Seigneuriage

principales caractéristiques qui ont conditionné la conduite de la BCEAO en matière de politique monétaire jusqu’à aujourd’hui : – son indépendance relative, – son parti pris de fait en faveur des membres les plus grands, comme la politique de seigneuriage le révèle, – son inaptitude à prévenir la crise financière dans certains pays, – son incapacité à gérer le niveau d’activité macro-économique dans certains pays, – son incapacité à empêcher la surévaluation du franc CFA. Indépendance de la

0,4 pour cent du PIB au cours de 1996-98. La détérioration du solde primaire a été enregistrée après la réforme monétaire en Mai-Juillet 1994, lorsque la réduction de l'inflation réduit les possibilités de financement du déficit par le biais de seigneuriage et de l'érosion de la valeur réelle des dépenses. Au cours de la période 1995-98, les gouvernements régionaux (États et municipalités) ont affiché les pires soldes primaires des trois paliers de gouvernement. Conformément à des excédents primaires

l'émission de monnaie même si ce n'est plus pratiquer en Europe. Le seigneuriage est l'avantage financier direct qui découle, pour l'émetteur, de l'émission d'une monnaie. Dans les faits, le seigneuriage a toujours constitué une faible part des ressources de l'état car l'état ne pouvait pas imposer l'usage de sa monnaie à ses agents qui utilisaient la monnaie de ses voisins. À part pendant les périodes de guerre où le seigneuriage a beaucoup été utilisé, les états l'ont peu utilisé, car ils peuvent

d'or. Cet afflux massif d'or est alors perçu comme de l'enrichissement net et s'en suit une grande dérive inflationniste expliquée d'abord par le loi de Gresham qui dit que « la mauvaise monnaie chasse la bonne ». A l'époque, le roi à le droit de seigneuriage, cad que c'est lui qui bat la monnaie (à son image) et alors, il peut décider de la quantité d'or qui sera mise dans les pièces (une pièce pesant officiellement 20 grammes peut donc en réalité en peser 19), la loi de Gresham dit qu'il y a thésaurisation

publiques : la banque centrale fait des avances en monnaie au Trésor public, contre remise d’obligations. L’Etat gagne en tant que bénéficiaire des avances qu’il ne rembourse pas ou qu’il rembourse en monnaie dévaluée. Ce phénomène est appelé Seigneuriage : le bénéfice tiré par le souverain de la fabrication des monnaies. Lorsque la monnaie était constituée d’or (ou d’argent) les autorités monétaires avaient tendance à modifier la quantité de métal précieux. Elles abaissaient la proportion d’or

mains. Dès le premier article de la Constitution (section 8), soin est confié au Parlement de réguler la valeur de la monnaie (concrètement : d'en définir la contrepartie métallique), de façon à éviter le "rognage" (debasement, l'une des formes de seigneuriage) par les autorités. 12 L'étude de la procédure de nomination sort toutefois du cadre limité de cette note. On rappellera simplement que ceux-ci sont nommés à vie, ce qui renforce leur indépendance puisque leur mandat couvrira, selon toute

Currency school et Banking school Théorie quantitative de la monnaie Doctrine des effets réels Inflation Banque centrale Monnaie Monnaie privée Monnaie fiduciaire Autorité des marchés financiers (France) Réserves obligatoires Dividende universel Seigneuriage Monétarisme Sources ■ Banque de France, « Le concept de banque centrale (http://www.banquefrance.fr/archipel/publications/bdf_bm/etudes_bdf_bm/bdf_bm_70_etu_3.pdf) », bulletin no 70 d’octobre 1999 Notes et références 1. cf. la théorie quantitative

confère la possession et la fabrication des pièces, le Prince (Roi, Souverain et Etat par la suite) va s’octroyer le privilège et le monopole de frapper les pièces. On parle de droit régalien (droit inhérent à la monarchie) de battre monnaie ou de seigneuriage. La frappe légale a remplacé la frape libre. 2. Du bimétallisme au monométallisme Le développement du commerce et les besoins grandissants de l’Etat en monnaie ont rendu nécessaires l’augmentation des pièces de monnaie fabriquées. Ces besoins

sur les devoirs de ses vassaux éventuellement complétés par une levée privée de troupes qu’il lui fallait financer. Ce financement provient des revenus de ses terres, de taxes féodales (passer un pont, taxe sur la protection des Juifs...), du seigneuriage, éventuellement de la dette. La croissance du poids politique des souverains évoquée la semaine dernière aboutit à une imposition exceptionnelle puis régulière des entités inférieures (villes, vassaux) qui se refinancent par l’impôt sur les paysans

que vous avez dans votre portefeuille diminue. Et lorsque l'État émet de la monnaie nouvelle à son propre usage, il réduit la valeur de la monnaie ancienne détenue par les gens. L'inflation est donc un impôt prélevé sur la détention de monnaie. Seigneuriage: Deux taux d'intérêt: Taux d'intérêt réel: Taux d'intérêt nominal: Accroissement du pouvoir d'achat induit par la possession d'un compte en banque. Taux que paient les banques Recettes acquises par émission d'argent. Si i dénote le taux d'intérêt