Saltimbanque

Place - Création 2013 D’après l’œuvre originale de Victor Hugo Création Collective de la Cie Babylone avec la complicité de Denis Llorca Un enfant vendu, mutilé, enchaîné aux caprices du destin, trouve refuge dans un théâtre ambulant. Devenu saltimbanque, le tourbillon du succès l‘emporte jusqu‘à Londres. Tout lui sourit : l’amour, les femmes, la richesse. Quand un message dans une bouteille le réhabilite comme pair d’Angleterre. Sa revanche est complète. Mais chaque ascension porte en elle un

une « compagnie », c’est-à-dire treize compagnons : compagnons du voyage, artisans de notre art. Tous nous avons choisi de faire vivre un théâtre de corps et d'esprit, un théâtre de masque et de mouvement, qui s'inscrit dans la tradition des saltimbanques et de la Commedia dell'Arte. Nous nous disons Passeurs, héritiers d'un théâtre itinérant qui peut trouver sa place dans une salle, une cour d'école ou sur une place de marché... Passeurs aussi parce que nous sommes montés en graine sur le terrain

d’une de mes folies. Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne. J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures popu- -laires ; la littérature démodée, latin d’église, livres éro- -tiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rhythmes naïfs. Je rêvais

L’homme qui rit(1869) : Angleterre, fin du XVIIe. Un jeune lord est enlevé par une troupe de brigands et mutilé, la bouche fendue jusqu'aux oreilles. Abandonné durant une nuit d'hiver, l'enfant trouve refuge auprès d'un philosophe ambulant et devient saltimbanque, parcourant les routes et haranguant les foules aux côtés de son nouveau protecteur. C'est le début de quinze années d'errance pour celui qu'on surnommera, en référence à son visage défiguré, « l'Homme qui rit ».  Les travailleurs de la mer : Un

peuvent être résolus par des raisonnements scientiques» (Le petit Robert). Enjeux Le bon sens est l'une des principales conditions de la liberté de pensée et de ses hautes et inutiles voltiges, comme le filet est la condition des prouesses du saltimbanque. On peut toujours, avec un minimum de risques, laisser les théoriciens se contredire entre eux sur les raisons de faire ceci ou cela, aussi longtemps que l'on a l'assurance que le bon sens prévaudra au moment inéluctable d'agir... et de choisir

- Champ de Mars, La Tour rouge, R.Delaunay, 1911, huile sur toile, Art Institute of Chicago, manuel, p.256. - Bouteille de Pernod et verre, P.Picasso, 1912, huile sur toile, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, manuel, p.257. - Famille de saltimbanques, P.Picasso, 1905, huile sur toile, Washington, New Gallery. Documents complémentaires: Corpus de devoir: 1. : I.1. H. Michaux, "Ecuador" (extrait), 1929. 2. J. Supervielle, "L'escale portugaise", Débarcadères, 1922.3. B. Cendrars, "Fleuve"

fiancé à une noble jeune fille, Fleur-de-Lys, mais ne résiste pas à la beauté et à la sensualité et il tombe amoureux de la Esméralda et elle aussi. Pierre Gringoire : Gringoire est animateur de la troupe des enfants sans souci. Il est étudiant, saltimbanque et auteur de nombreuses pièces de théâtre qu’il veut absolument voir jouer. Il met sa plume verve au service du roi Louis XI de France en lutte contre le pape Jules II dans des poèmes satiriques. La Esmeralda : Elle a été enlevée à sa mère,

Crépuscule de Guillaume Apollinaire Introduction: Guillaume Apollinaire, publie son recueil Alcools en 1913. Ce dernier constitue une grande partie de son œuvre littéraire et nous dévoile son esthétique et ses thèmes de prédilection. Le poète y expose, dans un habile jeu d'écriture entre tradition et modernité, des sujets aussi variés que récurrents comme la quête de la modernité poétique ou la déception amoureuse. Le titre est également évocateur car il sous- entend une déclinaison de plusieurs

Béjart (Joseph, Madeleine et Geneviève) quittent donc Paris et s'engagent dans une troupe itinérante, celle de Dufresne. Ils y font la connaissance de René Duparc, dit Gros-René. Pendant treize ans, Molière et ses amis mènent l'existence des saltimbanques passant de ville en ville, dans le sud de la France : de la Guyenne au Languedoc, en remontant jusqu'à Lyon. En 1650-1651, ils jouent devant le prince de Conti qui décide de patronner la troupe. La vie en est sans doute facilitée. La troupe,

avait découvert Paris à | | |l'âge de 17 ans après avoir été formé dans| | |les écoles françaises du Caire. Il est | | |l'auteur de huit livres parmi lesquels | | |figurent «la Violence et la dérision» | | |(1964), «Un complot de saltimbanques» | | |(1975), «Mendiants et orgueilleux» (1995).| | | | | |L'ensemble de son oeuvre, parue aux | | |éditions Joëlle Losfeld, a été récompensée| | |par le Grand prix de la Francophonie de | |