Sartre Vs Nietzsche

présent, qui apparaîtrait comme le terme d’une exigence, tout comme auparavant l’éternité, le salut, la moralité, ou n’y a-t-il rien de tel ? L’obligation d’être intempestif ou inactuel, notamment pour le regard historique, a été soulignée par Nietzsche : plutôt que de voir le passé et l’avenir à partir du présent et de ses valeurs, en étant de son temps, il faut plutôt interroger les valeurs de ce temps, de notre époque, au moyen des valeurs d’autres temps, par exemple mesurer la modernité à l’aune

la forme poétique du langage elle-même.  Chez les modernes c’est le recours à une stylistique de l’aphorisme et à des métaphores poétiques qui a soutenu la critique radicale du concept et de la métaphysique occidentale opérée par Nietzsche. 10. Poésie et connaissancePoésie qui peut devenir un moyen de connaissance. Romantisme : le poète comme mage, comme prophète… conception idéaliste et dualiste le plus souvent, le poète est aussi celui qui a accès à un autre monde. Achim von Arnim

s'organisent, ou du moins visent à s'organiser, en un système, de sorte qu'avec chaque système les mots fondamentaux se colorent de nuances différentes : ainsi, le même mot de liberté n'a pas le même sens chez Descartes et Spinoza, chez Bergson et chez Sartre. C'est des rapports mutuels entre les termes que ceux-ci prennent leur sens, et c'est par la © Encyclopædia Universalis France Page 7 sur 25 VÉRITÉ cohérence du système, dans la mesure où celui-ci n'est nulle part expressément contredit par l'expérience

philosophie. Cette secondarité s’exprime d’une part, dans le mode de référence à certains textes privilégiés sous l’égide du « retour à … » (retour à Freud pour Lacan, à Marx pour Althusser, et de manière moins évidente mais néanmoins patente à Nietzsche pour Foucault, à Heidegger pour Derrida), d’autre part dans un style de problèmatisation philosophique où les objets de la philosophie (la Liberté, la Vérité, l’Homme…) ne sont plus accessibles « directement », mais seulement à travers les discours

n’est pas d’essence, mais de fait, ce qui autorise et même recquiert un travail de définition 40 41 Critique de la faculté de juger, § 45, p. 138. Cf. J.-M. Schæffer, L’art de l’âge moderne, p. 55-65. 42 Cours d’esthétique, I, p. 18. 43 Cf. Nietzsche, Généalogie de la morale, 3è dissertation, § 6. L'art - Esthétique - Laurent et Nathalie Cournarie © Philopsis 2010 - Cournarie 13 indépendant de l’artistique et de l’esthétique44. Le discours esthétique reposerait sur deux confusions :

institutions et naturellement bon. Il faut supprimer l’Etat, les institutions. Pour Rousseau, il faut supprimer toute autorité. b) La violence révolutionnaire C’est la violence à l’état brute. La nature humaine est délicate. La guerre civile (tous vs tous), endémique dans les sociétés humaines, peut déboucher sur des révolutions, portées par des idéologies. La révolution française (état plus puissant au monde) de 1789 [Invention moderne, idée compliquée ; liée au progrès à la modernité récente]

comme l’essentiel de l’humain son plein développement, contre tout sous développement. C'est l’ensemble des interventions par lesquelles l’esprit d’un homme cherche à se développer par et pour lui-même au maximum de ses aptitudes (cf Cicéron et Nietzsche in Lumières I-C-2-). Processus par lequel l’individu développe avant tout son âme par une fréquentation des œuvres de l’esprit. La culture, c’est ici, un processus, un effort, un travail par lequel l’homme s’assimile ce qui lui est étranger afin

L’ambivalence de la Nation est l’ambivalence qui se trouve pourtant au cœur de l’individu : sa nature d’individu est la condition d’exercice de sa liberté et en même temps sa nature individuelle peut s’opposer à sa liberté. Autrement dit : « sois-libre » vs « sois toi-même ». C’est le conflit entre l’individu démocratique et l’individu nationaliste. Renan dans Qu’est-ce qu’une Nation exprime les différences de conception de la Nation entre la France et l’Allemagne. L’une est un plébiscite de tous les

sans religion, et même sans métaphysique, • Ludwig Feuerbach, « L'homme créa Dieu à son image »[16] , Dieu comme projection des désirs de l’homme ; • Karl Marx, qui conçoit toute les croyances religieuses comme « opium du peuple » ; • Friedrich Nietzsche, avec ses concepts de surhomme et de volonté de puissance. L'athéisme philosophique peut aller d'une critique radicale de la religion jusqu’à une attitude de recherche ou d'interrogation constructive sur l'existence de Dieu, ce qui fait partie de

long as I wish to use it. However, though such a description may possess a rather obvious, indeed almost trivial validity with respect to sense perception, whether it holds in the case of imagination is questionable. Later phenomenologists, notably Sartre, have claimed that the intended objects of imaginative presentations lack any genuine spatiotemporal localization and that this invalidates in advance any talk of perspective or observation in imagination.7 If the lack of such characteristics is linked