Satan

l'air d'un moribond caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds. Baudelaire, Les Fleurs du Mal

l’esthète qui contemple la beauté, l’évasion dans un monde de pureté et de douceur d’une âme nostalgique, la perversion analysée par la conscience du moraliste désespéré qui rapporte la volupté au Mal, à l’irrésistible postulation de l’homme vers Satan, sont autant de facettes que l’on retrouve dans les poèmes de Baudelaire ayant trait au sentiment amoureux. Dans tous les cas, l’amour est autant présenté comme un plaisir que comme un mal : même le sentiment romantique le plus pur contient une part

tellement le mal que nous combattons parfois le mal par le mal. Quand nous voyons quelqu’un qui prend plaisir à faire le mal, nous disons que cette personne est satanique, diabolique. Ce la veut dire qu’il est posséder par une force ou un être nommer Satan ou Lucifer. Le mal de l’Homme Le mal de l’homme c’est qu’il ne veut accepter de cohabiter avec le mal. Humains que nous sommes, nous ne voulons aucunement entendre parler du mal. Nous souhaitons tous avoir une vie heureuse sans la présence du

poète cherche une aspiration vers un « idéal » et le « spleen » (ennui, angoisse). Cette partie montre la misère et la grandeur de l’homme. Son combat sans issue. Il explique que pour tout homme, il y a deux postulations, l’une vers Dieu l’autre vers Satan. - Tableaux parisiens (30 pages). Description de Paris considéré comme une fourmillante pleine de rêve. Angoisse du poète dû au spectacle des rues, des images qui reflètent un état intérieur, son malheur. - Le vin (5pages). Elle constitue son premier

le satanisme. Ce phénomène peut devenir inquiétant à cause des dérives qu'il peut engendrer.  L'adolescent est attiré par l’idéologie sataniste, car il trouve dans cette religion une notion de rebellion face à l'autorité : Il se représente comme Satan, se révoltant contre Dieu, symbôle de domination. Mais l'appartenance à ces groupes sataniques n'offrent pas le même but à ces jeunes : - D'un côté, l'adhésion à certains groupes satanistes offre aux jeunes un repère identitaire, la satisfaction d'appartenir

nourrissent leur vermine.Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;Nous nous faisons payer grassement nos aveux,Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.Sur l'oreiller du mal c'est Satan TrismégisteQui berce longuement notre esprit enchanté,Et le riche métal de notre volontéEst tout vaporisé par ce savant chimiste.C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;Chaque jour vers l'Enfer

élevées que leurs compagnes lorsqu’elles sontcourtisées par des jeunes gens de la race supérieure, […] cet amour serait partagé.» (P. 47) Il est évidant que l’utilisation d’expressions tells « race supérieure » et « l’air noble » démontre qu’onprésente Satan sous son meilleur jour. Tout comme dans le conte « L’étranger », on décrit le diable de la même façon, sauf pour l’hypothèse de son appartenance à la noblesse qui est écarté par sacouleur foncer. Ces descriptions démontrent que dans les deux contes

Idéal " et le " Spleen ", c'est-à-dire l'ennui (angoisse). Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme => combat éternel de l'homme sans issue : " Il y a dans tout homme, à tout heure, deux postulations, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan " (Baudelaire). L'homme est condamné à vivre ces deux forces. , Tableaux parisiens (18 poèmes) description de Paris considéré comme une ville fourmillante et pleine de rêve. Angoisse du poète due au spectacle des rues, des images qui reflètent

mais aussi à celle que recèle la souffrance physique ou morale dont on peut être la victime. Cette beauté, des poètes romantiques comme Byron s'étaient déjà chargés de la révéler; en ce sens, Baudelaire s'inscrit dans une tradition qui avait fait de Satan le plus splendide des anges. Mais le titre rappelle aussi que la fleur d'un objet en désigne l'essence; et, de fait, Baudelaire a décrit, dans son recueil, à la fois la cause première du mal, c'est-à-dire l'Ennui, et ses effets les plus pervers.

à la destruction qui le fascine: fatalité du désir. - Révolte (3 poèmes): monde où les tentations charnelles sont assouvies. On cherche maintenant une satisfaction spirituelle. On va rejeter Dieu qui n'a pas répondu et on célèbre l'alliance avec Satan: moment de sarcasme. - La mort (6 poèmes): apparaît comme le dernier espoir, mort salvatrice, mort qui console: espoir de voyage donc de soulagement de la souffrance, peut-être un inconnu qui sera meilleur. Logique de regroupement : Cette construction