Schopenhauer Pessimisme

| |Contexte personnel |Vie |-Guy de Maupassant (1850- 1893), né en Normandie. | | | |-Influence du pessimisme de Schopenhauer. | | |Thématique |-Employé au ministère de l’Instruction publique de 1878 à 1880. | | |de l’œuvre

L'optimisme Optimisme. - Conception de la vie et de l'univers d'après laquelle tout est bien, ou au moins tout est le mieux possible; s'oppose à pessimisme. On peut distinguer deux variétés d'optimisme, l'un tout instinctif et sentimental, l'autre systématique et philosophique. L'état d'esprit des humains satisfaits de leur sort, contents de tout, prenant tout par le bon côté, de même que l'état d'esprit inverse, tiennent évidemment, ou bien à des causes particulières et accidentelles, ou bien

confirmation de son génie. Ces temps derniers, deux plaquettes nouvelles se sont jointes à la bibliothèque déjà importante qui a pour sujet Maupassant. L’une d’elles est plus spécialement littéraire ; c’est la publication d’une conférence intitulée le Pessimisme de Maupassant, faite à l’Office social de Lyon, par M. Léon Gistucci, professeur au Lycée Ampère [1]. Pour lui, la vie et l’oeuvre de l’écrivain laissent bien voir que, né pour penser, aimer, agir dans le sens de l’Idéal, Maupassant a été assombri

nait bon, la société le corrompt. -Meure en 1778. Vision optimiste de Leibniz et Rousseau : Dieu a crée le monde selon la conception du meilleur monde possible, le bien pour le bien et le mal pour une meilleur fin ! La vision pessimiste de Schopenhauer et Voltaire : Dieu est le créateur du monde, mais il n’interfère pas dans les vies des hommes ! Il est l’Etre supérieure qui surveille le monde. Le bien est pour le bien et le mal est pour le mal. + Dieu ne veut en aucun cas donner ses fonctions

Le thème de la famille et de l’enfant lui est également cher avec souvent la question de la paternité (Pierre et Jean – Boitelle – Aux champs – L’enfant – En famille…). Son pessimisme : Dans le désespoir philosophique, Maupassant va plus loin encore que Flaubert qui, lui, gardait la foi dans son art. Disciple de Schopenhauer, « le plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur terre »5, il s'en prend à tout ce qui peut inspirer quelque confiance dans la vie. Il nie la Providence, considère Dieu

et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie — de 1880 à 1890 — avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans

la prostituée. Le thème de la famille et de l’enfant lui est également cher avec souvent la question de la paternité. En parallèle, Maupassant nourrit un pessimisme profond : il s'en prend à tout ce qui peut inspirer quelque confiance dans la vie. Inspiré par Flaubert et, comme d’autres écrivains contemporains, par la pensée de Schopenhauer, il dépeint un monde profondément désespérant. L’inconscience, l’égoïsme, la cruauté y règnent en maîtres. L’inhumanité et la bêtise sont omniprésentes. Ainsi

que [cette parole de tendresse] t’impose des devoirs aussi paternels. » En 1869, Louis Bouilhet mourut et Maupassant en fut frappé car il n’oubliait pas ce qu’il devait à ce vieil ami. De son année de philosophie, il a surtout retenu Schopenhauer dont le pessimisme l’a profondément marqué. En juillet 1869, il obtint son baccalauréat et « monta » à Paris pour s’inscrire à la faculté de droit et s’installer chez son père. En 1870, à la déclaration de guerre, il s’engagea comme garde mobile, fut versé

mais il était nécessaire de commencer par traiter de la cruauté en ellemême, au sens strict et fort du terme. Faute d'avoir creusé ce sens premier du mot de cruauté, les candidats se condamnaient presque toujours à aligner les lieux communs du pessimisme, les jérémiades de Monsieur Tout-le-Monde, les slogans les plus usés de la mélancolie; à bon compte, ils réussissaient à trouver de la cruauté partout, ils alignaient sans rigueur ce qu'ils croyaient être des constats, et ils s'affligeait ou se

lumineuse, avec tout ce qu’elle suppose de désire, d’appétits de jouissance: Gguy sur la plage d’Étretat, ou dans la campagne normande, convoitant les femmes, paysannes ou baigheusesbaigneuses. Mais aussi: la blessure initiale, l’inquiétude, le pessimisme, nourisnourris de la mésentente des parents, voilà pour l’ombre. Et même, la fascination pour la folie et la mort. »”3 Grâce à saon zone d’ombre, Guy crée deux nouvellesles nouvelles fantastiques. On rappelle : La Main et La Maine d’écorché, ces