Sed Non Satiata

Le Spleen mène donc au désespoir, à la mort, au suicide. Baudelaire nous montre donc sa détresse et il nous fait part de tout ces sentiments. Pas seulement les sentiments « positifs », comme l’amour qui sont décrit par les poètes depuis longtemps. Non, Baudelaire nous parle aussi du mal, de l’horreur. Même si nous avons vu que Baudelaire présente la femme comme la douceur du monde, elle peut aussi être la cause de son malheur, car une des causes de son spleen. En effet, la femme est mystérieuse

cette hantise. Il éprouve donc des remords. L'amour est aussi souffrance car pour lui dans un couple un des deux aime toujours plus que l'autre il y a donc toujours une victime, un bourreau. On retrouve cette ambivalence dans les poèmes : «  Sed non satiata »la femme est ici péché elle est associé au démon au dernier vers '' Dans l'enfer de ton lit'' elle est donc satanisé mais on trouve aussi à la fois cet exotisme vers 2 '' Au parfum mélangé de musc et de havane'' « poème XXVII » Beauté magnifiées

résignée à mourir,
 Comme le foyer seul illuminait la chambre,
 Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
 Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre ! La femme perçut telle qu'un démon, un diable Sed non satiata Bizarre déité, brune comme les nuits, 
 Au parfum mélangé de musc et de havane, 
 Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane, 
 Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au

projects his anxiety at a disappointing reality onto a woman's body: Her beauty is real but it tempts him to sin. Both angel and siren, this woman brings him close to God but closer to Satan. He then refers to his lover as a witch and demon in "Sed non Satiata" ("Still not Satisfied"). The reality of her tortuous presence awakens him from his opium-induced dream, his desire pulling him toward hell. This ambivalence between the ideal and the spleen is also played out with the juxtaposition of the speaker's

j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d'austères études ; Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! Sed non satiata Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l'opium, au nuits, L'élixir de ta

Géhenne/ Les bûchers consacrés aux crimes maternels » (v. 19-20 « Bénédiction »), « Ce père nourricier, ennemi des chloroses » (v. 9  « Le Soleil »). Il évoque, ainsi, le rejet de sa mère et un père présent pour lui. Il se considère comme un enfant non souhaité par cette femme qui l’a mis au monde « Où mon ventre a conçu mon expiation » (v. 8  « Bénédiction ») il est un « enfant déshérité » (v.29 « Bénédiction »). Il parle tout de même de maternité « Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes

vertigineuse douceur ! À travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T’infuser mon venin, ma sœur ! En comparaison, on s'étonnerait presque de la censure concernant Lesbos, un hymne sans fard à la poétesse Sappho mais sans provocation non plus. L'homosexualité n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins la morale religieuse des élites catholiques. Le 30 août, Victor Hugo écrit à Baudelaire « Vos Fleurs du Mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles

transforma o homem em vítima. É o que podemos observar, por exemplo, no poema intitulado “Sed Non Satiata”: Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits (...) (Baudelaire, 1961, p. 27). O título já designa a insaciável Messalina, pela frase a ela atribuída “Lassata, sed non satiata” e remete, imediatamente, à figura da mulher sensual e libertina. No mesmo sentido, a cor

Le poème « le serpent qui danse » est inspiré de la relation que Baudelaire avait avec Jeanne Duval. Cette relation exotique et érotique va inspirer Baudelaire pour plusieurs de ses poèmes tels que : Parfum exotique, Le poison, La chevelure, Sed non satiata, Avec ses vêtements ondoyants et nacré, Remords posthume, Le chat, etc…

«Que vous sert, courtisane imparfaite, De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts?» - Et le ver rongera ta peau comme un remords. Commentaire Au poète avide d’infini, l’amour sensuel peut offrir quelques instants d’évasion mais non la paix et la satisfaction de l’âme. Et, pour Baudelaire, la douceur traîtresse de cet amour avait un arrière-goût de péché et de mort, de perdition et de néant : le charme physique de la femme aimée éveillait irrésistiblement l’horreur du tombeau,