de pouvoir et de richesses. C’est en enchaînant les guerres aux guerres qu’ils se sont agrandis. Œuvres Complètes de Salluste - La conquete de la Gaule Vercingétorix, un chef gaulois, regroupe des tribus gauloises pour lutter contre les Romains. Le général romain Jules César envahit la Gaule avec son armée. Il se réfugie avec son armée sur l’oppidum d’Alésia. Mais

Ruy Blas, où le héros est le laquais de Don Salluste, déguisé en Don César de Bazan, au service de la vengeance de Don Salluste. C’est un personnage doublement en faute : parce qu’il n’est pas celui qu’il paraît (c’est-à-dire un aristocrate déchu) mais aussi parce qu’il est socialement inférieur, (c’est un laquais). C’est un homme de droit, dénonçant le détournement de fonds des ministres. Il s’agit encore d’une fin tragique : Ruy Blas tue Don Salluste, et s’empoisonne pour sauver la Reine, qu’il

éponyme est nommé au premier vers mais, surprise, c’est un laquais qui apparaît, le temps d’obéir aux ordres de Salluste et qui disparaît aussitôt : « Ruy Blas, fermez la porte, − ouvrez cette fenêtre. » Ruy Blas obéit puis... il sort... » Le statut paradoxal du héros, réduit à n’être qu’une utilité dans la scène 1, est la première originalité ; l’exposition est entièrement centrée sur Salluste qui n’est pas le personnage principal. La seconde originalité consiste dans la manière de communiquer les

dialogue entre Figaro et Suzanne tourne autour des objets présents sur scène : le petit bouquet virginal, le lit offert par le comte, la toise qui permet à Figaro de mesurer la pièce. Chez Hugo la porte et la fenêtre sont le sujet des ordres que don Salluste donne à Ruy Blas. Chez Genet, les gants de ménage sont au centre d’une tirade de Claire et sont l’accessoire du jeu de Solange («Solange jouait avec une paire de gants de caoutchouc, observant ses mains gantées, tantôt en bouquet, tantôt en éventail »)

public de ses pensées et ridiculise son adversaire, qui n’a pas les moyens de répondre puisqu’il ne peut pas entendre ce qu'il est dit sur lui. On le voit chez Marivaux entre autre mais aussi lors de l'affrontement final qui oppose Ruy Blas à Don Salluste dans l'acte III « Le tigre et le lion ». Pour mettre le conflit en valeur, la mise en scène doit montrer la différence et la contradiction des intérêts et rendre l'affrontement plus concret. Le théâtral est avant tout un art visuel et c’est

Victor Hugo, s'intitule « le tigre et le lion », le tigre pour Don Salluste (ruse, puissance) et le lion pour Ruy Blas (courage, vaillance). Le dernier acte de la pièce met donc en scène l'ultime affrontement entre Don Salluste et Ruy Blas. La scène que nous allons étudier est la dernière scène du dernier acte => C'est le dénouement de la pièce. Dans cette scène de dénouement, la reine éclairée sur la machination de Don Salluste et ce qu'elle considère comme une trahison de Ruy Blas, refuse de pardonner

reine au vers 2249 : "Je t'aime", qu'il faut rapprocher du vers 2242 : "Ruy Blas, je vous pardonne !" Le cri d'amour de la reine marque l'effacement de l'obstacle tragique fondamental et la véritable victoire de Ruy Blas sur le destin incarné par Don Salluste et la cour. La reine avoue à Ruy Blas que c'est bien lui qu'elle aime et non son double aristocratique et illusoire, Don César. Son nom véritable, Ruy Blas, est d'ailleurs la dernière parole que la reine prononce et c'est de cette reconnaissance

mort permet l’aveu de l’amour. Le choix du suicide fait dire à la reine qu’elle est amoureuse, même si les sentiments ne pourront être vécus. I-Une scène contrastée, propre au drame romantique a)Un personnage marginal Ruy Blas est laquais de Don Salluste, grand d’Espagne. Il est marginal car il ose aimer une reine alors que sa condition exige qu’il se marie et convoite des domestiques. C’est un héros puisqu’il ne renonce pas à son amour par convenance. La Reine , au début de la scène, se sent trahi

spirituelles (de l’âme) sont admises et seul le langage les exprime Le dénouement Dénouement rapide nécessaire et complet Règles Seulement unité d’action que Hugo renomme l’ « unité d’ensemble » + Don Cesar et ses 6 mois + différents lieux + mort de Don Salluste ailleurs que sur scène Règles de vraisemblance : unité de temps (24H), de lieu (« vestibule à tout faire)et d’action + respect des règles de bienséances (« bride la création ») Versification Distance incompressible entre l’art et la réalité Aspirations

catastrophes et annonçant l’issue fatale. Lycée DAUDET – 13150 TARASCON – 1ES1&2 – Textes pour les épreuves orales de l’EAF – Page 5 sur 27 Texte 3 : Hugo, Ruy Blas (1838) – La scène d’exposition : Acte I, sc. 1 – In extenso. ACTE I Don Salluste Le salon de Danaé dans le palais du roi, à Madrid. Ameublement magnifique dans le goût demi-flamand du temps de Philippe IV. A gauche, une grande fenêtre à châssis dorés et à petits carreaux. Des deux côtés, sur un pan coupé, une porte basse donnant