Sartre Contre L Hypothèse De L Inconscient

de l’inconscient ; cet inconscient constitue même l’essentiel de la vie psychique et détermine l’homme de part en part. Cependant, que deviennent la liberté et la responsabilité de l’homme s’il est déterminé par l’inconscient ? N’est-ce pas parce qu'il est considéré comme un être conscient et libre qu’on peut le tenir pour responsable de ses actes ? L’inconscient n’est-il pas alors invoqué pour fuir ses responsabilités ? 1. L’inconscient avant Freud Le mot inconscient est habituellement utilisé

III L'inconscient Si la conscience est une pensée, celle-ci peut se représenter les objets et se saisir elle-même dans son essence. Ainsi, nous pouvons savoir tout ce qui se passe en nous, nous pouvons y réflechir et acceder à une connaissance. Par contre, si la connaissance est une activité et qu'elle n'existe que dans le rapport au monde, ce rapport peut être fausser et la conscience peut créer des illusions. Une connaissance de soit demeure alors problématique, de plus, puis-je véritablement comprendre

conscience 1) L’inconscient : a) La notion d’inconscient en philosophie : Je peux parler tout en ignorant les lois de la linguistique qui me font articuler et agencer mes mots. Je peux marcher en étant inconscient d’une partie des mouvements que j’effectue pour marcher. Je peux vivre en étant inconscient des processus physiologiques qui maintiennent mon corps en l’état : renouvellement des cellules, croissance des ongles et des cheveux, le flux du sang dans mes veines… Mais suis-je encore le même si

copernicienne, ou encore des changements historiques et politiques qui annoncent la fin d’une classe sociale ou celle d’un monde : dans tous les cas, il peut nous sembler préférable de les ignorer. Or ce désir que l’on a de conserver ses propres illusions, contre une vérité qui menace d’altérer sa conception du monde – voire son identité –, témoigne du fait qu’il est possible de rejeter inconsciemment (ou peut-être même sciemment) ce que pourtant l’on sait. D’où le problème : comment peut-on ignorer une

psychologie, selon la forte parole de Lipps, est moins une question psychologique que la question de la psychologie. » Freud, L’interprétation du rêve, O.C.,IV, Paris PUF, 2003, p.666. Introduction Qu’est-ce que l’esprit ? Et peut-il être inconscient ? Ce sont là deux questions distinctes qui pourtant ont été confondues dans la thèse conscientialiste, thèse qui identifie l’esprit à la conscience et qui est très explicitement formulée chez Locke. Une idée ne peut exister dans l’esprit sans que

pour le jugement de soi, n’est-il pas vrai que dés le moment ou j’emprunte le jugement d’un autre, même fictif alors il n’est déjà plus le miens ? Il est dit qu’ « autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». Cette citation de Sartre nous explique que même si j’ai une conscience réflexive qui me permet de me juger moi-même, s’il n’y a pas « autrui » pour me rappeler de faire ce jugement, alors je ne le fait pas. Par exemple, quand je médis sur quelqu’un en publique et que lorsque

trompons ainsi la personne en espérant retirer un certain avantage de la déformation que nous avons fait subir à la réalité. Nous la privons de ce droit à la vérité sans lequel aucune confiance ne pourrait jamais s’établir entre des interlocuteurs.Par contre, quand je me mens à moi même, je refuse de m’accepter tel que je suis ou encore je nie une vérité et donc je fais preuve de mauvaise fois. Ainsi, chancun d’entre nous peut être victime d’une manipulation dont nous sommes nous même l’auteur. Néanmoins

transgression du discours de l’autre comme processus devant aboutir à l’émergence du « discours de l’Autre », avec l’avantage de la distanciation. Elle ne s’exerce que sur ce qui tient à cœur, pour l’exorciser, ne 41 constituant qu’une défense contre l’obsession. Libération en acte constamment relancée et non liberté acquise, elle dénonce un mélange inextricable de répulsion et de fascination pour le discours de « l’Autre » auquel se trouve soumis l’individu. La stratégie scripturale de Khatibi

différence entre deux individus mais on est incapable d'expliquer pourquoi (par exemple: quelqu'un qui est familié avec des vrais jumeaux, il ne sait pas comment il fait pour les différencier avec l'expérience, il a accumulé avec le temps une infinité inconsciente qui lui permet de faire la différence de voir les détails) La société : Une société n'est qu'une collection d'individus ou bien elle n'est que somme des individus ou bien est capable de produire des effets qui dépassent totalement les capacités

l'intention de se tromper délibérément soi même semble contenir une contradiction. » De fait, il est possible de se mentir à soi même et les exemples attestant cette possibilité sont nombreux, mais l'idée que l'on puisse retourner sa propre volonté contre soi est impensable. Conclusion et transition Tout préjugé, pour autant qu'il consiste à se duper soi-même sur une vérité que l'on refuse ou sur les limites de ce que l'on sait vraiment, est mensonge à soi. Cela reste contradictoire est impensable