Sed Non Satiata

m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts, Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux, Et je chéris, ô bête implacable et cruelle ! Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle ! Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal (1857) SED NON SATIATA Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l’opium, au nuits, L’élixir de

fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ! » (Le Voyage) - Le drame de l’amour Au drame de l’amour participent 4 grands types de femmes liées aux quatre points cardinaux : les anges qui descendent du ciel, les démons qui viennent du gouffre (Sed non satiata), les sœurs lointaines qui se trouvent là-bas (Invitation au voyage) et les prostituées liées aux paradis artificiels. Baudelaire s’inspire de tableaux, de gravures… Pour lui, s’inspirer, ce n’est pas copier, mais rivaliser, faire preuve d’originalité

nègre fou / Nous a forgé ce bijou d’un sou » (Jadis et naguère, Verlaine). Elle utilise des sonorités, terme qui en rassemble deux : d’une part, l’assonance, le fait de répéter une voyelle à l’intérieur d’une strophe ou d’un vers, comme dans Sed non satiata de Baudelaire :  « L’élixir de ta bouche où l’amour se pavane » (assonances en « a » et en « ou ») ; d’autre part, l’allitération, lorsque c’est une consonne que l’on répète : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » (Jean Racine)

flamme à son épouse, cet amour est représenter par leurs relations de conflits. 25) Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle… Dans ce poème, l’auteur semble s’en prendre à sa femme. Mais il est partagé entre l’horreur et la beauté. 26) Sed non satiata L’auteur dit qu’il ne répondre à tous les envies de sa femme, il compare son désir à l’Enfer. 27) Avec ses vêtements ondoyants et nacrés… Baudelaire a l’air de faire référence à de belles femmes envoûtantes. 28) Le serpent qui danse La femme

Mal. Il passe la majeure partie de sa vie avec elle. Jeanne Duval a inspiré nombreux des poèmes du poète, comme « Le Balcon », « Parfum exotique », « La Chevelure », « Le Serpent qui danse », « Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne » et « Sed Non Satiata ». Jeanne Duval est vampirisée et diabolisée, elle incarne à la fois un ange et un démon. Baudelaire la voit comme une femme sensuelle, tentatrice, dangereuse, tribade, infidèle. -Par la suite, il y a Apolline Sabatier, dont le vrai nom est

cheveux en masse et épais Houle v.13 : mouvement de la mer. Ce poème se trouve dans le cycle de Jeanne Duval la maîtresse métisse de Baudelaire. Le poème suit « Parfum exotique » comme le voulait B. poème pour Jeanne Duval = Parfum exotique, Sed Non Satiata (Jamais rassasiée), le serpent qui danse, Le Chat, Duellum L'inspiration exotique, de l'ailleurs vient d'un voyage fait en 1841 à L'île Bourbon (=île Maurice). Forme du poème = 7 quintils en Alexandrin. = peu habituelle. Le poème témoigne

deux mots entiers, identiques d’un point de vue sonore mais de sens différents, s’apparente à celui des poètes parnassiens. Comme la forme fixe du sonnet, la contrainte de la rime est productive de sens. Elle génère des images, comme dans « Sed non satiata », où l’emploi du terme « havane » oblige Baudelaire à convoquer les termes de « caravane », « savane » et « pavane » pour produire une rime très riche. Ce travail sur la sonorité de la rime est souvent renforcé par de nombreux jeux sonores

qui sont décrits avec sensualité, exotisme et désir dans « La Chevelure », où les cheveux évoqués au vers 26 « enivrent ardemment » le poète et le remplissent de désir au vers 29. Baudelaire aussi la décrit avec des grands yeux bruns, dans « Sed non Satiata », des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelle des « seins aigus ». Psychologiquement, elle est caractérisée comme sournoise, menteuse, dépensière, alcoolique, notamment dans « Le Vampire » avec la comparaison « Comme à la bouteille ivrogne

qui sont décrits avec sensualité, exotisme et désir dans « La Chevelure », où les cheveux évoqués au vers 26 « enivrent ardemment » le poète et le remplissent de désir au vers 29. Baudelaire aussi la décrit avec des grands yeux bruns, dans « Sed non Satiata », des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelle des « seins aigus ». Psychologiquement, elle est caractérisée comme sournoise, menteuse, dépensière, alcoolique, notamment dans « Le Vampire » avec la comparaison « Comme à la bouteille ivrogne »

 Commentaire Au poète avide d’infini, l’amour sensuel peut offrir quelques instants d’évasion mais non la paix et la satisfaction de l’âme. Et, pour Baudelaire, la douceur traîtresse de cet amour avait un arrière-goût de péché et de mort, de perdition et de néant : le charme physique de la femme aimée éveillait irrésistiblement l’horreur du tombeau, de la décomposition de la chair, et la hantise du péché qui prépare les longs remords. Dans ‘’Remords posthume’’, sonnet en alexandrins écrit