Sentiment Intime Le Poète Exprime Une Expérience Universelle

romantisme qui, lorsqu'il s'exerce au poème lyrique, exprime ses sentiments et ses émotions afin de les partager avec ses lecteurs. En 1856, il publie « Les Contemplations », véritable chef d'œuvre lyrique, qui est un recueil de 158 poèmes rassemblés en six livres. Dans la préface de cette œuvre, Victor Hugo interpelle le lecteur, il défend ici la thèse du « Je » universel, il souhaite en effet convaincre le lecteur que lorsqu'il parle de lui, de ses sentiments, de ses émotions, il est en fait le miroir de

ils se croyaient. Ils sont allés dans les rues, ils ont insulté leurs maîtres, ils n’ont plus de dieux”. Cette conception particulière de l’engagement que défend Éluard passe donc par la volonté de toucher le lecteur dans son expérience la plus concrète et la plus universelle : comme il l’affirme plus loin, les poètes “ont appris les chants de révolte de la foule malheureuse […], ils ont maintenant l’assurance de parler pour tous.” [Annonce du plan] [Première partie. Thèse. Les poètes parlent

inspire au poète le long des bords du Rhin. Comment l'écriture poétique permet-elle de transfigurer l'exprérience intime, jusqu'à la rendre universelle ? Nous verrons d'abord que ce poème relate avec lyrisme une aventure intime du poète. Nous montrerons ensuite qu'Apollinaire convoque ici des mythes et des images fondateurs de la civilisation occidentale. Enfin, nous nous attacherons à la dimension proprement poétique de ce texte, qui en fait un chant universel. Ce poème reflète une expérience intime

ils se croyaient. Ils sont allés dans les rues, ils ont insulté leurs maîtres, ils n'ont plus de dieux". Cette conception particulière de l'engagement que défend Éluard passe donc par la volonté de toucher le lecteur dans son expérience la plus concrète et la plus universelle : comme il l'affirme plus loin, les poètes "ont appris les chants de révolte de la foule malheureuse [...], ils ont maintenant l'assurance de parler pour tous." Prononcé dans un contexte de crise internationale grave

consacrée à la poésie lyrique ; on désignait ainsi les chants dans lesquels les écrivains exprimaient, le plus souvent accompagnée d’une lyre, des sentiments élevés. Aujourd’hui, il semble que beaucoup associent le genre poétique à cette classification originelle. La poésie, exclusivement lyrique, consisterait donc uniquement à exprimer son moi intime, ses sentiments personnels. Peut-on se satisfaire de cette définition qui, sans être complètement erronée, n’en est pas moins réductrice ? Nous verrons ainsi

l’expression des sentiments personnels du poète ? En premier lieu, la poésie peur être considéré comme un genre assez subjectif, étroitement lié aux sentiments personnels de l’auteur. En effet, chaque poème semble posséder ses propres sonorités, son propre rythme, qui témoigne avec conviction des sentiments que le poète cherche à transmettre à travers son texte. Aussi, la musicalité d’un texte et l’émotion qu’il dégage sont liés à la <<main du poète>>. De plus, un poète peut être comparé

Victor Hugo est un écrivain du XIXe siècle, chef de file du mouvement romantique. Le Romantisme est un mouvement littéraire qui met en avant le Lyrisme. Les auteurs romantiques ont la particularité de faire part au lecteur de leurs sentiments mais surtout de leur intimité. C'est quelques années après la mort de sa fille aînée, Léopoldine, en 1843, que Victor Hugo écrit son recueil Les Contemplations, qui retrace les faits marquants de sa vie allant de son enfance à sa vieillesse. On peut

poètes à exprimer leurs sentiments personnels ? Introduction Dans l'Antiquité, une partie de la littérature était consacrée à la poésie lyrique ; on désignait ainsi les chants dans lesquels les écrivains exprimaient, le plus souvent accompagnés d'une lyre, des sentiments élevés. Aujourd'hui, il semble que beaucoup associent le genre poétique à cette classification originelle. La poésie, exclusivement lyrique, consisterait donc uniquement à exprimer son moi intime, ses sentiments personnels

ils se croyaient. Ils sont allés dans les rues, ils ont insulté leurs maîtres, ils n’ont plus de dieux”. Cette conception particulière de l’engagement que défend Éluard passe donc par la volonté de toucher le lecteur dans son expérience la plus concrète et la plus universelle : comme il l’affirme plus loin, les poètes “ont appris les chants de révolte de la foule malheureuse […], ils ont maintenant l’assurance de parler pour tous.” [Annonce du plan] Prononcé dans un contexte de crise internationale

tournantes chez Delphine de Girardin. Cette expérience permet au poète de se former une nouvelle religion, très précisément évoquée dans le poème des Contemplations intitulé « Ce que dit la bouche d'ombre ». Panthéisme et christianisme s'y mêlent pour former une pensée qui relève aussi bien de la religion que de la philosophie. Le dieu de Hugo n'est ni tout a fait impersonnel, ni tout à fait anthropomorphe : il serait plutôt la voix de la conscience, une forme intime et vivante de loi morale. C'est un