Satire Caractères La Bruyère

Corpus : La Bruyère, Les Caractères, « la pauvreté » (voir ci-dessous) Voltaire, Candide, « la guerre » Voltaire, Candide, « l’autodafé » Montesquieu, Les lettres persanes, «  Paris, le roi de France, le pape » Montesquieu, De l’esprit des lois, «  De l’esclavage des nègres » Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, « la propriété » Beccaria, dei delitti e delle pene, extrait Lithographie Voltaire et l’affaire Calas (voir ci-dessous) La Bruyère, Les Caractères Le luxe insolent

des nigauds. D’autre part, on retrouve la satire du code social lorsque Voltaire parle du père de Candide qui n’a pu épouser la sœur du baron du fait qu’il n’ait pu prouver que soixante-et-onze quartiers alors que les règles en exigent soixante-douze. De la même manière dans « L’ingénu » de Voltaire, l’ingénu et Melle de Saint-Yves tomberont amoureux mais ne pourront s’épouser, celle-ci étant la marraine du jeune Huron. On peut penser que l’ironie et la satire peuvent permettre de maintenir l’attention

nous donnons aujourd'hui au mot «classicisme» : nous englobons par cette notion l'ensemble de la production littéraire et artistique qui coïncide avec le XVIIème siècle - et surtout avec le règne de Louis XIV -, dans laquelle nous reconnaissons des caractères d'ordre et d'équilibre alliés au goût des codifications esthétiques et morales. Ce mouvement est toujours guidé par une volonté de conciliation de la sincérité et de la politesse qui fait plutôt du classicisme une école de la maîtrise de soi bâtie

(cens). Ils sont astreints aux banalités et aux corvées. Les personnages clef : Beaucoup d'écrivains illustres ont critiqué, sous couvert de comédies ou de fables, la société d'ordres. Les fables de Jean de La Fontaine, les satires de Nicolas Boileau, les caractères de Jean de la Bruyère et les pièces de Molière dénoncent les travers du système. Le Bourgeois gentilhomme se moque de Monsieur Jourdain qui veut imiter le genre de vie des nobles. La pensée critique connaît un essor à la fin du règne. Vauban

pp.332-342Groupement de textes complémentaires :Corpus 1 : La satire socialeLa Bruyère, Les Caractères, 1688 ; Montesquieu, Lettres persanes, n°74 ; Voltaire, Lettres philosophiques, lettre X sur le commerce ; Diderot, Encyclopédie.Corpus 3 : dénonciation de la misèreVictor Hugo, « mélancholia », Les Contemplations (1856) ; Les Misérables (2 extraits) Corpus 2 : préparation aux épreuves écrites du baccalauréatLa Bruyère, Les Caractères (1688) ; Voltaire, Micromegas, 1752 ; Histoire des arts : - Lecture

ressent à la vue du tableau de Ghirlandaio représentant un vieillard et un enfant. Le vieillard est affublé d’une pustule qui obnubile notre regard et nous empêche presque de saisir la tendresse de l’échange entre les deux personnages). Cette première satire est suivie d’une véritable scène de comédie avec le philosophe confronté à une situation d’une trivialité saisissante. Doit-on évoquer un philosophe faisant des acrobaties sur une planche, alors que celui-ci se targue de réfléchir au sens du monde

livre à une critique de la société : les morales de ses fables sont autant de discours visant une satire sociale et politique de la société. Il faut mettre à nu le visage noir du pouvoir en s'adressant au public par le biais de récits simples. De même que les fables, les apologues (Montesquieu) dénoncent, de façon déguisée, les cruautés et dérives du système monarchique. La Bruyère dans « Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle », attire l'attention du lecteur sur la noirceur du monde, les vices

donnerait sa continuité à l’œuvre et son sens à savoir la recherche d’un certain ordre. IDésordre : la discontinuité liée au type d’écriture Il s’agit donc maintenant de nous interroger sur une première lecture possible des Lettres Persanes comme satire, c'est-à-dire comme « pot pourri », autorisée par l’utilisation d’une écriture fragmentée. 1- La forme épistolaire Le titre même des l’œuvre nous invite à insister sur la forme épistolaire comme horizon générique faisant sens. Cet emploi, à l’époque

défense de la foi Catholique. CLASSICISME Jean de La Fontaine (1621-1695) : Poète Français , il met souvent en scène des animaux dotés de caractères humains lui permettant d'exprimer une morale inspirée d' Epicure. FABLES , CONTES ET NOUVELLES , L ACADEMIE FRANCAISE . Jean de La Bruyère (1645-1696) : Moraliste Français , il rédige les CARACTERES ET LES MOEURS DE CE SIECLE , maximes morales et portraits pittoresques. Jean Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673) : Auteur passionne ,

la cohérence : aussi bien dans l’élaboration des caractères, de l’action et des situations que dans le choix du sujet qui est souvent tiré de la mythologie ou de l’Histoire antique en général mais aussi de la Bible : On dit d’ailleurs que l’Art n’exclut pas la Raison. L’action du héros doit être conforme à son caractère et ce, tout au long de la pièce. Les personnages sont souvent très typés chez Molière, La Fontaine, La Bruyère, etc… 3. LA BIENSÉANCE : *But : ne pas choquer