Sartre Nous Sommes Ce Que Nous Faisons

sur nos actes. Se serait bien trop intense d’être concentrer sans interruption et nous nous fatiguerions beaucoup plus vite. Nous pouvons aussi remarquer que les actions dîtes inconsciente sont bien plus souvent réalisé quand nous sommes enfant, et lorsque nous sommes enfants le « surmoi » c’est-à-dire la conscience n’est pas encore présente, et comme la conscience n’est pas encore présente nous pouvons effectivement bien parler d’inconscience. Comme le dit André DUVAL un romancier et historien québécois

est « qui n’est pas responsable de ces actes ». Mais il y a deux sens , sommes nous irresponsable car inconscient de ce qu’on l’on fait , ou bien irresponsable car nous n’avons rien fait. Etre responsable est « assumer ces actes » , donc en étant dans le dénis d’une action nous sommes donc irresponsable, mais sommes nous dans le dénis car nous avons placer le souvenir de cette action dans notre inconscient pour oublier ,ou sommes nous conscient de vouloir l’oublier et d’utiliser l’inconscient comme

« Sers-toi de ton libre arbitre pour vaincre le déterminisme qui agit en toi1» Pour Ostad Elahi2 et Bahram Elahi3, l’homme ne possède ni un déterminisme absolu ni un libre-arbitre et une liberté absolus ; ils optent pour une position médiane. Nous sommes responsables de notre destin dans la mesure où Dieu nous a dotés de discernement, de la volonté, de la liberté d’action etc. Mais une partie de notre destin dépend de la providence : « Lorsque l’on observe les événements de notre vie, on constate

extérieures à nous, comme des circonstances, qui ne dépendraient donc pas de notre volonté et pourraient nous pousser à commettre des actes sur lesquels nous n'aurions aucun pouvoir. L'auteur marque son opposition face à cette thèse, expliquant que nous ne sommes pas passifs dans ces situations, mais actif, car nous décidons d'être passifs. C'est notre volonté qui donne de la valeur à ces circonstances, les faisant devenir des raisons, qui vont me pousser à agir. Ainsi, je peux être fatigué après une longue

Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? Est-il possible que l'homme n'ait pas conscience de ses actes ? Cette question nous invite à nous interroger sur le fait que nous puissions avoir ou non conscience de ce que nous faisons. Seulement, afin de répondre pleinement à cette question nous devons tout d'abord prendre connaissance des différents sens des termes du sujet : " Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ". Ici, le terme " peut " suggère la possibilité psychique ou physique; quant au terme

montre sous son aspect essentiel : une personne, une conscience. Et pendant ce temps, le divorce du corps et de l'âme est accompli ; la main repose inerte entre, les mains chaudes de son partenaire : ni consentante ni résistante - une chose. J.-P. SARTRE, L’ Être et le Néant. Gallimard 1943. pp. 94-95. L'état amoureux. Devenir amoureux, c'est individualiser quelqu'un par les signes qu'il porte ou qu'il émet. C'est devenir sensible à ces signes, en faire l'apprentissage [...]. Il se peut que

ces sentiments intérieurs qui nous font agir, est-ce lui qui agit pour nous ? La conscience entendue comme capacité de recul n’a-t-elle pas toujours la possibilité d’accepter ou de refuser les sentiments qui nous habitent? Autrement dit si nous ne sommes pas libres de former nos désirs ou nos impulsions inconscientes, ne nous appartient-il pas en revanche de les réaliser dans l’action ? Par ailleurs, l’inconscient dont nous subissons l’emprise, est-il une forme de déterminisme ou bien le produit

ne serait-ce pas de la même façon, nous ôter une certaine liberté que de connaître les conséquences de nos actes ainsi que de nos choix ? Enfin , nous verrons que si la conscience, nous rend justement conscients car nous pensons savoir ce que nous faisons, pourquoi alors nous arrive-t-il, à nous humains, de regretter certains actes, ou de ne pas comprendre directement leur signification quand bien même on les exposerait à la raison ? La conscience qui semble être pour chaque homme une donnée de

quelque chose qu'il n'est pas en mesure d'avoir ou de faire quand il le veut. Pourtant, en étudiant le sujet de plus près, nous pouvons dire que le propre de l'homme est qu'il a une conscience et donc un pouvoir de négation qui lui permet de raisonner. Sartre indique cela dans L'existentialisme est un humanisme en 1946. Cependant, si l'homme a une conscience il doit, comme le souligne Épicure, pouvoir faire la part entre les désirs qui méritent d'être satisfaits et ceux qui ne le méritent pas et ainsi

tient tout entière dans ce paradoxe: elle nous fait réaliser ce qu'il y a autour de nous en même temps qu'elle nous en sépare irréductiblement. Nos hésitations, nos inquiétudes, nos scrupules nous font assez ressentir cette duplicité par laquelle nous sommes à la fois spectateurs et acteurs de notre existence, engagés et distants, impliqués et en retrait. C'est pourquoi la connaissance échoue à saisir objectivement ce qu'est la conscience, elle ne peut voir son propre point aveugle. De la conscience je