Scène de crime

à travers une étude de quelques une de leurs pièces. Sartre n'est pas venu au théâtre sous l'effet d'une passion de la scène ou d'une vocation impérieuse, mais pour toucher de la manière la plus directe et la plus efficace un large public, comme l'exigeaient les impératifs de la littérature engagée. Acteur ou directeur de troupe dans les années 1936-1938, metteur en scène ou adaptateur scrupuleux des pièces les plus diverses, dramaturge original enfin, avec Caligula, Le Malentendu, L’Etat de

défend son parti. Cela nous permet d’avoir différentes prise de vues pour un seul sujet, et enfin quand la pièce se termine ce sera à nous de créée notre vision de la chose, grâce au débat explicites ou implicites choisi par l’auteur et le metteur en scène. Ce corpus est composé de trois extraits, le premier est tiré de l’ouvrage Dom Juan de Molière publié en 1665, le second est extrait du Mariage de Figaro rédigé par Beaumarchais en 1784 et le dernier texte est issu de la pièce Electre de Giraudoux

reine des Amazones. ARICIE, princesse du sang royal d’Athènes. OENONE, nourrice et confidente de Phèdre. THERAMENE, gouverneur d’Hippolyte. ISMENE, confidente d’Aricie. PANOPE, femme de la suite de Phèdre. GARDES. La scène est à Trézène, ville du Péloponnèse. ACTE I - SCENE I - HIPPOLYTE, THERAMENE HIPPOLYTE Le dessein en est pris, je pars, cher Théramène, Et quitte le séjour de l’aimable Trézène. Dans le doute mortel où je suis agité, Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus

reine des Amazones. ARICIE : princesse du sang royal d’Athènes. THÉRAMÈNE : gouverneur d’Hippolyte. ŒNONE : nourrice et confidente de Phèdre. ISMÈNE : confidente d’Aricie. PANOPE : femme de la suite de Phèdre. GARDES. La scène est à Trézène, ville du Péloponèse.2 Acte premier Scène I Hippolyte, Théramène. HIPPOLYTE Le dessein en est pris : je pars, cher Théramène, Et quitte le séjour de l’aimable Trézène. Dans le doute mortel dont je suis agité, Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus de

Les Mouches est la première pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre donnée au public, si nous faisons exception de Bariona, montée alors qu'il était en captivité. Une jeune comédienne, Olga Kosakiewicz (Olga Dominique de son nom de scène), amie très proche de Sartre et de Simone de Beauvoir, suivait des cours d'art dramatique chez Charles Dullin. Celui-ci indiqua au philosophe que l'idéal serait qu'elle joue dans une pièce de théâtre pour apprendre son métier d'actrice. C'est ainsi que Sartre composa

les limites de tout ce qui peut se passer sur une scène, indépendamment du texte écrit, au lieu que le théâtre tel que nous le concevons en Occident a partie liée avec le texte et se trouve limité par lui. Pour nous, au théâtre, la Parole est tout et il n'y a pas de possibilité en dehors d'elle ; le théâtre est une branche de la littérature, une sorte de variété sonore du langage, et si nous admettons une différence entre le texte parlé sur la scène et le texte lu par les yeux, si nous enfermons le

promptement votre force abattue, Tandis que de vos jours, prêts à se consumer, Le flambeau dure encore, et peut se rallumer. PHEDRE J'en ai trop prolongé la coupable durée. OENONE OENONE Quoi ? de quelques remords êtes−vous déchirée ? Quel crime a pu produire un trouble si pressant ? Vos mains n'ont point trempé dans le sang innocent. PHEDRE Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles. Plût aux dieux que mon coeur fût innocent comme elles ! OENONE Et quel affreux projet

avons deux invités aujourd’hui… Alors d’abord Mlle. KATZ, bonjour, et merci d’avoir accepté notre interview. Vous êtes donc membre de la police scientifique, de Paris, et vous allez nous aider à mieux comprendre comment la police agit en présence d’un crime et ce qu’elle utilise pour l’élucider, plus particulièrement le rôle du luminol dans la résolution de ces enquêtes. Bonjour à vous aussi, M.Fereres, et merci d’avoir accepté notre interview aujourd’hui. Vous êtes donc professeur et chercheur en chimie

verra une gradation des initiatives pour séduire Hippolyte ce qui peu a peu nous détache de l'idée d'une fatalité.Tout d’abord Phèdre fait son aveu à Œnone débutant offensive en l'avouant à Œnone mais aussi a elle même «J'adorais Hippolyte» (Acte I scène 3) prononçant son nom pour la première fois.Ça prochaine initiative sera son aveu Hippolyte après qu'elle apprend de la mort de son mari, Thésée, la déliant de tout liens incestueux. Ici Phèdre fait le choix de suivre l’influence de la nourrice «Vivez

monstruosité » de son client ; il ne parle pas de l’enterrement, sans qu’on sache pourquoi : cela nuirait-il à M en rappelant son insensibilité ce jour-là?; il conclut sa prestation (« pour finir », 25) par l’évocation du caractère non prémédité du crime (« une minute d’égarement », 26), ce qui l’amène à demander que la vie de M soit épargnée ; il met en évidence le « remords éternel » de ce dernier comme étant déjà un « châtiment » suffisant.  Il essaie d’attirer la compassion, la bienveillance