Satan

Le titre établit un texte destiné « au lecteur » par le poète, ce qui crée un lien. On trouve le champs lexical de la théologie avec « pêché », « remords », « repentirs », « Satan », « le Diable », « l'Enfer. ». Le lecteur est impliqué dans ce tableau et doit reconnaître ses propres vices dans le texte. On relève les pronoms « nos », « notre » et « nous » par lesquels le poète désigne l'humanité, càd lui + les autres hommes. Dans la dernière strophe, le poète dénonce « l'Ennui », qui renforce

Mal apparaît dans Le Livre De Job, il y prend l'apparence d'un des anges de Dieu répondant au nom de Satan (de l'hébreu "haschatan", adversaire). Les Juifs et les Chrétiens refusant de voir une parfaite dualité dans l'œuvre de Dieu, il ne place pas Satan comme un Anté-Dieu, mais plutôt comme un ange dans la cour du Seigneur, qui est au service du Tout-Puissant. À cet égard dans l'histoire de Job, Satan agit sous le consentement de Dieu et non contre sa volonté. Reprenons l'histoire de Job : « Il

l'air d'un moribond caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds. Copyright Oodoc - Baudelaire, Les Fleurs du Mal, L'hymne

et donc à un contresens par rapport à ce qu'a voulu l'auteur. Ainsi, on va "juger" alors qu'on n'a pas vraiment lu dans la totalité ou dans la continuité. Dans le cas de Baudelaire, on peut lui reprocher d'écrire des poèmes sur les lesbiennes, sur Satan, sur un cadavre en décomposition, sur une jeune fille décapitée, sur l'alcoolisme ou les vertus de l'opium. On pourra ainsi en déduire que ce poète est malsain, sadique ou masochiste selon les cas, cruel, morbide, provocateur, etc.
Nombreux sont d'ailleurs

c’est-à-dire qu’il se trouve actuellement dans la vie et qu’elle est déjà un enfer, et le « au-delà » renvoie à la mort qui promet d’être elle aussi un espèce infernal. Autrement dit Dieu n’existe plus et ne propose pas aux homme le paradis, seul Satan accueille les morts après les avoir enfermés dans une vie de douleur et de dégradation. Ce refus d’existence de Dieu est exprimé à la page 74 lorsque Hamm dit « Bernique ! » en parlant de Dieu et que par la suite il dit « Le salaud ! Il n’existe pas 

) Qui est -il ? : Le Diable ou Satan pour les chrétiens, a reçu de nombreux noms montrant ainsi qu'on le considère comme universel et qu'il a su prendre de nombreuses formes. Il est Mâra qui tenta Bouddha, Belzébuth chez les Philistins (peuple combattu par Samson dans la Bible), Ham Shatan pour les Hébreux, Ahriman chez les Perses, Lucifer pour les Babyloniens et les pères de l'église chrétienne, Méphisto dans la légende du docteur Faust, il est aussi Iblis qui refusa de se prosterner devant

d’Eve. Adam et Eve sont séparés dans les représentations : ils étaient un, après le péché, ils ont étés divisés. Cranach a peint des femmes à queue de serpent, respectant de la sorte une convention médiévale de la représentation « féminine » de Satan, la forme en amande de leurs yeux, la légère inclinaison de leurs visages, et surtout leur localisation dans l'espace du tableau les rapproche l'un de l'autre, de telle sorte que le serpent tend à devenir miroir de la femme - ou la femme, miroir du

Idéal " et le " Spleen ", c'est-à-dire l'ennui (angoisse). Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme => combat éternelle de l'homme sans issue : " Il y a dans tout homme, à tout heure, deux postulations, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan " (Baudelaire). L'homme est condamné à vivre ces deux forces. Les 21 premiers poémes parlent de l art , du poéte et du beau , les 20 suivants sont réservés à la femme sensuelle ainsi que les poémes 42 à 48 présentent la femme angélique . Les poémes

allemands. Soyons européens. Mais non; ne soyons plus européens; soyons des hommes. Soyons l'humanité. Il nous restera à abdiquer un dernier égoïsme: la patrie. A regarder évoluer l’humanité, je veux bien croire que Dieu est l'auteur de la pièce, mais Satan est le directeur du théâtre. Historiquement les prêtres sont haïssables, mais socialement ils sont nécessaires. La religion n'est autre chose qu’une ombre portée de l'univers sur l'intelligence des hommes. La haine, c'est l'hiver qui s’empare

personnages seraient condamnable. Comme nous venons de le voir dans l'introduction que nous allons essayer d'interpréter cette scène. Nous commencerons à nous demander si Dom Juan est vraiment impie, puis nous verrons que Dom Juan peut être comparer à Satan et pour finir que notre jugement vis-à-vis de lui n'est pas totalement définit. A première vu Dom Juan est athée. Il ne croit pas à tout ce qui est surnaturel, il veut montrer l'inutilité de la religion. Selon lui, Dieu n'existe pas. Mais nous pouvons