Senghor Masque Nègre

toute la plaine Il se présente à moi tel que je me l’imaginais. Moussa se comporte souvent comme un enfant. Tel père, tel fils. La maison est bruyante comme une école à l’heure de la récréation. Comme c’est la nuit, la cour de l’école est calme. Senghor est le poète le plus célèbre de la Négritude. J’ai acheté le même livre que mon collègue de table. Certes Doudou est bon en mathématiques mais Nafi est meilleure. Mieux vaut tard que jamais. Elle est si étrange qu’on la regarde avec étonnement. Les

plaine Il se présente à moi tel que je me l’imaginais. Moussa se comporte souvent comme un enfant. Tel père, tel fils. La maison est bruyante comme une école à l’heure de la récréation. Comme c’est la nuit, la cour de l’école est calme. Senghor est le poète le plus célèbre de la Négritude. J’ai acheté le même livre que mon collègue de table. Certes Doudou est bon en mathématiques mais Nafi est meilleure. Mieux vaut tard que jamais. Elle est si étrange qu’on la regarde avec étonnement

.............................................................................................63 BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................................................64 Masques et rôles pour une poétique des résistances : personnages de femmes dans les Littératures aux Suds.....................................................................................................................................................

afin de tolérer les croyances des autres. - Essais ; Michel Montaigne : L’essayiste prône la connaissance des autres et il recommande l’ouverture de l’esprit sur le monde qui nous entoure. - L’Esthétique négro-africaine ; Léopold Senghor : L’auteur nous montre que le nègre n’est pas un être dépourvu de raison et de sensibilité mais c’est un homme particulièrement riche en ce qu’il se caractérise par son ouverture volontaire et inconditionnée sur les autres. ______________________________

d’Eugène Delacroix de 1830 : la vision optimiste du peintre romantique du XIXème siècle d’un peuple qui se libère du joug de la tyrannie est ici remplacée par une version très noire et apocalyptique où le gavroche parisien porte un casque et un masque à gaz. Quant à la liberté, elle se voit recouverte d’une burqa. Le collectif d’artistes russes AES+F , contrairement à Gérard Rancinan, ne cite pas une oeuvre précise de l’histoire de la peinture dans ses mises en scène photographiques qui puisent

1922) -Ils sont « plus souples que des gazelles », « terriblement félins » (l’Auto du 24 sept 1922) « Types humains magnifiques, puissants et fins si l’on veut oublier qu’ils sont noirs de peau » (l’Auto du 17 mars 1931) 27 « l’envergure d’un nègre est supérieure, à taille et poids égaux, de dix voire même de quinze centimètres à celle d’un blanc. Les jambes sont très longues et surtout très fines » (M.Brandenburger, Les caractéristiques particulières des boxeurs noirs, l’Auto du 30 sept 1932)

gradés me firent comprendre que je ne devais pas être décoré sans que le Capitaine le soit et que ce fait avait permis aux Armées d'écraser une fois de plus la Gen49 darmerie. J'épinglais avec fierté ma médaille et toutes les émotions "du vieux nègre et la médaille" remontaient à la surface et étaient devenues miennes. Je savais ce que je devais à mes sous-officiers du Tchad. Je comprenais aussi que je devais la même chose à mes anciens sous-officiers et moniteurs de l'école de gendarmerie

également de révéler le climat des indépendances africaines. De Kourouma à Monénembo, comme dans les romans des années 70-80 en général, la figure du pouvoir occupe une place centrale : 7 « Où donc était "l’Afrique des Empires" chantée par Senghor, exaltée par Césaire, Cheikh Ndao, Tamsir Niane ? Cette Afrique-là était esclavagiste et l’être humain n’y pesait pas lourd ; ses juges (les khadi) étaient à vendre, et sa noblesse était corrompue. Les colons y avaient trouvé les alliés nécessaires

on a mis la culture que l’on a reçue. Et je crois que le maître-mot a été prononcé par le poète Senghor, c’est une des choses vraiment importantes qu’il a dites : « L’important ce n’est pas d’être assimilé, mais c’est d’assimiler. » Eh bien lorsque je lis un auteur grec, lorsque je lis un auteur latin ou un auteur français, le fait est que je n’oublie jamais que je suis un Nègre. Et je dois dire que, lorsque je lis un auteur grec, par exemple, ma négritude est toujours en éveil, et

une pointe d’orgueil Le « je » arrive fort tard dans le texte de Chrétien de Troyes ; il succède à la mention nominative de l’auteur, évoqué à la troisième personne, pour s’effacer devant elle au seuil du récit. Bien que retranché derrière le « masque » de la troisième personne, l’orgueil de l’auteur est bien visible : son talent de compositeur – dont le savoir-faire (la « science ») est à la mesure du don (« la grâce ») qu’il a reçu – est clairement affirmé. Il atteint cependant un degré supérieur