Satire Caractères La Bruyère

serviles seulement désireux d’assurer leur présence au lever du monarque. Pour les obsèques de la lionne, La Fontaine s’inspire de l’humaniste italien du XVIème siècle Abstemius et de sa fable Le lion irrité contre le Cerf joyeux, et dresse une satire de la Cour, de ses excés et du culte de l’apparence entrenu par des courtisans animalisés en position de subordination vis-à-vis du roi. I. Structure de la fable Cette fable comprend 55 vers hétérométriques altenant entre octosyllabes et alexandrins

laquelle nul ne peut être sauvé sans l’intervention de la grâce divine) avec Les Provinciales. La Rochefoucauld (1613-1680), avec ses Maximes et sentence morales (1664) et Jean de La Bruyère (1645-1696), avec Les Caractères (1688), vont porter ces genres à leur apogée et la littérature morale se transforme en satire sociale. Ils permettront aussi d’ouvrir la voie à l’esprit de réforme du XVIIe siècle. Le roman Au XVIIe siècle, le roman apparaît dans la littérature comme un espace de liberté. Néanmoins

peut illustrer son propos à l’aide d’un ou plusieurs exemples dans le but d’illustrer ses arguments. Il utilise souvent des figures de style pour étayer sa thèse et lui donner plus de crédit. Dans Les Jugements, extrait des Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère soutient que la guerre est une horreur irraisonnée, une atrocité injustifiable qui n’apporte que le malheur. Pour servir sa thèse, il use d’une ironie mordante et de l’humour noir, donnant une saveur particulièrement aigre

Molière, Racine. Au niveau esthétique : imite les Anciens, normes et règles précises, recherche l’harmonie parfaite. 1674 : Art Poétique de Boileau. Souci mentaliste : critique de la société et des mœurs chez Molière et La Fontaine, des caractères chez La Bruyère. Distinction des genres : tragédie et comédie ; différente de la tragi-comédie baroque. Genres, Auteurs et Œuvres |Baroque

spécialise dans la glorification de la vie des saints (hagiographie (retrace la vie d'un saint)). Le genre du portrait, apparu au xvii e siècle, peut apparaître comme une prolongation et une diversification de l'éloge( par exemple : Les caractères de Jean de La Bruyère ). Il prenait aussi bien la forme d'un jeu pratiqué dans les conversations mondaines( comme dans Le mysanthrope de Molière) que celle d'une activité littéraire, notamment pour les auteurs d'oraisons funèbres (tel que Bossuet). 2. Les

LL2Introduction : Fable inspirée des fables d’Esupa (« Leo et lupus ») mais morale trop général, il l’a transformé et l’étoffe pour aboutir à une fable satire des courtisans qui gravitent autour du Roi.La fontaine a été exilé de Versailles pour avoir manifesté pour Nicolas Fouquet : il s’est devant sa porte de prisonCette fable, il la complexifie : double intrigues  un roi gâteux, sénile usé par l’âge (lion) qui veut rajeunir. 2nd intrigue : guerre ouverte entre les courtisans : le loup et le renard

nous allons étudié ici décrit des femmes passant leur après-midi dans un salon de thé. Nous allons donc montrer dans un premier temps que le texte fait une satire des personnages mais aussi qu'il représente une saynète du quotidien mais tout en étant dynamique. Et nous verrons ainsi comment se texte caractérise le nouveau roman. I/ La satire des personnages Caricature des femmes La superficialité des ces femmes Un mal-être, celui de l'ennui II/ Une saynète du quotidien mais dynamique

Le détour par l’Autre possède une multitude de facette, c’est de part ce procédé de l’argumentation que des auteurs, tels que Jean de La Bruyère, Voltaire et Jacques Sternberg font valoir les travers de leur société, par le biais de personnage fictif. Il faut aussi prendre en compte l’idée que nous sommes un Autre pour l'Autre, et que par conséquent, on n’est jamais aussi objectif à propos de soi qu'à propos d'une personne étrangère. Ce procédé permet avant tout d’avoir un avis objectif de notre

l'Antiquité : la fable, | |la satire, les lettres, les maximes et les portraits. La Fontaine illustre magnifiquement le premier dans | |ses Fables (1668-1678). Boileau, émule d'Horace, écrit des Satires (1666-1668) qui trouvent un grand succès. Mme de Sévigné | |(1626-1696) mêle dans ses Lettres les « potins » de la Cour et des réflexions morales. Les Maximes de La Rochefoucauld (1664) et Les | |Caractères de La Bruyère (1688) donnent à la critique sociale

: la fable, la satire, les lettres, les maximes et les portraits. La Fontaine illustre magnifiquement le premier dans ses Fables (1668-1678). Boileau, émule d'Horace, écrit des Satires (1666-1668) qui trouvent un grand succès. Mme de Sévigné (1626-1696) mêle dans ses Lettres les « potins » de la Cour et des réflexions morales. Les Maximes de La Rochefoucauld (1664) et Les Caractères de La Bruyère (1688) donnent à la critique sociale une pulsion nouvelle et la transforment en satire. Ces deux ouvrages