Sartre La Censure

ou moins détournée et est accessible à tous. Mais le théâtre n'est pas lu ou écouté de façon assez attentive, tournée vers les arguments de l'auteur. En effet, le théâtre se présente comme un divertissement. De plus l'auteur doit faire face à la censure et aux malentendus avec les spectateurs. Les pièces mettent souvent en scène des conflits : les conflits comiques se révoltent en rires, les conflits tragiques exigent le plus souvent la mort du personnage principal. 2 : Un support idéal pour

rapport à nos expériences et contextes sociaux dans lesquels nous évoluons tous les jours. II°) Les obstacles de la connaissance de soi. A. Le regard d’autrui. ->On ne peut se connaître soi-même sans l’interversion d’une tierce personne. Selon Sartre, « il me suffit qu’autrui me regarde pour que je sois ce que je suis ». Autrement dit, le regard des autres fait ce que nous sommes. ->C’est notre environnement qui fait notre personnalité et nous fait porter un regard subjectif sur nous-même.

des libertins, celle de la servitude des femmes. Dans Les Mouches, Sartre réfléchit au bonheur de l'individu dans la société (= Voltaire). Electre , dont il reprend le mythe, est une jeune femme avide de bonheur et c'est cette avidité qui lui fait chanter dans cette scène sa liberté. Car le bonheur , selon Electre, se trouve dans l'exercice de notre liberté d'expression et de conscience notamment, contre toutes les censures , toutes les propagandes fondées sur l'intimidation, la terreur et la

ou moins détournée et est accessible à tous. Mais le théâtre n'est pas lu ou écouté de façon assez attentive, tournée vers les arguments de l'auteur. En effet, le théâtre se présente comme un divertissement. De plus l'auteur doit faire face à la censure et aux malentendus avec les spectateurs. Les pièces mettent souvent en scène des conflits : les conflits comiques se révoltent en rires, les conflits tragiques exigent le plus souvent la mort du personnage principal. 2 : Un support idéal pour défendre

paradisiaque peuplé d'anciens esclaves et de leurs maîtres (afin d'éviter la censure par ailleurs), une situation alors loin de la réalité des spectateurs . Ainsi Marivaux entretient un lien plus essentiel avec la réalité des injustices social, que les décors et les personnages qui sont totalement imaginaires. Ainsi, souvent dans le théâtre la réalité est ancré dans un décors, une situation irréelle. Dans Huit Clos de Jean-Paul Sartre, les personnages sont ont ne peut plus réels, avec des personnalités

conscience = lucidité = qualité de moi. La conscience est réflexible. Avoir conscience de soi c’est avoir une image de soi. «  Du seul fait que ma croyance est saisie comme telle, elle n’est déjà plus croyance elle est croyance troublée » = JP Sartre. Etre conscient c’est être constamment en changement. II/ Le sujet de la conscience 1) L’identité du sujet Avoir conscience de soi c’est être sujet de la conscience et son objet. De ce fait il y a une distance permanente entre moi et moi-même

une conscience, une liberté et du même coup, une responsabilité. Sartre distingue radicalement la subjectivité humaine de la notion d'objet en montrant que pour l'objet l'Essence précède l'existence alors que pour le sujet l'existence précède l'Essence. Par Essence, il faut entendre l'ensemble des caractéristiques qui définissent un être. Les objets sont déterminés à l'avance à être ce qui sont. En revanche, l'homme, d'après Sartre, se fait lui-même. Il n'est pas déterminé à être ceci ou cela. C'est

existence, de son jugement, de son approbation. Sartre en donne des exemples concrets. Tout ce qui semble faire un caractère (être jaloux), tout ce qui semble faire une qualité qu'on se serait appropriée (être intelligent), ou un défaut qu'on revendique (être méchant) n'est pas une propriété dont on disposerait d'abord et une fois pour toutes. Il y faut la reconnaissance d'autrui. Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même Ainsi, pour Sartre, le moi ne peut prétendre, par la seule introspection

conscience. Grâce à la psychanalyse de Freud nous pouvons affirmer qu’il y a une division du psychisme humain qui crée en effet une partie consciente et inconsciente comme nous le montre le cas Elisabeth. Dans un état inconscient, il y a une forme de censure envers la conscience et notre état d’éveil, ainsi qu’une forme de refoulement qui entraine un trouble psychique. Par conséquent, lorsque je me mens à moi-même je ne peux pas le savoir, il m’est impossible de m’en rendre compte. Cette division en soi

la condensation qui s’effectue soit par élimination de certains éléments latents, soit par fragmentation du contenu latent, soit par fusion dans le rêve manifeste d’éléments latents ayant des points communs. - le déplacement qui est l’oeuvre de la censure et qui s’exprime soit par le remplacement d’un élément latent non pas par un de ces éléments constitutifs mais par un « quelque chose » éloigné, une allusion, soit par transfert de l’accent psychique d’un élément essentiel à un élément accessoire