Scepticisme

Kant : « Que puis-je connaître ? » Y a-t-il des limites à la connaissance humaine ? Y a-t-il des choses que nous ne pouvons pas connaître ? Y a-t-il des limites aux capacités de l’esprit humain ? Nature des connaissances ? → Le doute radical, le scepticisme extrême (Descartes) : Pour avoir une certitude, il faut commencer par douter de tout ce que l’on croit savoir. Cela aboutit à « je pense, donc je suis ». (Méthode cartésienne) → On peut aussi partir de nos connaissances considérées comme valides

donc un doute radical sur tous ses acquis. Ce doute devient donc une nécessité, car il permet de repartir de zéro, et doit donc amener à l’établissement de véritable base dont la véracité et irréfutable. Descartes reprend donc certains argument du scepticisme, mais les dépasse, car ici le doute n’est que provisoire et permet d’atteindre la certitude. Après avoir exposé sa méthode pour établir des connaissances certaines, Descartes annonce qu’il faut atteindre une certaine maturité avant d’appliquer

de départager les thèses en présence. On est définitivement limité au domaine du probable. On se contente de dire : « les choses paraissent ainsi » et non « les choses sont ainsi ». « Que sais-je ? » se demandait Montaigne en fidèle héritier du scepticisme grec. Dans cette perspective, douter équivaut bien à renoncer à la vérité, càd à ne plus croire au pouvoir de la raison humaine d’atteindre une quelconque certitude. On laissera ici de côté la difficulté, maintes fois soulignée contre les sceptiques

dessein en est pris ». La tragédie semble donc s’ouvrir sur un départ, doublement paradoxal puisque le lieu qu’il s’agit de quitter est qualifié d’ « aimable » par celui qui s’exprime. Bien sûr, un spectateur averti peut aisément partager le scepticisme de Théramène. Racine, en donnant à la déclaration d’Hippolyte ce ton de certitude, n’est-il pas déjà dans le registre de l’ironie tragique ? On sait que, dans une tragédie classique, le lieu scénique est une prison pour les personnages. Hippolyte

l'évidence, sont irréfutables si l'on ne fait pas usage de la mauvaise foi. Le sujet peut aussi tomber dans le scepticisme radical. Dans ce cas, il ne se fie plus à ses sens, et décide de rejeter toute idée de vérité car, selon lui, celle-ci n'existe pas. Sa thèse est argumentée, néanmoins, cette décision de rejeter toute la vérité, de refuser qu'elle existe, est dangereuse. Premièrement, le scepticisme est invivable, en pratique. Par exemple, Pyrrhon d'Elis qui appliquait sa thèse dans ses actions, refusait

le néo-kantisme (Cassirer, etc.). La Théorie de la connaissance [modifier] Article détaillé : Théorie de la connaissance de Kant. Le point de départ de la réflexion élaborée dans la Critique de la raison pure est, de l'aveu même de Kant, le scepticisme empiriste de Hume, qui l'a réveillé de « son sommeil dogmatique ». Hume a, en effet, construit une critique radicale des fondements de la métaphysique de Leibniz et de Wolff, dont Kant avait été un adepte. « Depuis les tentatives de Locke et de

provoqué par l’un des membres vienne troubler cette quiétude. Ce récit allégorique présente les attraits du conte, est l’expression d’un combat philosophique contre l’intolérance, les conflits religieux et le despotisme mais aussi celle d’un certain scepticisme. * Définition : du latin digressio, signifiant action de s’éloigner. Est une figure de rhétorique qui consiste en un changement temporaire du sujet dans le cours du récit ou du discours pour évoquer une action parallèle ou pour faire intervenir

Antithèse de l'attitude dogmatique. Cf. Pyrrhon, philosophe grec du 4ème siècle avant JC, figure majeure du scepticisme antique, qui préconise, pour atteindre l'ataraxie (tranquillité de l'âme) et la sagesse, la suspension du jugement (« épochè ») dans la mesure où l'on ne peut acquérir aucune certitude. Problème : comment agir ? Cf. Hume, philosophe écossais du 18ème siècle, qui représente le scepticisme moderne mois radical ; il nie la possibilité de toute connaissance métaphysique (connaissance des objets

1 Dieu et l’athéisme : travail de fin de parcours QUESTIONS (4 points par question) 1. Caractérisez les « athéismes » gréco-romains de l’Antiquité (ex. panthéisme matérialiste, panthéisme stoïcien, l’athéisme moral d’Épicure, scepticisme, etc.)
 L’athéisme théorique ou pur n’existe que rarement. Souvent on affirme autre chose comme absolu. L’athéisme est une négation de Dieu, mais il met en avant une forme de croyance : il affirme l’homme, la raison, l’esprit. C’est

amoureux » (III, 3). On ressent le chagrin amoureux qui a frappé Musset, à travers les paroles de Lorenzo, qui sont les siennes. Musset parallélise alors sa vie à celle de Lorenzo – à qui il confit son nihilisme – car le scepticisme de la valeur de son acte est bien le scepticisme de Musset devant la vie et devant la possibilité d’un véritable bonheur. Il cherche aussi à s’affranchir de ce point de vue qui s’est imposé en lui, mais sait que, comme son masque Lorenzo, il n’y a pas de retour en arrière