Saltimbanque

lyrique Tonalité affective marqué par le pronom «  tu » et l’allitération en M « ô muse de mon cœur amante des palais » La figure féminine glisse vers une représentation masculine «  un enfant de chœur » «  un saltimbanque » = superposition de la figure de la Muse et du poète, métaphore du saltimbanque souvent utilisé chez Baudelaire pour représenter le poète ( le spleen de Paris) C. L’inspiration du spleen La fonction traditionnelle de la muse est d’inspirer le chant poétique «  Faire épanouir la rate

11 mai 1632, lorque sa mère meurt, Jean Baptiste a dix ans. Jean Baptiste aurait été très proche de son grand-père maternel, Louis Cressé, un homme passionné de théâtre, avec qui il a pu découvrir la ville et son spectacle permanent de saltimbanques venus de partout. A l’Hôtel de Bourgogne, il a pu assister aux pitreries des trois grands farceurs de l’époque. On peut donc aisément imaginer d’où lui vient l’inclination si particulière et passionnée du jeune Molière pour la comédie.

admirablement réussi. Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence ? Y a-t-il une providence Démon comme il y a une providence Dieu ? Nous posons la question sans la résoudre. Gwynplaine était un saltimbanque. Il se faisait voir en public. Pas d'effet comparable au sien. Il guérissait les hypocondries1 rien qu'en se montrant. [...] C'est en riant que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face riait, sa pensée non. L'espèce de visage

concours : morceau de 3 à 4, 5 minutes, purement instrumental ou mémlé de vocal, présentant un mélange d’éléments musicaux actuels et traditionnels, composant une rythmique permettant la danse et le défilé festif, notamment des carnavaliers. Les Saltimbanques En partenariat avec les associations culturelles, 200 volontaires de tous âges, vont former, à l’instar des fameuses écoles de samba du Carnaval de Rio, une troupe éphémère de spectacle de rue. En cadrée par les équipes de la Fonderie d’Evénements

simple bouffon pour les autres hommes. On a le champ lexical du spectacle: ''mime'', ''planches'', ''comique'' et le théâtre évoqué est bien ici le théâtre social et de ses convenances dans lequel il est inadapté. L'image rappelle aussi celle du saltimbanque Il bénéficie d'un don divin mais est condamné à vivre comme un mendiant, un paria. En cela il s'incrit dans la lignée des poètes incompris et solitaires romantiques (Alfred de Vigny ''La Mort du Loup''). Le statut du poète est tragique: il est

admirablement réussi.   Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence ? Y a-t-il une providence Démon comme il y a une providence Dieu ? Nous posons la question sans la résoudre.   Gwynplaine était un saltimbanque. Il se faisait voir en public. Pas d'effet comparable au sien. Il guérissait les hypocondries1 rien qu'en se montrant. [...]   C'est en riant que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face riait, sa pensée non. L'espèce de visage

rire. Une douleur pour amuser les hommes. Le chant lexical du rire est très présent. Du côté de Gwinplaine, ce rire est automatique et figé. Du côté des gens qui voient Gwinplaine, le rire n’est pas méchant, le rire est nerveux. On a fait de G un saltimbanque (homme de cirque qui jour de la musique). La laideur de Gwinplaine est en fait un masque clownesque, qui provoque le rire. Lorsque G est dans des situations plus gênantes, il ne peut pas enlever ce « masque », donc il fait encore rire, même dans

célébrait les mystères. Leurs mystères furent interdits, mais l’Hôtel de Bourgogne garda le monopole des représentations théâtrales jusqu'en 1634. Au début du XVIIe siècle, des représentations sont données par des bateleurs*, des troubadours, des saltimbanques**, des farceurs. Seul ou en petits groupes de deux à trois personnes, ils jouent sur la voie publique : foire, pont, place… Ils présentent des farces, des scènes satiriques ou comiques qui font rire les passants. Ce sont des acteurs ambulants

volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais, Récolteras-tu l'or des voûtes azurées ? Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de choeur, jouer de l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. La beauté Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer

admirablement réussi. Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence ? Y a-t-il une providence Démon comme il y a une providence Dieu ? Nous posons la question sans la résoudre. Gwynplaine était un saltimbanque. Il se faisait voir en public. Pas d’effet comparable au sien. Il guérissait les hypocondries1 rien qu’en se montrant. [...] ©HATIER 10 15 20 25 30 C’est en riant que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa