Senancour Oberman Lettre Xviii

OBERMAN (1804), SENANCOUR EXPLICATION LINEAIRE DE LA LETTRE XVIII page 116 GF PRESENTATION DE SENANCOUR Pour George Sand et Sainte-Beuve, Oberman est l’emblème du mal du siècle. Cf observation de « l’éditeur » Senancour, car fait passer roman pour vrai : y indique chose suivante « on verra dans ces lettres l’expression d’un homme qui sent, et non d’un homme qui travaille ». Et plus loin, « on y trouvera des descriptions ; de celles qui servent à mieux faire entendre les choses naturelles,

Le Mal du siècle, à partir de la lettre XVIII d'Oberman, de Senancour (1804) D'où le ''mal du siècle'' provient-il ? Manifestations du ''mal du siècle'' Inhérent à la condition humaine, le ''mal du siècle'' hypertrophie et s'exaspère à l'époque de Senancour Le « mal du siècle » apparait après 1830 pour désigner une forme spécifique de maladie morale donnée comme le propre d'une époque. Dans sa Confession d'un enfant du siècle (1836) A. de Musset écrit : « toute la maladie du siècle présent vient

Rabelais : Gargantua (1534), Pantagruel (1532) XVII°siècle - Honoré d’Urfé : L’Astrée (1632-33) - Mlle de Scudéry : Le Grand Cyrus (1649-53) - Guilleragues : Lettres de la Religieuse portugaise (1669) - Scarron : Le Roman comique - Mme de La Fayette : La Princesse de Clèves (1678) Cervantès : Don Quichotte. XVIII°siècle Abbé Prévost : Manon Lescaut (1731) - Diderot : La Religieuse (1760), Jacques le Fataliste (1773) - R. picaresque : Lesage, Gil Blas de Santillane (1715-35)

spatiale. De par l’instabilité politique et la Révolution récente, on retrouve ce besoin d’ailleurs, sous différentes formes chez certains auteurs à travers leurs personnages. Certains auteurs, comme Senancour, pense que l’existence est bonne, mais triste : on voit ceci à travers Oberman, qui dans la lettre XVIII, décrit son existence en une phrase : « Ma situation est douce, et je mène une triste vie. ». D’autres répandent que c’était une époque horrible ; Musset le manifeste dans La confession d’un enfant

cache sous sa paillasse le portrait de l’empereur. Titre symbolique du changement de société après 1815. (Rouge = gloire, liberté ; Noir = Ordre, église, morale) 1830 - Retour de la monarchie. Restauration du pur roi, avec Charles X puis Louis XVIII, avec l’appuis de l’église. - Le 25 Février, la pièce de Hugo, Hernani est représenté à la Comédie Française et déchaîne les passions. - Juillet : Brève révolution à paris qui tente de renverser la monarchie. Les trois glorieuses pour maintenir

Descartes. Discours de la méthode (1637) • B. Pascal. Pensées (1670) Littérature narrative • Mme de Villedieu. Les Désordres de l’amour (1675) • Mme de La Fayette. La Princesse de Clèves (1678) Épistolaire : • G. de Guilleragues. Lettres portugaises (1669) • Mme de Sévigné. Lettres (à partir de 1670) Littérature poétique • J. de La Fontaine. Fables (1668-1693) • N. Boileau. Satires (1666-1716) ; L’Art poétique (1674) ; Le Lutrin (1674-1683) • Ch. Perrault. Contes en vers (1694) Littérature dramatique Tragédies

on voit l’effort de Lamartine de découvrir autre chose que le cri de son âme. Georges Poulet (Les métamorphoses du cercle) constate , chez Lamartine, après l’évanescence des objets, l’évanescence du moi. Son goût va vers les élégiaques mineurs du XVIII-e siècle, comme Parny. Son vocabulaire abstrait ignore le pittoresque romantique. Son originalité ne vient pas du côté formel. En parfaite communion avec son époque, Lamartine a écrit la poésie que le public attendait de lui. ( V. Irina Mavrodin- Spaţiul

| De Malherbe | François | 1555-1628 | La Consolation à M. Périer ; Les Larmes de Saint-Pierre ; Prière pour le roi allant en Limousin | Classicisme | De Rabutin-Chantal | Marie (Mme de Sévigné) | 1626-1696 | Les lettre de Mme de Sévigné | | De La Vergne | Marie-Madeleine Pioche (Mme de la Fayette) | 1634-1693 | La Princesse de Montpenssier ; La Princesse de Clèves ; Romans de Nouvelles ; La Contesse de Tende (posthume) | Classicisme

LA LITTERATURE FRANÇAISE AU XVIII SIÈCLE Introduction 1789 → Révolution Française : changement radical // changement du pouvoir : bourgeoisie. La bourgeoisie proteste et ascend au pouvoir : Oisiveté (aristocratie) vs. Travail (bourgeoisie) Les écrivains du classicisme français écrivaient pour l’aristocratie. Au XIX siècle, avec la Rev. Française, le travail devient en valeur. Le concept d’ « individu » est très important (idée d’individualité). Avant il n’existait pas ce concept

rapport complexe qu'y entretiennent fiction et vérité : peut-on atteindre le vrai à travers le mensonge? L'illusion romanesque ne détourne -t-elle pas dangereusement de la réalité? • Un éclatant succès Au-delà de ces réserves, le roman aux XVIIe et XVIII e siècles est un genre fécond. Parce qu'il a continué à s'élaborer en échappant aux codifications du classicisme, il offre un formidable espace de liberté : il est ouvert à tous les procédés, à tous les registres, à tous les domaines de l'expérience