Sartre Nous Sommes Ce Que Nous Faisons

substance pensante. Une res cogitan. Je suis une chose qui pense, qui doute, qui sent, qui imagine. Par 9. C’est l’âme qui fait que nous sommes humains. C’est le siège de notre identité. L’humain  cartésien   Dualisme : idée selon laquelle le monde est constitué de deux principes fondamentaux, de deux substances. Le corps et l’âme. Descartes nous dit que nous ne sommes pas comme un pilote en son navire. Même si notre identité (je) vient de notre âme, nous vivons dans notre corps et ressentons ce

rapport à la volonté collective ou aux lois ? Il se pose dès lors le problème de l’existence même d’une liberté humaine : la liberté humaine est-elle réelle ou n’est-elle qu’une illusion ? Comment comprendre la liberté humaine ? Quand et pourquoi sommes-nous responsables ? I. LA LIBERTE COMME INDEPENDANCE ABSOLUE 1. DESCARTES 1 ET LE LIBRE ARBITRE Le libre-arbitre c’est la possibilité pour la volonté de décider en dehors de toute contrainte, de toute preuve ou de tout motif. Dans les méditations

directrices pour une phénoménologie, I, 84). La conscience ainsi conçue n'est plus une chose permanente dans le temps, fermée sur elle-même et régie par le principe d'identité, mais toujours déjà une relation, ouverture à autre chose. Comme le commente Sartre: «La conscience et le monde sont donnés d'un coup». Ainsi, «la conscience s'est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n'y a plus rien en elle sauf un mouvement pour se fuir, un glissement hors de soi; [...] car la conscience n'a pas de

décoller. Un sujet : un être libre. Il peut dire « non » ! Science + technique : transformer le réel et l’adapter à ses besoins. Refuser la loi de la nature. La trouver injuste. En réalité, nous ne nous comportons pas tous comme des sujets. Nous sommes des sujets de droits (des personnes juridiques) mais nous ne nous comportons pas comme des sujets. NB : autre sens du mot « sujet » qui n’aura pas cours ici, le sujet au sens « assujetti ». Ex : le roi et ses sujets. Si être un sujet, c’est être

désirs. Il est donc compliqué de prendre conscience de soi lorsque que celle ci repose sur la prise de conscience d'un autre tandis que nous agissons comme autrui nous voit. Est-ce que l'Autre pourrait donc me permettre d'être certaine de ce que nous sommes ? Pour démontrer sa thèse, Hegel utilise un mode de raisonnement déductif. Il déplace son analyse de la conscience en général vers la conscience de soi concernant le rapport que l’homme a avec le monde extérieur. Hegel va plus loin et affirme que

Jean-Paul Sartre et Albert Camus, tous deux figures imminentes du XXe siècle et écrivains scandaleux ; le premier : pape de l’existentialisme et le second : maitre essentialiste, suscitent jusqu’à aujourd'hui des passions contraires. Dans un contexte historique éprouvant comme celui du XXe siècle, étayé de deux guerres mondiales et de la guerre d’Algérie en particulier, ces deux penseurs posent dans leurs philosophies respectives la problématique de la liberté dans une ambiance de guerre où la violence

suis » qui varie d’un individu a un autre, des gouts et des couleurs, le caractère et le physique, la religion et les coutumes … Toutes les caractéristiques, tant moral que physique, du sujet marque son identité. On arrive donc a l’existentialisme. Sartre étant existentialiste, pense que l’homme existe avant même d’être défini, l’homme n’est donc pas prématuré réunissant quelconques qualités ou autre. L’homme est donc responsable de son existence donc de ce qu’il est par ce qu’il fait. Dieu n’a pas

Pour Sartre, par exemple, l’homme n’est rien à priori, il se fait au cours de son existence. Il n’y a pas de nature humaine (de déterminismes naturels, de caractère inné : tout est construit par notre vie et nos choix, donc par nous-mêmes), il n’y a que l’histoire humaine qui semble être relative à nos choix et à nos projets. Sartre critique ainsi l’idée que l’on serait par nature lâche ou héros. Il s’oppose à l’idée d’un déterminisme naturel, et affirme que c’est plutôt nous qui nous faisons courageux

à son encontre. A première vue, il semblerait, à la fois mauvais et inutile d’aller contre sa nature. * Affirmer que notre nature nous indique ce que nous devons faire, revient donc à penser que nous sommes tous responsables de ce que nous faisons, seul maitre de nous même, que nous sommes prédéterminés par cette nature, notre nature. Or dans ce cas, cela voudrait dire que notre nature détermine nos actions, nos actes et du coup, il est difficile de dire que cette nature a un rapport avec le

 Sommes-nous responsables de la vie que nous menons ? Être responsable, c'est s'obliger à répondre de ses actes, légalement ou moralement. Répondre de ses actes veut dire : assumer toutes les conséquences bonnes comme mauvaises. Il s'agit de s'exposer au jugement d'autrui, voire de soi-même. Cela en revient à se remettre en question, par mauvaise conscience, culpabilité ou regret. Il s'agit dans un premier temps de voir comment et dans quelle circonstance nous pouvons répondre de nos actes et ainsi