Seigneuriage

de la théorie quantitative de la monnaie. Auparavant, l’inflation qui sévit dans toute l’Europe au XVIème siècle est expliqué par la loi de Gresham : « La mauvaise monnaie chasse la bonne » En cas de cours légal d’une monnaie et du droit de seigneuriage (droit de battre monnaie), il est possible pour le seigneur de rogner sur le contenu en or et en argent de la pièce. Ex : La livre tournois 1311 : 21 gr d’argent → 1580 : 11,5 gr d’argent Les gens thésaurisent la bonne monnaie. Pour

prend une pièce et qu’on en réduit le contenu métallique : elle a le même certificat mais contenait moins d’argent. Tous ceux qui importaient de la monnaie devaient les faire refrapper en pièces locales. Les autorités pouvaient aller au-delà du seigneuriage. Les gouvernements se sont donc financés par cette dépréciation des pièces. Or la dépréciation créé le phénomène de la loi de Gresham car les nouvelles pièces sont mises sur un pied d’égalité avec les anciennes. Les anciennes pièces sont thésaurisées

qu’on pouvait imposer à la population des pièces dont la valeur nominale est supérieure à leur contenu et peut ainsi s’approprier des sommes considérables d’argent) * Différence entre la valeur nominale et la valeur intrinsèque = le droit de seigneuriage * Histoire de la monnaie : contenu de moins en moins précieux, et ne l’est plus today * Le franc germinal était une monnaie métallique (en 1803) défini par rapport à l’or et par rapport à l’argent * Liberté de la frappe des pièces :

anciennes L’état possède une autre relation avec les banques centrales pour ce qui concernent la monnaie métallique. Le trésor public vend la production à la banque centrale à sa valeur faciale (c’est ce qui permet à l’état d’obtenir un profit avec le seigneuriage). A l’occasion de cette vente, la banque centrale crédite le compte courant du trésor public donc c’est la banque centrale qui a la charge de la mise en circulation de la monnaie dans les circuits de financement. 2. Echanges internationaux et

l’inflation au moyen de la seule politique monétaire est vouée à l’échec, à plus ou moins brève échéance, tant que subsiste un déficit budgétaire. en l’absence d’une coordination avec la politique budgétaire, la politique monétaire doit assurer le seigneuriage permettant d’éviter l’insoutenabilité de la dette publique et peut au mieux repousser dans le temps l’inflation. Le gouvernement incapable de stabiliser l’endettement se trouve contraint de recourir à la création monétaire, dont les

(240g). Lorsque la frappe était libre, chacun apportait un poids de métaux à l'hôtel des monnaies pour faire frapper sa monnaie. Le remède était la quantité de métaux précieux retenue par l'hôtel de monnaie pour les frais de fabrication. Le seigneuriage (droits du seigneur, rois de prélever sur la frappe des monnaies). La frappe était faite de manière décentralisée, soit par un évêque ou un seigneur mais progressivement, le pouvoir royal s'arroge le monopole de la frappe monétaire. On peut

ont cherché à coopérer avec d’autres. Les colonies françaises et britanniques ont conclu des accords monétaires, qui ne s’appuyaient pas sur des facteurs économiques communs, mais répondaient à des considérations purement administratives et de seigneuriage. La coopération entre les pays sous domination britannique se faisait par le biais d’un office monétaire. La monnaie coloniale était rattachée à la livre sterling sur laquelle elle s’appuyait. Les profits de la frappe des monnaies provenaient des

centralisée de la Politique monétaire : Au niveau régional on arrive à épargner la politique monétaire des influences nationales. Ainsi aucun pays ne pourra pratiquer la création monétaire pour financer ses déficits. C’est la fin donc du le seigneuriage. Ce qui aura tendance à réduire les tensions inflationnistes de chaque pays membre et par agrégation de l’ensemble de la zone. On peut présumer que cela aura pour conséquence la création d’un fondement d’une stabilité de cette variable et au-delà

: toute banque qui désire participer à un système de paiement doit être inscrite auprès d'une banque centrale. C - La création monétaire par le Trésor Le trésor crée principalement la monnaie divisionnaire (survivance moderne du droit de seigneuriage). Le Trésor crée aussi de la monnaie scripturale. Elle est de même nature que celle des 14/47 Macroéconomie banques commerciales. Le Trésor, par son réseau de comptes courants aux guichets de la Poste, et parce qu'il est une institution

secteur bancaire, impulsion favorable au développement de la zone de libre-échange des Amériques.  Inconvénients : Abandon de la politique de change et de la politique monétaire, absence de prêteur en dernier ressort, perte des droits de seigneuriage, perte d’identité 4.2 – VERS UNE TAXATION DES MOUVEMENTS DE CAPITAUX ?  Modalité : Tobin en 1978 propose une taxe de 0,2 % sur les opérations de change à court terme  Objectifs : accroître l’autonomie des politiques monétaires en limitant les