Sartre Nous Sommes Ce Que Nous Faisons

..... 1 2. L'esclavage comme contrainte....................................................................................... 2 3. La contrainte, c'est le désir de ce qui nous est étranger. ................................................. 2 II. Sommes-nous libres d’être libres ? ................................................................................ 3 1. La liberté est naturelle. ................................................................................................. 3 La servitude

Nous sommes soumis au temps qui nous emporte. Nous vivons dans le temps mais cela souligne d'abord notre incapacité à nous en extraire. Nous ne pouvons vivre sans. Le temps nous apporte une multitude de sentiment: du regret vis-à-vis du passé, de l'insatisfaction vis-à-vis du présent, ou encore de l'attente ou de l'angoisse vis-à-vis de l'avenir. L'avenir est notre seul perspective, notre seul but et pourtant, il nous est inaccessible. Le futur est la seule représentation vers laquelle tend notre

pourquoi il faut nous demander d’abord si l'histoire a, ou non, une orientation et une fin -et ensuite si elle peut avoir une signification objective. Et si l'histoire n'a pas en elle-même un sens objectif, pouvons-nous, par l'étude que nous en faisons, lui en donner un ? 2. L'histoire a une fin et un sens : elle est synonyme de progrès a. Les progrès perpétuels de l'humanité au cours de l'histoire Lorsque nous nous interrogeons sur le cours de l'histoire humaine, on constate qu'elle manifeste

nous passions par de graves crises de remise en question. Notre comportement, notre façon de penser varient suivant nos expériences. La connaissance de soi implique une recherche, et cette recherche doit disposer de moyens adaptés à son but. Nous sommes a priori les mieux placés pour nous connaître ; par l'introspection, nous pouvons accéder à une certaine connaissance de nos sentiments, de nos qualités et de nos défauts, de nos motivations et de nos convictions. Mais accède-t-on à un niveau particulier

l'avenir à travers mon passé. Cette création révèle une liberté fondamentale de l'homme à l'égard de lui-même et de son avenir : l'homme, parce qu'il pense, n'est pas déterminé, mais il est autonome, responsable de lui-même (cf. la perspective de Sartre, il n'y a pas de nature humaine, l'homme est ce qu'il se fait, il est à l'origine de ce qu'il est, et il est de mauvaise foi lorsqu'il évoque un déterminisme qui pèse sur son existence). Il est nO11 seulement responsable de ce qu'il est, mais du sens

vécu des situations similaires aux siennes,  nous ne sommes pas lui. Il perçoit l'évènement à travers le prisme de l'histoire de vie qui est la sienne et il ne peut percevoir la même chose que nous,  car notre histoire de vie à nous, est forcément différente. L'art de la communication, c'est l'art de l'acuité qui permet de voir et accueillir cette différence de perception. Et pourtant! Si nous avons vécu la "même chose que l'autre", ne sommes-nous pas alors en droit de penser que nous pouvons le

nous semblons agir librement, lorsque nous faisons ce que nous voulons : nous sommes devant une situation, nous jugeons de ce que nous pouvons faire (tout n'est pas possible : je ne peux pas courir à la vitesse d'un TGV…) et en fonction de ce pouvoir, nous choisissons et nous agissons. Ainsi se décompose l'auto-détermination. Telle est la liberté d'agir. Du moins, avons-nous le sentiment d'être libre… Nous ne pouvons pas prouver que nous sommes libres, mais nous en avons le sentiment,

s'imposer et de mieux se connaitre. la connaissance de soi est le fruit d'un apprentissage. b/Les autres, nous aide aussi dans cette connaissance de notre moi. Comme l'explique Sartre dans l'existensialisme est un humanisme, les autres nous permette de savoir qui nous sommes. Les autres nous permettent de savoir si nous sommes bon ou mauvais,... La connaissance de soi, se fait aussi par l'observation du ressenti de nos actes sur les autres. c/Pour se connaitre pleinement, l'homme ne doit ni éradiquer

le regard des autres peut être désobligeant envers nous (via la honte, etc), puis que ce regard pourrait nous toucher psychologiquement, c'est-à-dire entrainerait certaines maladies, voire même le suicide. « L'enfer, c'est les autres », nous dit Sartre. Et en effet, comme le sous-entend le sujet, nous craignons le regard de ces autres qui nous jugent, qui nous mettent en face de nous-mêmes. Ces jugements nous font peur et nous rendent malheureux. Or, la crainte signifie un sentiment de peur à l'idée

. S'engager montre à autrui qu’on se donne soi-même en gage . C’est prendre une décision librement et être prêt à en assumer les conséquences. Par conséquent, s’engager c’est prendre une responsabilité qu'on n'était pas obligé de prendre. D‘après Sartre « L'homme se trouve dans une situation organisée, où il est lui-même engagé, il engage par son choix l'humanité tout entière et il ne peut pas éviter de choisir. » L’engagement participe à donner un sens à son existence: assumer le poids de sa